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Ma grossesse n’était pas prévue mais c’était ce qui pouvait m’arriver de mieux

 Camille_et_Dan_image.jpgBonjour, mon nom est Camille et une grossesse non-planifiée n’est qu’une partie de l’histoire que je vais vous raconter, mon histoire. #wecandobetterthanabortion

Par Susan Michelle-Hanson (LiveActionNews) traduit par Campagne Québec-Vie

Et voilà comment Camille Williams débuta sa récente publication virtuelle parce qu’elle avait besoin de partager son point de vue, au milieu du flot de messages médiatiques qui glorifient l’avortement.

 Il y a environ douze ans, Camille se retrouva enceinte sans l’avoir planifié. Elle avait alors 23 ans, était célibataire et sans diplôme. Elle ne pouvait s’imaginer comment elle pourrait élever un enfant. Le père de l’enfant, Dan, est vite devenu un ex petit ami, après lui avoir fait savoir très clairement que ça ne l’intéressait pas de l’épouser. Cela aurait conduit certaines femmes à avorter, mais pas Camille qui a choisi une autre voie.

Ne dissimulant pas les périodes difficiles, elle a récemment choisi de parler pour donner aux femmes une image réaliste accompagnée d’espoir, comme pour dire, « oui c’est dur, mais c’est le bon type de difficulté, que vous ne regretterez pas d’avoir choisi. »

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Étant pro-vie, Camille a toujours partagé ses croyances et encore maintenant plusieurs lui ont demandé : « Mais qu’en sais-tu? » Elle fit savoir à LiveActionNews que cette question ne venait pas de personnes sincèrement curieuses mais bien de personnes critiques. « Statistiquement parlant, ce sont des femmes comme moi, qui ont recours en majorité aux avortements. Alors ça m’a frappée que je pourrais utiliser mon histoire pour elles, aussi j’ai commencé à l’écrire. » Et c’est ainsi qu’elle épancha son cœur en racontant comment son fils chéri vint au monde.

À 23 ans, Camille sut faire face à cette situation et sut se préparer pour avoir ce bébé. Cela ne fut pas facile pour elle de changer sa vie en conséquence. Elle dit : « J’ai souvent été claire que je ne voulais pas avoir d’enfants, j’ai même souvent blagué autour de moi qu’un jour je serais une femme au foyer mais certainement pas une mère au foyer. »

Pourtant lorsqu’elle se retrouva enceinte, son choix fut facile puisque l’avortement ne faisait même pas partie de son vocabulaire. Elle en avisa son ex et offrit de ne pas révéler son nom s’il ne voulait pas être impliqué. Mais Dan voulait connaître son fils aussi. Alors, en dépit du fait de vivre séparés, ils se préparèrent à devenir parents. 

C’est de l’annoncer à ses parents qui fut particulièrement difficile pour Camille. Elle écrivit :

« D’avoir à dire à mes parents que j’étais enceinte alors qu’ils avaient été pour moi les meilleurs parents au monde, eh bien, c’était comme les gifler en plein visage. J’avais honte vis-à-vis de mes jeunes sœurs car j’aurais dû être un bon exemple pour elles. »

Mais ses parents restèrent à ses côtés, alors que bien d’autres ne l’auraient pas fait. Elle dit que pas même 24h après qu’elle ait partagé qu’elle était enceinte, les rumeurs commençaient à circuler dans un courriel à propos d’elle et de Dan. Il était rempli de « mensonges flagrants sur moi et Dan », dit-elle. « Une raillerie de ma vie a rapidement circulé parmi des personnes, des amis que je connaissais et dans l’équipe pastorale de l’église, où j’avais passé une partie de ma vie. Il a fait son chemin vers moi… J’ai été stupéfaite des choses qui étaient dites, et même encore plus estomaquée que cela ait été transmis autour de moi. » 

Outre la pure méchanceté de ceux qui étaient à l’origine de ces mensonges, il y avait des conséquences naturelles pour la vie sociale de Camille : « La grossesse fut épuisante, surtout dans les premiers mois, » dit-elle, ajoutant, « lorsque j’arrivais chez moi je me rendais direct à mon lit me couchant pour dormir jusqu’au lendemain. » Mais même si elle avait eu le temps et l’énergie pour socialiser, elle ne savait pas trop comment s’intégrer : « Les soirées entre filles ne me disaient rien; personne d’autre dans mon cercle social n’était à la fois célibataire et enceinte. Parmi mes amies mariées, certaines étaient enceintes et d’autres avaient de nouveaux bébés, mais émotionnellement, cela me devenait difficile de me tenir en leur compagnie à cause de leur grand bonheur, elles semblaient si heureuses. »

Pourtant Camille n’a pas regretté de garder son enfant, même si pendant la grossesse elle a souvent eu des chicanes avec Dan, en plus des inquiétudes qu’elle avait face à l’avenir, au point d’imaginer le pire; se retrouver seule, monoparentale dans un taudis, un loyer miteux et plein de coquerelles, ayant peine et misère pour subvenir à leurs besoins.

« Je ne vais pas enjoliver ceci » dit Camille aujourd’hui, « Je ne prétends pas que ce fut facile. » Comme l’accouchement naturel était important pour elle, Camille se rendait même seule aux cours prénataux. En fait elle ajoute, « La partie la plus facile de tout le processus a été mon accouchement de cinq heures absolument naturel et sans médicament ».

