Michael Del Grande.
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
Ce rapport est un résumé du quatrième jour d’audience au tribunal de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (OEEO) contre le conseiller scolaire du Toronto Catholic District School Board (TCDSB), Mike Del Grande, qui est persécuté pour sa défense de l’enseignement moral chrétien. Laissez-moi vous dire quelque chose...
Le quatrième jour a été un vrai casse-tête !
Vous trouverez ici un récapitulatif des accusations portées contre l’administrateur Del Grande.
Ce quatrième jour d’audience a eu lieu le 22 février et s’est concentré sur le témoignage et le contre-interrogatoire de Markus De Domenico, administrateur du quartier 2 du TCDSB, l’un des plus grands détracteurs de M. Del Grande.
Le témoin est-il crédible ?
Permettez-moi de vous donner une idée de ce « témoin vedette » de l’accusation...
Markus De Domenico est l’un des huit administrateurs hérétiques du conseil d’administration qui ont voté — en violation totale de l’enseignement moral catholique — en faveur de l’installation du drapeau de la fierté homosexuelle dans toutes les écoles catholiques de la Commission scolaire. Ce drapeau symbolise des modes de vie sexuels que l’enseignement de l’Église et les Saintes Écritures ont toujours considérés comme des péchés.
Les observateurs de longue date du TCDSB ont trouvé ironique que l’on compte sur De Domenico pour témoigner de la véracité des plaintes pour mauvaise conduite déposées contre Del Grande.
Pourquoi ceci est-il ironique ?
Parce que nous avons été trompés par les réponses qu’il a données sur son questionnaire électoral de 2018 afin d’obtenir le soutien de Campaign Life Coalition.
L’administrateur du quartier 2 a coché « oui » à la question du questionnaire du candidat de Campaign Life Coalition qui se lit comme suit : « Vous opposez-vous à l’enseignement de la théorie controversée et anti-scientifique de l’identité de genre dans les écoles ? »
M. De Domenico a également répondu « oui » à une question l’engageant à promouvoir « une fidélité totale à la foi et aux enseignements moraux de l’Église catholique » en ce qui concerne la pratique homosexuelle.
Cependant, presque immédiatement après sa victoire, il s’est publiquement rétracté de ces réponses catholiques orthodoxes.
En 2019, il a voté en faveur de la promotion de la théorie de l’identité de genre dans les écoles, en en faisant un « motif protégé » de non-discrimination, ce qui permettrait aux enseignants et aux étudiants de pratiquer le travestissement !
Alors s’il vous plaît, gardez cela à l’esprit lorsque vous lirez ce qui se passera ensuite…
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La carte du suicide a été jouée pour salir Del Grande
La vieille carte du suicide, qui a fait ses preuves au sein du lobby LGBT, a été brandie par le procureur de l’OEEO, Danielle Miller, pour salir Del Grande devant la commission judiciaire.
Tout au long de l’interrogatoire du témoin par l’accusation, une insinuation subtile a été faite selon laquelle les mots de la motion de Mike à propos de la « pente glissante » étaient si blessants qu’ils pouvaient causer du tort aux membres de la communauté LGBT vulnérables au suicide.
On avait l’impression que sa motion risquait de pousser les élèves du TCDSB qui s’identifient comme « transgenres » et « gays » à se suicider, ainsi qu’un nombre incalculable de personnes dans la société en général qui pourraient tomber sur la vidéo de la réunion !
Cette opération de dénigrement a été orchestrée en deux étapes. D’abord en diffusant un clip vidéo de la réunion du conseil d’administration du TCDSB du 7 novembre 2019, au cours de laquelle un militant gay et ancien élève, nommé Kyle Ianuzzi, délégué auprès des administrateurs en faveur de l’ajout de l’idéologie transgenre dans le Code de conduite du conseil d’administration.
L’activiste gay a ensuite raconté une histoire chargée d’émotion à propos d’un ami anonyme qui se serait suicidé, à cause, selon Ianuzzi, des enseignements bibliques de l’Église catholique sur le transgenrisme et l’homosexualité, et du fait que l’école n’acceptait pas ces modes de vie.
