Justin Trudeau.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pete Baklinski/LifeSiteNews
29 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Avec l’élection à la direction du parti libéral dans un peu plus d’un mois, le 9 mars, les Canadiens examinent les six candidats et se demandent s’ils apporteront un changement au parti libéral ou s’ils perpétueront l’héritage radical du premier ministre Justin Trudeau.
Les six candidats au poste de chef du parti libéral et, par conséquent, au poste de premier ministre, sont les suivants : Mark Carney, Chrystia Freeland, Karina Gould, Jaime Battiste, Frank Baylis et Ruby Dhalla.
Bien que tous les candidats susmentionnés promettent de redresser le Parti libéral, leurs politiques, passées et proposées, ne diffèrent guère de l’agenda radical, anti-vie et mondialiste adopté par le gouvernement Trudeau.
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Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre
Carney semble être le favori pour la direction du Parti libéral, car de nombreux médias grand public le présentent tacitement comme une solution pour les Canadiens, et de nombreux députés soutiennent sa campagne.
Cependant, comme LifeSiteNews l’a précédemment rapporté, l’histoire de Carney suggère qu’il serait une version encore plus radicale de Trudeau.
Bien que son expérience professionnelle impressionnante le fasse certainement monter dans l’estime des Canadiens, surtout en comparaison avec la carrière prépolitique de Trudeau en tant que professeur de théâtre, l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, comme Trudeau, soutient ouvertement l’avortement, l’agenda LGBT et de nombreuses politiques fiscales et budgétaires du gouvernement Trudeau, telles que la taxe sur le carbone.
Le soutien de M. Carney aux réglementations énergétiques va même plus loin que celui de M. Trudeau, le candidat ayant déjà critiqué le premier ministre pour avoir exempté l’huile à chauffage de la taxe sur le carbone.
M. Carney est également un partisan de longue date du Forum économique mondial mondialiste et il a assisté à la tristement célèbre conférence annuelle à Davos, en Suisse, pas plus tard qu’en janvier 2023.
M. Carney utilise régulièrement les médias sociaux pour plaider en faveur de la réalisation d’objectifs énergétiques dits « net zéro » et a même demandé à son équipe d’empêcher plusieurs journalistes indépendants d’assister à la conférence de presse qu’il a tenue pour annoncer sa candidature à la tête du parti libéral.
L’ancienne vice-première ministre Chrystia Freeland
La candidature de Chrystia Freeland à la tête du parti libéral a surpris beaucoup de monde, car elle a suivi de près sa démission du cabinet Trudeau.
Mme Freeland est peut-être plus connue à l’échelle internationale pour sa réponse musclée aux manifestants anti-mandat de vaccination du Convoi pour la liberté : ministre des Finances à l’époque, elle a ordonné aux institutions financières de geler les comptes bancaires des Canadiens qui avaient participé ou fait des dons à la manifestation.
La députée pro-avortement, pro-LGBT et pro-euthanasie a reçu un « feu rouge » de Campaign Life Coalition pour avoir soutenu des projets de loi anti-vie et anti-famille tout au long de sa carrière.
Mme Freeland, tout comme M. Carney, entretient également des liens étroits avec le Forum économique mondial, l’ancien dirigeant du FEM, Klaus Schwab, l’ayant félicitée à titre personnel.
Il est intéressant de noter qu’au moment où Mme Freeland a annoncé sa candidature libérale, son profil a été retiré du site du Forum économique mondial. En outre, la majorité des posts Instagram de Mme Freeland ont été retirés de la vue du public.
Beaucoup ont spéculé en ligne sur la raison de ces actions, certains suggérant que Mme Freeland souhaite prendre ses distances avec le groupe massivement critiqué.
Les critiques ont souvent souligné l’association de Mme Freeland avec le Forum économique mondial lorsqu’elle était ministre des Finances et vice-première ministre, car elle était connue pour promouvoir des politiques approuvées par l’organisation mondialiste, telles que la taxe carbone et la censure en ligne.
L’ancien Leader du gouvernement à la Chambre des communes Karina Gould
Karina Gould, fervente militante de l’avortement, est peut-être surtout connue pour avoir dit aux femmes américaines qu’elles pouvaient venir avorter au Canada après l’annulation par la Cour suprême des États-Unis de l’arrêt Roe v. Wade en 2022.
Gould est également connu pour son plaidoyer permanent en faveur des médias financés par l’État, ce qui, selon les critiques, transforme des organes d’information censés être impartiaux en véritables organes de propagande pour l’État.
