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Les partisans de l’avortement se disent favorables à l’infanticide et au choix d’avorter « cent fois »

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

La bataille au sujet de l’avortement a visiblement laissé le pays divisé. Les législateurs pro-vie ont adopté des lois pour sauver des vies, tandis que les législateurs pro-avortement ont travaillé pour étendre l’avortement aussi rapidement que possible. Dans certains cas, comme en Californie et dans le Maryland, cela a même conduit à des projets de loi contenant un langage qui, selon de nombreux experts juridiques, ouvrent des brèches pour l’infanticide légal. On peut se demander jusqu’où les militants de l’avortement sont prêts à aller pour protéger le meurtre d’enfants à naître — et à en juger par une vidéo, la réponse est inquiétante.

Savanah Hernandez est une créatrice de contenu conservatrice, connue pour sa série d’entretiens Sav Says où elle s’entretient avec les gens qu’elle rencontre dans la rue. Dans un épisode récent, Savanah Hernandez a interrogé plusieurs personnes sur leurs réactions au projet de loi californien AB 2223, surnommé « infanticide ». Si les soi-disant vérificateurs de faits ont nié que le projet de loi légaliserait l’infanticide, il n’en reste pas moins que, tel qu’il est rédigé, le projet de loi protège les femmes et toute personne qui les assiste contre les poursuites pour mort périnatale, c’est-à-dire la mort d’un enfant hors de l’utérus, jusqu’à l’âge d’un mois (tel que défini par la loi de l’État de Californie).

Si cette perspective peut sembler offensante, la vidéo d’Hernandez montre qu’il n’en est rien.

« Je préfère donc que la plupart des femmes prennent leur décision à huit semaines, mais si — je suis également en faveur de 10 mois hors de l’utérus », dit le premier homme à Hernandez. Visiblement stupéfaite, Hernandez a répondu : « Donc, vous pensez que les bébés devraient être avortés 10 mois après leur naissance ? » L’homme a répondu : « Si, si la mère le veut, oui. »

Lors de l’entrevue suivante, Hernandez était avec deux femmes qui n’hésitaient pas à proférer des injures. « Je pense que... f*** ces enfants », a dit la première femme en riant. « Si vous voulez avorter à un stade avancé, c’est comme vous voulez. Vous savez, j’ai eu un avortement aussi, et c’est — c’était mon choix, et je suis heureuse d’avoir eu ce choix. »

La deuxième femme a ensuite ajouté : « Si vous parlez de ce qui se passe après la naissance... Ce n’est pas considéré comme un avortement », a-t-elle dit. « Vous pouvez chercher avortement dans le dictionnaire. »

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« Est-ce que ce serait considéré comme un meurtre à ce moment-là ? » a réagi Hernandez.

« Hum, je veux dire, si quelqu’un — si quelqu’un devait, hum, vous savez, abandonner l’enfant dans une benne à ordures, ils seraient — et on en a trouvés, oui, il serait accusé », a-t-elle dit, pendant que la première femme faisait la grimace. « Il y a des cas réels où cela se produit. C’est de la négligence envers les enfants. Et, hum, toute personne qui met son enfant en danger, je pense qu’il devrait y avoir définitivement, comme, des choses mises en place pour s’assurer que les enfants sont en sécurité. »

Mais cette prise de position ne l’a pas empêchée de soutenir le meurtre des enfants avant la naissance. « Tout ce qui est, vous savez, avant la naissance, si cela implique, euh, l’arrêt d’un fœtus, euh, c’est considéré comme un avortement. Je le soutiens à 100 % », a-t-elle poursuivi. « J’ai moi-même eu recours à l’avortement et je ne suis pas une mauvaise personne parce que j’ai fait le choix qui était bon pour moi et maintenant j’ai une vie que j’apprécie. Et je ne reviendrais pas en arrière. »

Hernandez a ensuite demandé aux femmes si elles se feraient avorter à nouveau, ce à quoi elles ont toutes deux répondu avec force.

« Oui ! » a répondu la première femme. « 100 fois. Je le ferais plusieurs fois. »

« 100 %, ouais », a répondu la deuxième femme. « Jusqu’à ce que je me sente prête à être parent, c’est le choix que je continuerai à faire ».

La vidéo passe ensuite à un autre couple de femmes, Hernandez expliquant que l’AB 2223 permet aux femmes de négliger un nourrisson pendant sept jours jusqu’à sa mort, et leur demandant ce qu’elles en pensent. « Ouais... Je veux dire, je pense que, je — je suis d’accord », a dit la première femme. « Je pense que tout ce qui peut aider les femmes et les aider à réaliser leurs rêves, de quelque manière que ce soit, est... toute action visant à aider les femmes nous aide tous. »

Aussi choquantes que soient ces déclarations, elles ne sont pas inattendues. Il n’est pas rare que les partisans de l’avortement plaident encore plus en faveur de l’infanticide, affirmant que les enfants ne sont pas vraiment des êtres humains avant un certain stade de développement — et qu’il est donc acceptable de les tuer.

Le bioéthicien finlandais Joona Räsänen, par exemple, a soutenu dans une revue médicale que les parents ont le « droit » de tuer leurs enfants après la naissance. Deux bioéthiciens australiens ont également suscité l’indignation internationale lorsqu’ils ont proposé « l’avortement après la naissance », écrivant que « le simple fait que quelqu’un soit un être humain n’est pas en soi une raison de lui attribuer le droit à la vie ». Le célèbre bioéthicien Peter Singer a également plaidé en faveur de l’infanticide, notamment pour les bébés handicapés.

Il n’est pas difficile de voir comment on passe de l’avortement à l’infanticide. Une fois que l’on commence à dévaloriser et à déshumaniser certaines vies, il devient de plus en plus facile de les dévaloriser et de les déshumaniser toutes.



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