« Je vous ai imploré... comme étant une question de vie ou de mort... d’ajouter les termes Identité de genre, Expression de genre, État matrimonial et État familial à votre Code de conduite ».
« Je savais comment je m’identifiais et je savais qu’une politique reflétant les réalités des étudiants LGBTQ était précisément ce qui m’aurait aidé à faire face aux brimades que j’ai subies et aurait pu aider un autre étudiant que je connaissais et qui s’est suicidé parce qu’il ne pouvait pas faire face à sa famille, à son école et à sa foi. »
« ... Veuillez faire cela pour sauver des vies. »
De fausses prémisses promues ?
Ianuzzi n’a apporté aucune preuve de l’existence réelle de cet ami. Ni que le suicide était vraiment le résultat de l’enseignement biblique catholique. Ni qu’un environnement scolaire favorable au transgenrisme aurait permis de l’éviter.
Comment Ianuzzi pourrait-il être certain que le suicide tragique de son ami n’a pas été causé par des problèmes de santé mentale sous-jacents, des dépendances, des abus physiques ou sexuels ?
Iannuzzi n’étant pas psychologue, comment pourrait-il prétendre savoir tout ce qui se passe dans l’esprit d’une personne ou tout ce qui s’est passé dans sa vie ?
L’évaluation psychothérapeutique par un amateur, M. Iannuzzi, devrait être prise avec une bonne dose de scepticisme.
Cependant, en diffusant ce clip vidéo chargé d’émotion, l’avocat de l’OEEO a implanté dans l’esprit de la commission judiciaire la fausse idée qu’un environnement scolaire fidèlement chrétien est une cause de décès, et que Del Grande, en tant que défenseur d’un système authentiquement catholique, est également coupable par association.
Après avoir amadoué le jury en jouant la carte du suicide, l’avocat est passé à l’acte avec la deuxième étape.
Miller a diffusé un autre clip vidéo de la même réunion du conseil d’administration, dans lequel Mike Del Grande présente sa motion hyperbolique sur la pente glissante, quatre heures après la présentation de Ianuzzi.
Cette motion demandait l’ajout d’autres pratiques sexuelles déviantes dans le code de conduite, telles que la pédophilie et la bestialité. Mike a expliqué avec sarcasme : « Jésus aime tous ces gens ! Tous ces pauvres gens sont des enfants de Dieu, faits à l’image de Dieu, et ils ont besoin d’être reconnus ! »
Le procureur n’a pas mentionné l’intervalle de 4 heures entre l’exposé de Ianuzzi et la motion de Mike, ce qui a eu pour effet de déformer le contexte.
Elle a ensuite invité M. De Domenico à expliquer avec éloquence à quel point les termes de la motion de M. Del Grande étaient « préjudiciables » à M. Ianuzzi et à l’ensemble de la communauté LGBT.
Miller : « Quelle a été votre réaction en entendant l’amendement de M. Del Grande ? »
De Domenico : « ... Il y avait une certaine méchanceté... en gardant à l’esprit que les délégués s’étaient épanchés sur leur expérience, et même qu’un ami s’était suicidé, et puis, ce genre d’amendement mesquin qui incluait des actes criminels... »
Miller : « Quelles étaient vos préoccupations spécifiques à ce sujet ? »
De Domenico : « Ma première préoccupation était de savoir ce que pensaient les gens qui voyaient cela, à la fois dans la galerie et en ligne. C’était très perturbant pour moi. »
La tactique de manipulation a consisté à prendre la motion de Del Grande — une expérience de réflexion visant à démontrer que si l’on décide de « protéger » un mode de vie contraire à la morale chrétienne, des pressions peuvent s’exercer pour en inclure d’autres — et à la transformer, dans l’esprit des juges, en une attaque mesquine contre les personnes vulnérables au suicide.
