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Lettre pastorale de Mgr Cordileone sur la dignité de l’enfant à naître, l’avortement et la réception de l’Eucharistie


Mgr Salvatore Joseph Cordileone, archevêque de San Francisco.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : National Shrine/YouTube

Mgr Salvatore Joseph Cordileone, archevêque de San Francisco est notoirement connu pour son zèle pour la défense de l’enfant à naître. Mgr Cordileone a récemment écrit une lettre pastorale, traitant de la question de la dignité de l’enfant à naître, l’avortement et de la réception de l’Eucharistie, spécialement adressée aux catholiques engagés dans la vie publique. Je vous propose ci-dessous la traduction du résumé de la lettre, selon le site de l’Archidiocèse de San Francisco :

« Avant que Je t’eusse formé dans les entrailles de ta mère, Je t’ai connu ; avant que tu fusses sorti de son sein, Je t’ai sanctifié, et Je t’ai établi prophète parmi les nations » (Jérémie 1, 5). Le jeune Jérémie entendit le Seigneur lui adresser ces paroles il y a plus de 2500 ans. Dans les temps que nous vivons, le fléau de l’avortement fait fi de la réalité de l’être humain fait à l’image de Dieu, connu et aimé de Dieu. Cette lettre pastorale s’adresse à tous les catholiques, mais en particulier aux catholiques engagés dans la vie publique, et appelle à une réflexion profonde sur le mal de l’avortement et sur le sens de la réception de la Sainte Communion, le Pain de Vie.

Cette lettre s’articule autour de quatre points essentiels :

  1. La gravité du mal de l’avortement : La science enseigne que la vie humaine commence dès la conception. La suppression de la vie par avortement blesse profondément la femme et détruit le fondement d’une société juste ; c’est une « priorité prééminente » parce qu’elle viole le droit à la vie, fondement de tous les autres droits. En tant que catholiques, nous devons être une voix pour les sans-voix et les impuissants ; il n’y a personne plus vulnérable qu’un enfant dans le ventre de sa mère.
  2. Coopération au mal moral : qui porte la culpabilité de l’avortement quand il est commis ? Ce n’est jamais uniquement l’acte de la mère. Ceux qui tuent ou aident à tuer l’enfant sont directement impliqués dans l’accomplissement d’un acte gravement mauvais. Celui qui fait pression sur la mère pour qu’elle avorte ou l’encourage à le faire, celui qui paie pour l’avortement ou apporte une aide financière à des organisations qui pratiquent des avortements, ou celui qui soutient des candidats qui font progresser des lois en faveur de l’avortement, coopère également à un degré divers à un mal moral grave.
  3. La signification du choix de recevoir la Sainte Eucharistie : l’Église enseigne de façon constante depuis 2000 ans que ceux qui reçoivent l’Eucharistie professent publiquement leur foi catholique et s’efforcent sérieusement de vivre selon les enseignements moraux de l’Église. Ceux qui rejettent l’enseignement de l’Église sur le caractère sacré de la vie humaine et ceux qui ne cherchent pas à vivre en accord avec cet enseignement se placent en contradiction avec la communion de l’Église, et ne devraient donc pas recevoir le sacrement de cette communion, la Sainte Eucharistie. Nous manquons tous à nos devoirs de diverses manières, mais il y a une grande différence entre s’efforcer de vivre selon les enseignements de l’Église et rejeter ces enseignements.
  4. Les responsabilités des catholiques dans la vie publique : il ressort des trois points ci-dessus que les catholiques qui jouent un rôle important dans la vie publique ont la responsabilité particulière de témoigner pleinement de l’enseignement de l’Église. En plus de leur propre bien spirituel, il y a aussi le danger du scandale : c’est-à-dire que par leur faux témoignage, d’autres catholiques peuvent en venir à douter de l’enseignement de l’Église sur l’avortement, la Sainte Eucharistie, ou les deux. Cela devient de plus en plus difficile à notre époque.

Nous sommes tous appelés à la conversion, et non seulement les catholiques tenant une position en vue dans la vie publique. Comprenons ce qui est en jeu ici et travaillons ensemble à la construction d’une culture de vie. À ceux qui ont besoin d’entendre clairement ce message : Détournez-vous du mal et retournez chez vous dans la plénitude de votre foi catholique. Nous vous attendons les bras ouverts pour vous accueillir à nouveau avec joie.

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