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Leslyn Lewis plus de voix mais moins de points que MacKay et O’Toole au 2e tour, 12 % refusent de choisir entre Mackay et O’Toole


(De gauche à droite et de haut en bas) Derek Sloan, Erin OT'oole, Peter MacKay et Leslyn Lewis.

Par Pour une école libre au Québec

Voici les résultats (en anglais, nous sommes au Canada...) de l’élection à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC).

Quelques impressions :

  • La conservatrice sociale Leslyn Lewis aurait bénéficié d’un seul entretien (moins de 2 minutes) à l’antenne de la CBC/Radio-Canada pendant cette campagne.
  • Cette femme noire termine très fort, plus particulièrement dans l’Ouest (voilà qui met à mal quelques préjugés des gens qui pensent pour nous dans les médias avec nos impôts).
  • Leslyn Lewis a eu plus de voix (60 316) que Peter MacKay (54 165) et Erin O’Toole (56 907), le transfert des voix de Sloan, autre conservateur social, vers Lewis étant très fort (plus de 63 %). Malheureusement pour elle, le système de points (par circonscription) a plus profité aux deux candidats de l’aile progressiste du PCC.
  • Quelque 21 201 électeurs (soit 12 %) n’ont pu se résoudre à choisir entre les deux candidats progressistes à la chefferie. Il semble donc que le mot d’ordre donné par les instances de mouvement comme Campagne Québec-Vie ou Richard Décarie ait été en grande partie suivi. Rappelons que Richard Décarie a été éliminé d’autorité, sans explication, de la liste des candidats par la machine du parti bien qu’il ait amassé l’argent et les signatures nécessaires...

Quant à la couverture de la SRC de la course à la chefferie...

Rappelons d’abord que le réseau gouvernemental est obligé (par sa constitution) de couvrir ce scrutin, mais qu’elle n’a quasiment pas couvert la campagne conservatrice (la CBC et la SRC ensemble auraient fait un entretien de moins de 2 minutes avec Leslyn Lewis, rien avec Derek Sloan). Au début de la campagne, ces réseaux gouvernementaux ont surtout parlé de leurs deux favoris : le progressiste MacKay et le centriste O’Toole, ensuite ils ont nettement plus parlé des démocrates aux États-Unis.

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La SRC a donc réuni un panel représentatif à sa façon. Tous pensent grosso modo la même chose, même l’ancien sénateur du parti conservateur Michael Fortier sélectionné à cet effet. Tous sont opposés aux candidats de droite Leslyn Lewis et Derek Sloan, les appelant « rétrogrades » et « marginaux », alors qu’ils réunissent plus de 40 % des voix ! (70 295 voix sur un total 174 404) Les panellistes et le journaliste ne cachent nullement leur préférence pour les deux candidats de l’aile progressiste du parti.

Patrice Roy trouve des vertus « modernes » (c’est son mot fétiche, il le répétera plusieurs fois) pour décrire Leslyn Lewis : elle est noire, femme et née à l’étranger. Il adopte le prisme communautariste des démocrates américains et du Parti libéral du Canada, sans s’en rendre compte sans doute. Malheureusement, Leslyn Lewis aurait pour le journaliste de mauvais penchants « traditionnels », profamille, antiavortement qui ternissent son image « moderne » de femme de couleur.

Devant, les bons résultats de ces candidats conservateurs au premier tour et devant la possibilité que Leslyn Lewis élimine un des candidats progressiste et centriste avec un bon report des voix des électeurs de Sloan, Patrice Roy reste bouche bée. Michael Fortier disparaît de l’écran. Les autres panellistes encaissent le coup, l’air grave.

Patrice Roy ne comprend pas comment ces deux « rétrogrades » ont pu amasser 2,5 millions de dollars en contribution, alors que ces candidats n’ont aucune exposition médiatique (la SRC/CBC a tout fait dans ce sens !), toute cette organisation conservatrice aurait lieu de manière souterraine, sous le radar de Radio-Canada. On sent un frisson (complotiste ?) passer à l’antenne devant la menace occulte de ces rétrogrades qui osent encore troubler cette course (40 % du vote des membres) mais que l’ancien sénateur Michael Fortier voudrait tant voir chassés du Parti progressiste du Canada, pardon le Parti conservateur du Canada.

Radio-Canada : 1,2 milliard de dollars par an pour ne pas être informés correctement.

Panel libéralo-progressiste de la SRC ne réussit pas à cacher sa partialité.



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