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Les républicains réintroduisent un projet de loi exigeant de donner des soins aux bébés ayant survécu à un avortement

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik

17 janvier 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le sénateur républicain James Lankford (OH) a réintroduit le Born-Alive Abortion Survivors Protection Act (BAASPA) au Sénat américain jeudi, dans l’espoir d’obtenir un vote pour appliquer l’interdiction de l’infanticide au tout début de la présidence Trump.

La loi BAASPA exigerait que les nouveau-nés ayant survécu à un avortement bénéficient du « même degré de compétence professionnelle, de soins et de diligence » que ceux qui auraient été prodigués à la suite d’une naissance prévue, puis qu’ils soient « immédiatement transportés et admis à l’hôpital ». Les médecins contrevenants risquent jusqu’à cinq ans de prison, et ceux qui vont au-delà de la négligence délibérée et commettent un « acte manifeste » pour tuer le nouveau-né seront punis en vertu de la loi fédérale actuelle sur le meurtre.

Il y a vingt ans, le Congrès a techniquement interdit l’infanticide à l’échelle nationale, à l’unanimité, en adoptant la loi fédérale sur la protection des enfants nés vivants (BAIPA). Mais cette loi ne prévoyait pas de sanctions ni de mécanismes d’application, ce que la loi BAASPA est censée corriger.

« Aucun enfant ne devrait se voir refuser des soins médicaux simplement parce qu’il n’est pas désiré », a déclaré M. Lankford. « Aujourd’hui, si une procédure d’avortement échoue et qu’un enfant naît vivant, les médecins peuvent simplement ignorer le bébé qui pleure sur la table et le regarder mourir lentement par négligence. Ce n’est pas un avortement, c’est un infanticide ».

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Bien qu’ils aient laissé la loi BAIPA entrer en vigueur sans contestation en 2002, les démocrates sont devenus depuis lors beaucoup plus extrémistes en matière d’avortement et ont constamment voté contre la loi BAASPA au cours de la dernière décennie. Les républicains contrôlent aujourd’hui les deux chambres du Congrès, mais il leur faudrait convaincre une poignée de démocrates du Sénat de franchir la ligne de démarcation pour franchir le seuil des 60 votes d’obstruction.

Un autre point d’interrogation est le retour du président Donald Trump, qui, au cours du dernier cycle électoral, s’est radicalement éloigné du bilan pro-vie de son premier mandat, et déclare désormais s’opposer aux restrictions fédérales en matière d’avortement et souhaiter que la légalité de cette pratique soit décidée au niveau de chaque État. M. Trump et son vice-président, J.D. Vance, ont tous deux également critiqué les démocrates pour leur absolutisme sur la question, y compris leur défense de l’infanticide, ce qui, espèrent les pro-vie, signifie que M. Trump serait au moins ouvert à la signature d’une législation sur l’infanticide.

Les démocrates et les promoteurs de l’avortement justifient leur opposition à BAASPA en affirmant que la législation existante est suffisante pour rendre l’infanticide virtuellement inexistant. En réalité, « bien que les États-Unis n’enregistrent pas de données fiables sur les survivants de l’avortement, nous avons estimé, grâce aux extrapolations du gouvernement canadien, que 1 734 enfants naissent vivants après une procédure d’avortement ratée chaque année aux États-Unis », déclare le réseau des survivants de l’avortement (Abortion Survivors Network). « En d’autres termes, environ 2 avortements sur 1 000 aboutissent à une naissance vivante. Après 49,5 ans de Roe v Wade, 85 817 bébés ont vécu une procédure d’avortement ».

En septembre 2024, le Family Research Council (FRC) a écrit : « Les statistiques des rapports d’avortement de neuf États montrent qu’au moins 277 enfants ont survécu à l’avortement depuis 2006. » Seuls huit États exigent la communication de telles données, et il n’existe pas d’exigences fédérales en la matière, ce qui garantit que le chiffre réel est plus élevé. Plusieurs anciens responsables de l’industrie de l’avortement et spécialistes de la politique ont déclaré au Congrès ou admis sous serment que les infanticides après des avortements ratés se produisent en dehors des chiffres officiels.

En septembre 2024, seuls 18 États avaient des lois exigeant des soins médicaux pour les nourrissons nés vivants après une tentative d’avortement, selon le FRC, laissant les avorteurs libres de commettre un infanticide dans la majorité du pays.

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