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Les mini chambres à gaz conçues pour l’euthanasie mettent mal à l’aise même les partisans du suicide assisté

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie

7 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Le titre du Scottish Daily Express résume succinctement la réaction à une invention récente du médecin australien Dr Philip « Death » Nitschke : « Scandale : un scientifique soutient un projet de chambre à gaz pour l’Écosse ». Nitschke est devenu célèbre ces dernières années en raison de la promotion très médiatisée de ses « nacelles de mort à faire soi-même », des capsules hermétiques dans lesquelles les suicidaires peuvent s’enfermer et libérer un gaz d’azote qui les assomme en soixante secondes et les tue en dix. La mort n’est pas aussi rapide que la méthode de l’injection létale, mais elle a l’avantage d’éviter l’intervention d’autres personnes.

L’année dernière, M. Nitschke a commercialisé pour la première fois ses nacelles de mort « Sarco » en Suisse, pays qui se prête particulièrement bien au « tourisme du suicide », où les gens peuvent se rendre pour se faire tuer dans diverses stations thermales créées à cet effet. « Sarco » est l’abréviation de « sarcophage », mais l’appareil est conçu pour ressembler à un vaisseau spatial afin de symboliser le départ vers une nouvelle « destination », comme l’a fait remarquer un fournisseur suisse de services de suicide. Les sarcophages ont été exposés aux Pays-Bas et en Allemagne, mais n’ont été utilisés qu’en Suisse. M. Nitschke espère que ses nacelles de mort deviendront largement disponibles grâce à des modèles téléchargeables et à l’impression en trois dimensions.

Voici maintenant qu’il défend son invention imprimée en 3D auprès des Écossais. En effet, il a écrit au député libéral démocrate Liam McArthur, qui promeut un projet de loi sur le « suicide assisté », que ses nacelles élégantes « conduisent à une mort paisible, voire euphorique ». Il n’a pas précisé qu’il s’agissait d’une simple supposition, car il n’a manifestement pas testé lui-même la capsule. Les militants anti-euthanasie tels que le Dr Gordon Macdonald de Care Not Killing ont réagi avec horreur, notant que « les gens ordinaires seront choqués et consternés par la tentative de Philip Nitschke de faire pression pour l’utilisation de sa chambre à gaz personnelle si l’Écosse légalise le suicide assisté et l’euthanasie ».

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La réaction aux coques de suicide du Dr Death a été en grande partie une réaction d’horreur et, compte tenu de la popularité généralisée des lois légalisant le suicide assisté et l’euthanasie, je me demande pourquoi. Peut-être n’est-ce pas simplement la « démocratisation de la mort », que Nitschke proclame comme son objectif, mais la méthode technocratique et inhumaine utilisée. Durant les décennies qui se sont écoulées entre le régime d’euthanasie de l’Allemagne nazie et la décision fatidique des Pays-Bas, en 2001, de recommencer à tuer certains de ses citoyens, ces pratiques ont été rejetées parce que nous avions vu où elles mèneraient. Les petites chambres à gaz de Nitschke, en dépit de leur conception élégante et de leur ambiance brillante, ont toujours un aspect et un sentiment fondamentalement sinistres. Notre culture a adopté le suicide assisté, mais les chambres à gaz sont encore un pas trop loin.

Il est difficile de dire combien de temps cette résistance instinctive va durer, cependant. Après tout, la pionnière canadienne de l’euthanasie, Dr Ellen Wiebe, qui est également avorteuse, était prête à se faufiler dans une maison de retraite juive orthodoxe de Vancouver avec son matériel de mise à mort sur elle pour administrer une injection létale à un patient contre la volonté de l’institution, ce qui a terrifié bon nombre des survivants de l’Holocauste qui vivaient là et dont les souvenirs sombres et affreux de telles pratiques étaient encore vivaces en eux. Lorsque le cadavre — et le rôle de Wiebe dans le décès — a été découvert, elle s’est montrée impénitente, déclarant que sa mission clandestine dans la maison de retraite juive était la bonne chose à faire. Les journalistes qui ont couvert l’affaire étaient visiblement mal à l’aise, sans toutefois pouvoir expliquer pourquoi.

Je pense que cela a probablement beaucoup à voir avec le fait que les chambres à gaz faites par soi-même et les injections létales dans les maisons de retraite juives sont un rappel désagréable de ce qui s’est passé la dernière fois que nous étions à l’aise avec de telles pratiques.



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