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Puis son fils Daniel vint au monde. Et le fit bruyamment :

« Je devais le nourrir tout le temps, chaque nuit il pleurait et criait jusqu’à 4 heures du matin. J’ai essayé le biberon, les suces, le balader en voiture, pour que ses cris ne réveillent pas mes parents. Je n’ai eu personne pour m’aider, pour changer ses couches ou lui donner le biberon pour que je puisse dormir et récupérer un peu. Personne non plus pour consoler le bébé alors que j’étais épuisée et exaspérée. Puis est venu le retour au travail alors que Daniel était encore un bébé mécontent. Il me gardait debout jusqu’à 4h du matin, puis je pouvais dormir jusqu’à 5h30, ensuite je me levais pour pomper du lait maternel pour lui préparer un biberon, puis j’allais me préparer pour le boulot, après cela je revenais vers Daniel pour une dernière tétée et je filais ensuite au boulot. Je m’arrangeais pour arriver plus tôt et partir plus tard, de manière à avoir une plus longue pause-repas le midi et ainsi pouvoir allaiter mon bébé. »

Camille ne regrette pas du tout d’avoir mis au monde son enfant. Son but en partageant les moments difficiles, est de montrer que les moments difficiles de la vie sont bons, parce qu’ils en valent la peine. Parfois il arrive des choses non planifiées, mais vous ne tuez pas le fruit de ceci; vous le faites se développer. C’est ce que Camille voulait le plus souligner :

« Je l’ai fait se développer d’une manière ou d’une autre, ma vie n’était pas finie et n’était pas ruinée. Ce n’était pas ce que j’avais planifié ou ce à quoi je m’étais attendu. C’était différent. C’était assurément plus difficile. Mais j’ai continué. Dan vous dira que c’est, entre autres, ce qui le fit revenir vers moi. »

Dan et Camille se sont mariés quand bébé Daniel avait huit mois. En effet, Dan a été impressionné par la façon dont Camille a choisi de travailler dur et de gérer sa vie malgré le fait qu’elle n’avait pas prévu l’arrivée de Daniel.

Camille est catégorique sur le fait que, simplement parce que la vie peut changer, cela ne veut pas dire que c'est la fin. Et cela ne signifie sûrement pas que l'avortement soit une bonne chose.

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Elle souligne qu’une majorité d’avortements surviennent chez des femmes comme elle. Des données récentes montrent que ce sont des femmes dans la vingtaine qui ont le plus d’avortements, et que seulement 14% des avortements sont effectués sur des femmes mariées. Bien que la Californie ne déclare pas ses données sur l’avortement, pour le calcul démographique officiel, l’institut Guttmacher estime que le taux d’avortements le plus récent était de 19,5%, avec 157 350 bébés californiens mourant d'avortement au cours de la dernière année déclarée. La Californie est également ignoble pour son manque de restrictions à l'avortement et son financement prodigue de l'avortement. Camille a eu toutes les occasions d'obtenir un avortement, et elle a choisi la vie quand même.

« C’est pour vous dire que si vous vous retrouvez avec une grossesse non planifiée ou non désirée, vous avez le choix, et ce choix ne doit pas obligatoirement aboutir à un avortement. Je n’ai pas été une autre statistique de l’avortement, et vous n’avez pas à en être une non plus. Vous n’avez pas à vous soumettre à ce mensonge que l’arrivée d’un bébé va ruiner votre vie, que vous vous perdrez vous-même, que vous ne serez jamais heureuse, que vous devez attendre jusqu’à ce que vous soyez prête. (En la matière, je ne connais aucune maman qui ait jamais été parfaitement prête. Personne ne maîtrise parfaitement une situation). »

Aujourd’hui Dan et Camille sont un couple très heureux, et Camille dit que sa vie est « super bien. » Ils ont eu trois enfants de plus après bébé Daniel, toutes des filles, et elle dit, « Je ne peux imaginer ma vie sans Daniel, mon seul fils, cependant j’aurais pu me trouver mille excuses pour dire que je n’étais pas prête à être mère. »

Maintenant, Camille dit à tous les gens qu’elle connaît de venir à elle, ou d’aller vers des personnes - amis, églises, n'importe qui - qui ne se contentent pas seulement de dire aux femmes que tuer leurs enfants est la solution «facile» ou «la meilleure».

Elle dit à ses amis :

« Je vous écouterai et je vous dirai honnêtement que pour un temps ce fut très difficile. Je ne vous dirai pas que votre vie va être facile. Mais je peux vous dire qu’être la mère de Daniel a été la meilleure chose qui me soit arrivée. Je vous parlerai de ses premiers sourires, je vous dirai combien il aimait les suces, que souvent il en avait deux dans la bouche et d’autres dans les mains. Je vous parlerai de sa façon militaire de ramper et des mots qu’il prononçait mal (ce qui est la chose la plus mignonne pour un parent), et la première fois où il m’a dit qu’il m’aimait. Et la fois où, à quatre ans, il s’est mis en colère contre moi, mettant la pagaille dans mon internet sans fil pour que je ne puisse pas aller en ligne. Je vous parlerai des hauts et des bas. Et surtout je vous raconterai toutes les choses que j’aime en lui, et combien je suis heureuse de le connaître. »

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On ne peut pas dire que les mots bon et heureuse soient synonymes de planifié. L’apparition surprise de Daniel n’était dans les plans de personne, et ses trois petites sœurs ne seraient peut-être pas de ce monde si sa mère n’avait pas choisi la vie pour lui. Son arrivée surprise dans l’utérus peut avoir changé la vie de Camille et Dan, mais elle les a menés dans une belle aventure qu’ils n’échangeraient pour rien au monde.



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