Alfie Evans et ses parents.
Il s'agit d'un cas similaire à celui du petit Charlie Gard et risquant de finir de même. Le petit Alfie Evans est atteint d'une maladie neurodégénérative inconnue, qui serait intraitable d'après l'hôpital qui voudrait lui retirer le respirateur artificiel lui permettant de vivre. Ses parents désire pouvoir l'emmener dans un autre hôpital qui continuerait de le soigner et qui lui ferait un diagnostique plus poussé. L'affaire s'est rendue jusqu'à la Cour européenne des droits de l’homme qui a refusé d'examiner le cas — NDLR
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie
Liverpool, Angleterre, 29 mars 2018 (LifeSiteNews) — Le père d’un garçon de 22 mois, que la Cour européenne laisse mourir, affirme qu’on lui fait du chantage dans le but d’enlever la vie à son fils.
Dans un message publié jeudi sur Facebook, Thomas Evans a déclaré que le personnel de l’England’s Alder Hey Children’s Hospital en Angleterre ne le laisserait pas prendre Alfie Evans dans ses bras jusqu’à ce qu’il accepte qu’on retire le ventilateur à son fils.
« Je viens juste d’amener ma sœur et mon petit frère dans la chambre d’Alfie pour lui donner du temps pour recevoir des câlins, dit Evans, et on m’a dit que ma famille ne pourra pas tenir mon fils tant que je n'aurai pas discuté à propos de retirer le ventilateur avec les consultants et que nous ne serons pas parvenu à un accord. »
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Photo récente d’Alfie Evans, les yeux ouverts et suçant sa suce.
Photo : Thomas Evans/Facebook
Aucun autre membre de la famille ne le peut, ajoute le message, y compris le cousin d’Alfie, âgé de 12 ans, qui était dans la pièce lorsque la famille a reçu l’ultimatum.
« Nous sommes soumis à un chantage pour la mort de notre fils », écrit le parent lésé. « Faisons en sorte que ce message soit vu par le monde et que l’on prenne conscience de cette injustice. »
La Cour européenne a rejeté hier [28 mars 2018] l’appel final dans la lutte pour sauver la vie du bébé Alfie Evans, comme l’a rapporté LifeSiteNews.
Un comité de trois juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), sis à Strasbourg, a jugé que l’appel de Tom Evans et Kate James pour emmener leur fils de 22 mois à l’étranger afin de recevoir des soins médicaux était « irrecevable » et que les droits de l’enfant garantis par la Convention européenne des droits de l’homme n’étaient pas violés.
Le comité d’une cour européenne a également rejeté la demande des parents de bloquer une décision d’une Haute Cour permettant aux médecins de retirer le respirateur artificiel d’Alfie. L'Alder Hey Children’s Hospital où le bébé se trouve, est situé en Angleterre. Cet hôpital dit que l’enfant a une « maladie neurodégénérative catastrophique et incurable » qu’il serait « futile » de continuer à traiter. Les parents d’Alfie se battent pour avoir le droit de l’emmener à l’hôpital pédiatrique Bambino Gesu de Rome pour d’autres soins.
L’hôpital Bambino Gesu, un établissement lié au Vatican, avait offert pour Alfie des soins palliatifs complets, y compris la ventilation. Au moment d’écrire ces lignes, une campagne de financement participatif lancé pour couvrir le voyage avait atteint 85 % de son objectif de 100 000 £.
Le père du bébé, Thomas Evans, a déclaré que son fils avait « été abandonné de manière honteuse par le système ».
Comme LifeSiteNews l’a déjà rapporté, la vidéo prise par les parents d’Alfie montre l’enfant « très vivant », réagissant aux stimuli comme la lumière et la voix de son père, et faisant preuve d’une variété d’activités y compris des bâillements et des étirements.
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