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Limiter le plus possible les dégâts de l’euthanasie pour les personnes atteintes de maladie mentale

Billet de blogue d’Aubert Côté, M. Th. ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock

Québec — 23 mars 2021 La loi sur l’aide médicale à mourir sera encore à l’étude encore deux autres années, pour s’assurer que son accès ne soit réservé qu’aux personnes qui répondent aux critères. Un Lobby autour de Jean Truchon et Nicole Gladu (ce sont deux patients atteints de graves maladies dégénératives incurables, qui ont mené cette bataille juridique) veut que l’on donne accès à l’aide médicale à mourir aux personnes ayant une problématique en santé mentale.

Ce lobby veut enlever le critère qui voulant que l’aide médicale à mourir s’adresse à une personne dont la mort naturelle est raisonnablement prévisible. Si on le retire l’on ouvre la porte à tout. De plus, il faut distinguer la souffrance physique et la souffrance morale. On ne peut pas régler la souffrance morale comme on apaise la souffrance physique.

En santé mentale, à tous les niveaux, le suicide n’est pas une option. Par ailleurs, on ne peut considérer toute problématique en santé mentale sur le même pied. Offrir la mort à qui a des pensées suicidaires n’est pas cohérent. La plupart des maladies mentales sont sporadiques, on ne peut engager des patients dans une décision irréversible.

Il est temps que des gens de bonne foi se lèvent, afin de baliser le plus possible cette « pratique médicale ».

Puisqu’il est trop tard pour empêcher ce projet de loi, il faut au moins être là pour mettre des balises. Alors que l’on veut déréglementer. Ce n’est pas le temps déréglementé, c’est plutôt le temps de baliser, de tracer une ligne de conduite, solide et étroite.

L’auteur a une maîtrise en théologie morale. Il s’est présenté aux élections au provincial et avec la formation Démocratie Chrétienne du Québec et au fédéral avec le Parti de l’Héritage Chrétien pour promouvoir la Vie de la conception à la mort naturelle.

A.C.

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Références :

Martin, Laurence. Élargir ou pas l’aide à mourir aux cas de maladie mentale ? Radio-Canada, 23 février 2021.

BRYDEN, Joan. Aide médicale à mourir : l’exclusion de la maladie mentale indigne des psychiatres. La Presse canadienne.

BRYDEN, Joan. Les sénateurs priés d’accepter le projet de loi révisé sur l’aide médicale à mourir. La Presse canadienne.

BRYDEN, Joan. Aide médicale à mourir : le gouvernement fédéral réclame un nouveau délai. La Presse canadienne.

MARIN, Stéphane. Aide médicale à mourir : Ottawa obtient un 4e et dernier délai pour adopter sa loi. La Presse canadienne.

Bertrand Major, Pierre R. Gagnon, Dr Joël Paris, François Rousseau et Jean-Marie Albert

Respectivement psychiatre ; psychiatre spécialisé en psycho-oncologie ; professeur émérite de psychiatrie ; psychiatre spécialisé en gérontopsychiatrie ; psychiatre retraité. Les dangers d’ouvrir l’aide médicale à mourir à des cas de troubles mentaux. Le Devoir, 5 février 2021.

KARANDEEP SONU GAIND. Professeur associé de psychiatrie, Université de Toronto. L’aide médicale à mourir élargie aux maladies mentales enfreint les règles qui protègent les personnes vulnérables, 7 MARS 2021.



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