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Lettre au journal Le Soleil sur la maternelle à quatre ans : respecter l'enfance et les parents

Sur le site du journal Le Soleil du 30 octobre 2012, cette très belle lettre:

 

 

 

 

À l'heure où le Parti québécois apparaît déterminé à poursuivre son projet d'imposer l'école précoce à tout enfant - ayant pourtant été fortement dénoncé en 1997 alors qu'il tentait d'imposer l'école maternelle à temps plein pour tous les enfants de cinq ans -, je ne puis que déplorer, aujourd'hui, son intention d'imposer la garderie/école à tous les enfants de quatre ans. À mon avis, cela indique un grave mépris du droit de l'enfant de vivre son enfance en paix. C'est bien ce que nous rappelait en 1981, l'infirmière et thérapeute Barbara Leahy Shlemon, dans son ouvrage remarquable Vivre la guérison intérieure. Elle écrivait: «La société ne permet plus à l'enfant la conduite insouciante et spontanée qui le caractérisait autrefois. »

Ce dont a besoin l'enfant de quatre ans, je devrais dire de moins de six ans, c'est de dormir selon son rythme, de flâner et jouer librement dans le milieu intime de son foyer, de préférence sous la surveillance attentive de sa mère, de sentir, penser et agir librement, de questionner sa mère et son père sur des questions intimes et profondes de la vie, de recevoir des réponses brèves, vraies et adaptées à son âge, de se promener en compagnie de ses parents, main dans la main. Bref, de connaître et de goûter la vie familiale et d'y recevoir les premiers éléments essentiels d'humanité.

Il y a des lois de la vie qui sont incontestables. L'une d'elles, nous l'oublions trop souvent, est que «le temps ne respecte pas ce que l'on fait sans lui». Pour comprendre l'exigence relative au droit de l'enfant de vivre en paix son enfance, il faudrait que nous retrouvions la raison d'être de la famille, école de la vie, et que nous exigions de notre gouvernement les conditions essentielles pour que les parents puissent assumer leur mission avec amour et compétence.

Il faudrait aussi avoir le courage de remettre en valeur le rôle complémentaire de la femme et de l'homme au sein de notre société. De plus, il faudrait reconsidérer le rôle de la mère au foyer si dévalorisé face à la séduction d'une profession féminine.

 

Si le ministère de la Famille adoptait ces objectifs pour un monde beau, meilleur et en santé, j'en serais ravie!

Solange Lefebvre-Pageau, inf. M. Sc.

Fondatrice et directrice du Centre de recherche et d'éducation à la vie familial

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