Dans un exemple datant de septembre, Gould a demandé aux journalistes des grands médias de « scruter » le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, qui a accusé à plusieurs reprises les médias financés par l’État d’être à la solde des libéraux.
Mme Gould a également affirmé que la promesse de M. Poilievre de supprimer le financement de médias tels que la Société Radio-Canada empêcherait les Canadiens d’accéder à des informations importantes, ignorant le fait que la propre législation des libéraux, pour laquelle elle a voté, bloque tout accès aux contenus d’information sur Facebook et Instagram.
Le député Jaime Battiste
Comme tous les membres du Parti libéral, Jaime Battiste est favorable à l’avortement, aux LGBT et à l’euthanasie, et a voté à plusieurs reprises contre des lois visant à protéger les personnes vulnérables.
Les registres de vote montrent qu’en 2021, M. Battiste s’est opposé à un projet de loi visant à protéger les enfants à naître contre les avortements sélectifs en fonction du sexe. Le même mois, il a voté en faveur du projet de loi C-6, qui permet d’emprisonner des parents pour une durée maximale de cinq ans s’ils refusent de nier le sexe biologique de leurs enfants atteints de confusion sexuelle.
En outre, M. Battiste a rejeté une motion visant à condamner les incendies criminels et les actes de vandalisme perpétrés contre des églises à travers le Canada. En octobre 2023, un député conservateur a présenté une motion visant à dénoncer l’incendie criminel et le vandalisme de 83 églises canadiennes, en particulier celles des communautés autochtones.
Cependant, M. Battiste a proposé d’ajourner la réunion plutôt que de discuter de la motion, en déclarant : « J’aimerais demander l’ajournement du débat sur cette question si c’est ce que nous pouvons faire, afin que nous puissions entendre le reste de l’étude, mais si nous devons le faire, alors je préférerais en discuter à huis clos parce que cela a le don de déclencher beaucoup de gens qui sont passés par les pensionnats et les choses qu’ils traversent. »
Le gouvernement libéral est connu pour être extrêmement indulgent dans sa rhétorique lorsqu’il s’agit d’attaques contre des églises catholiques, M. Trudeau ayant même déclaré qu’un tel comportement était « compréhensible » même s’il était « inacceptable et mauvais ».
L’ancien député Frank Baylis
Baylis a été député libéral en 2015, mais a choisi de ne pas se représenter en 2019. Maintenant, il lance son chapeau dans l’arène en tant que candidat à la chefferie du parti libéral.
Lorsqu’il était député, M. Baylis était un fervent partisan de l’avortement. En 2016, il a voté contre un projet de loi conservateur visant à protéger les enfants à naître et les femmes enceintes de la violence.
Il est intéressant de noter que Baylis est l’ancien propriétaire de la société Baylis Medical Company de Montréal, qui a obtenu un contrat gouvernemental de 282,5 millions de dollars pendant la « pandémie » de COVID pour des ventilateurs désormais « inutiles ».
L’ancienne députée Ruby Dhalla
Ruby Dhalla a siégé à la Chambre des communes de 2004 à 2011. Pendant son mandat, elle a voté en faveur de la légalisation du « mariage homosexuel », arguant qu’il s’agissait d’un « droit » en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.
Il est intéressant de noter que Mme Dhalla, née de parents immigrés indiens, a promis d’expulser les immigrés clandestins et de « s’attaquer aux trafiquants d’êtres humains ». La position de Mme Dhalla la distingue des autres candidats libéraux sur cette question.
Bien que Mme Dhalla se présente comme une « outsider », elle a œuvré, en tant que députée, en faveur de l’avortement au Canada, en votant contre la législation visant à protéger les bébés de la violence dans l’utérus.
En conclusion
Il semble que, quelle que soit la personne choisie comme prochain dirigeant des libéraux, le parti restera un parti qui se targue d’être pro-avortement, pro-LGBT, pro-euthanasie et d’avoir une vision mondialiste.
Bien que M. Trudeau soit responsable de l’état actuel du parti libéral, il semblerait qu’avec ces six candidats, le parti ait toujours l’intention d’appliquer les mêmes politiques.
S’il est vrai que les erreurs politiques de M. Trudeau — entre autres l’invitation au Parlement d’un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale allié aux nazis — ont contribué à sa baisse de popularité, il semble que les politiques à l’origine de ces erreurs ne soient pas les siennes, mais celles du parti libéral lui-même.
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