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Ma « grossesse non désirée » a 15 ans aujourd'hui, c’est mon fils et il m'a sauvée

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L'auteur et son fils.

Par Destiny Herndon-DeLaRosa, traduit par Campagne Québec-Vie 

(14 décembre 2015) La panique est temporaire. La crainte est temporaire. La crise est temporaire. Les jours où vous vous réveillez en pensant « Comment ai-je pu faire une erreur aussi énorme » sont si peu nombreux rétrospectivement.

Vous avez neuf mois pour tout ça, mais ensuite cela devient bon. Encore difficile, ne vous méprenez pas, mais tellement bon...
Ma « grossesse non désirée» a eu 15 ans aujourd'hui. Mon fils a à peine un an de moins que l'âge que j’avais lorsque je suis devenue enceinte de lui (une pensée qui me terrifie, croyez-moi). Cependant, il est tout sauf une erreur.

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Nous [sommes complices et nous] avons nos blagues entre nous. Il est la meilleure personne que je connaisse. Il est celui qui regarde jusqu’à l’ivresse Doctor Who avec moi et qui m'a initiée aux  robots et aux jeux vidéo. C’est à cause de lui que j’ai créé le mouvement des New Wave Feminists (Féministes Nouvelle Vague). Il possède un cœur pur, chipe mes CD préférés, et collabore à de grandes quantités de linge à laver. Il est l'enfant qui me fait traîner encore près des skateparks une décennie et demie plus tard. Il est souvent mon (si nécessaire) filtre, parce qu'il est le type même du premier-né naturellement mûr, et le dernier à jamais me laisser tomber. Il est l'enfant que je n’ai pas vraiment élevé, mais plutôt qui a grandi à côté de moi. Il est mon cœur et mon âme.

Je ne le savais pas à l'époque, mais le fait de choisir la vie pour mon fils m’a donné une vie que je n’échangerais pour rien au monde.
Vous voyez, vous ne réalisez pas combien la « crise » est temporaire quand elle consomme tous vos moments de veille, mais dès que vous parvenez au-delà ... Tant de beauté peut naître de ce que nous n’avons jamais planifié !

La peur est temporaire, mais le courage que vous gagnez en lui faisant face dure pour toujours. La panique se calme, mais la force que vous avez trouvée au milieu de la crise perdure. La chose la plus étonnante peut-être, c’est la façon dont l'amour que vous ressentez pour cette nouvelle vie, qu’elle ait été voulue ou non, transforme soudain une « erreur » en miracle.
Je n’ai pas sauvé mon fils en « choisissant la vie ». Il m'a sauvée.

Note de l'éditeur: Ce texte fut d'abord publié le 13 décembre 2015 sur la page Facebook des New Wave Feminists.



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