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Linda Gibbons, Canadienne pro-vie, libérée de prison suite à son arrestation la semaine dernière


Linda Gibbons (à gauche).

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews

27 mai 2024, Toronto (LifeSiteNews) — Linda Gibbons, militante canadienne pro-vie sera libérée de prison aujourd’hui après avoir comparu ce matin par vidéoconférence à une audience de libération sous caution. Gibbons a été arrêtée et emprisonnée au cours de la fin de semaine pour avoir témoigné devant une clinique d’avortement à Toronto jeudi dernier.

LifeSiteNews a été informé par une source proche de Gibbons qu’elle sera libérée aujourd’hui du Centre Vanier pour femmes à Milton, Ontario.

John Bulsza, ami de longue date de Gibbons, a confirmé à LifeSiteNews que sa libération est intervenue après qu’elle ait accepté des « conditions qui lui convenaient » et qui ne violaient pas sa conscience morale.

« C’est une femme très attachante et elle est tellement courageuse », a déclaré Bulsza à LifeSiteNews, qui a ajouté qu’il n’était pas sûr de l’heure exacte à laquelle elle serait libérée de la prison.

Bulsza a déclaré à LifeSiteNews que Gibbons a passé la journée de jeudi dernier dans le commissariat 53 de Toronto, et qu’elle y a « refusé les conditions d’une libération anticipée ».

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« Linda ne parle pas non plus, par solidarité avec les enfants à naître dont les voix sont ignorées et considérées silencieuses », a déclaré Bulsza à LifeSiteNews.

Il a noté qu’elle était « de bonne humeur » pendant son séjour en prison.

Vendredi, elle a été « expédiée au Centre Vanier pour femmes à Milton » où elle a passé la fin de semaine.

Aujourd’hui, Gibbons a comparu par vidéo lors d’une audience de libération sous caution au Centre Vanier.

Bulsza avait précédemment déclaré à LifeSiteNews que Gibbons « refusera probablement toute condition de libération sous caution autre que le fait d’être libérée sous sa propre responsabilité et d’avoir une bonne conduite, et aucune autre condition, comme de rester loin de l’usine d’avortement ».

Aujourd’hui, M. Bulsza a souligné que la mission de Mme Gibbons est de continuer à témoigner en faveur des enfants à naître.

Gibbons a été arrêtée jeudi matin dernier pour avoir témoigné devant la célèbre clinique d’avortement Morgentaler de Toronto. Elle avait auparavant déclaré à LifeSiteNews qu’elle prévoyait manifester ce jeudi-là malgré la menace d’arrestation et de prison parce qu’elle avait besoin d’aider à faire entendre « l’appel des enfants à naître ».   

La loi sur l’accès sécurisé aux services d’avortement de l’Ontario est entrée en vigueur le 1er février 2018 et avait été adoptée l’année précédente par le gouvernement libéral de la première ministre de l’époque, Kathleen Wynne. La loi interdit toute activité pro-vie, y compris la prière, le conseil sur le trottoir et la manifestation de « désapprobation » de l’avortement, dans un rayon de 50 mètres autour des huit établissements d’avortement de l’Ontario. 

Bien que la loi ait été mise en œuvre par les libéraux, le gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford, qui règne depuis longtemps sur la province, ne l’a jamais remise en question. 

La dernière arrestation de Mme Gibbons remonte à septembre 2015, après une manifestation silencieuse similaire devant la clinique d’avortement Morgentaler. 

Après avoir passé 141 jours en prison, un juge de l’Ontario l’a reconnue coupable en 2016 d’avoir enfreint une injonction civile de 1999 qui interdit les activités pro-vie à moins de 500 pieds de la clinique d’avortement Morgentaler de Toronto. Cette injonction a été remplacée par la Loi sur l’accès sécuritaire aux services d’avortement de l’Ontario. Gibbons a été libérée de prison après sa condamnation. 

Au total, l’activisme pro-vie de Gibbons lui a valu de passer près de 11 ans en prison pour son témoignage pacifique en faveur des mères et des enfants à naître.



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