Le suicide : une erreur fatale
La thèse défendue par Ianuzzi et l’accusation de l’OEEO, selon laquelle le TCDSB sauvera des vies en adoptant la théorie de l’identité de genre et en soutenant les élèves dysphoriques dans la croyance qu’ils sont « piégés dans le mauvais corps », est manifestement fausse.
C’est exactement le contraire qui est vrai.
Les recherches scientifiques évaluées par les pairs sur le sujet montrent clairement que la promotion de la théorie du genre dans les écoles catholiques ne peut qu’augmenter le taux de suicide, plus tard dans la vie, chez les élèves confus quant au genre.
L’étude la plus fiable au monde, une étude de cohorte suédoise parrainée par le gouvernement suédois, a suivi l’évolution de la santé des transsexuels post-opératoires sur une période de 30 ans.
Elle a révélé que les personnes ayant subi une opération de changement de sexe présentaient un taux de décès par suicide 19 fois plus élevé, 10 à 20 ans après l’opération, par rapport à la population générale.
Prenez ceci en considération.
Un taux de suicide multiplié par 19 signifie une augmentation de 1900 % !
Par conséquent, en exigeant de ses écoles qu’elles affirment l’identité transgenre des élèves (encourageant ainsi [l’usage] des bloqueurs de puberté et les hormones du sexe opposé), le TCDSB met beaucoup de ces enfants sur la voie d’une chirurgie de changement de sexe plus tard dans leur vie.
Cela pourrait conduire nombre d’entre eux à se suicider lorsqu’ils regretteront les changements irréversibles qu’ils auront apportés à leur corps.
Pour beaucoup d’entre eux, il s’agira de mutilations qu’ils souhaiteront n’avoir jamais commises.
La vérité est que le TCDSB sera peut-être responsable de la mise en sacs mortuaires de beaucoup de ces enfants lorsqu’ils regretteront les changements irréversibles qu’ils auront subis.
Et pas seulement les enfants. Le même risque de suicide existe pour le personnel dont on affirme la transition d’identité dans le sexe opposé.
Pour renforcer ce point, j’attire votre attention sur un procès qui se déroule en ce moment même devant les tribunaux canadiens et qui concerne une femme de 34 ans d’Orillia (Ontario), Michelle Zacchigna, qui a subi une détransition.
Elle poursuit les médecins et les psychologues qui l’ont immédiatement confortée dans son désir de devenir un homme et qui ont procédé à la modification permanente de sa voix et de son corps à l’aide d’hormones artificielles, à l’ablation de ses seins et de son utérus, la rendant incapable de porter des enfants.
Dans son action en justice, Michelle invoque une négligence médicale de la part des médecins qui n’ont pas diagnostiqué ou examiné les graves problèmes de santé mentale sous-jacents qui étaient à l’origine de sa détresse.
Voici quelle est la froide et dure réalité…
Mike Del Grande était le seul administrateur de ce conseil à agir pour sauver la vie des élèves dysphoriques du TCDSB, en s’opposant à l’introduction de la théorie du genre dans le code de conduite.
Arguments clés de la défense, contre-interrogatoire du témoin
Cette audience de six heures a comporté de nombreux autres développements très importants, y compris quelques « victoires » de l’avocat de Del Grande qui contribueront à former la base de sa défense si un appel devant un véritable tribunal s’avérait nécessaire.
Elle a également été marquée par des déclarations troublantes et paradoxales de l’administrateur De Domenico lors du contre-interrogatoire, qui ne manqueront pas de vous étonner.
Cependant, pour éviter d’alourdir ce rapport déjà long, je garderai ces développements pour une analyse complémentaire sur les audiences du tribunal de l’OCT du 22 février. Cette analyse sera bientôt disponible !
En attendant, je vous invite à faire un don, si vous le pouvez, au fonds de défense juridique de Mike, afin qu’il puisse continuer à défendre la foi chrétienne dans les écoles du TCDSB et à protéger nos enfants contre des idéologies insidieuses.