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Les médias canadiens continuent de dissimuler l’horreur de la mutilation des enfants au nom du « genre »

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

9 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Au Royaume-Uni, une interdiction nationale des bloqueurs de puberté pour les mineurs a été confirmée par la plus haute Cour du pays. Aux États-Unis, 26 États ont interdit les « traitements » de changement de sexe pour les mineurs.

Au Canada, une seule province — l’Alberta — a suivi le mouvement, et les activistes transgenres se battent bec et ongles pour empêcher l’ouverture d’un débat national sur les changements de sexe pour les enfants. Ils reconnaissent que pour maintenir leur emprise sur les politiques publiques, ils doivent contrôler le discours public — et la censure est le seul moyen d’y parvenir.

La pièce à conviction est le groupe militant transgenre « Fairy Godparents, London & Area », qui « riposte » (selon les termes de CTV News) à une série de publicités sur les bus actuellement diffusées à London (Ontario). Achetée par l’Association pour l’action politique réformée (ARPA), la publicité se lit comme suit : « Freinez les transitions médicales pour les mineurs ».

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L’annonce présente également le site internet LetKidsBe.ca, dont la page d’accueil indique : « Stop aux transitions médicales pour mineurs. L’enfance est une période précieuse qui doit être protégée. Nous devons laisser les enfants être [des enfants], les laisser grandir et se développer naturellement. » Le site détaille les preuves contre les « traitements » de changement de sexe pour les mineurs et dirige les visiteurs vers une série de mesures qu’ils peuvent prendre pour aider.

« C’est vraiment bouleversant », a déclaré Stevie Bees Brocksom, de Fairy Godparents, à CTV. « Je n’ai pas beaucoup de mots, mais c’est vraiment bouleversant de voir que des informations erronées peuvent être diffusées publiquement de cette façon ». Ni Brocksom ni le reportage de CTV ne mentionnent que des preuves médicales provenant des deux côtés de l’Atlantique et détaillées sur le site internet mettent en évidence le fait que ce sont des activistes trans qui diffusent des informations erronées sur la transition pour les mineurs.

Une recherche sur le site de CTV.ca pour « Cass Review » et « Cass Report », l’examen approfondi des « traitements » transgenres pour les mineurs commandé par le National Health Service du Royaume-Uni, a donné : « Aucun résultat ».

Pour répondre à ARPA, Fairy Godparents lance ses propres publicités sur les bus et a collecté 8 000 dollars à cette fin. L’annonce du groupe est la suivante : « Protégez les enfants transgenres ; faites confiance aux enfants lorsqu’ils vous disent qui ils sont ». L’annonce sera diffusée du 20 janvier au 16 mars, sur 12 bus de la ville. Le lettrage de la publicité est coloré comme le drapeau transgenre.

« Il s’agit d’être visible, pour les droits des trans, les droits des trans ou les droits de l’homme », a déclaré Mme Brocksom à CTV, faisant involontairement une distinction entre les deux. « Nous voulons que les enfants trans se voient représentés dans les médias. Et oui, je pense que c’est vraiment important, surtout quand il y a tant de désinformation, il est important de contrer la désinformation autant que possible. »

Katie Dean, qui a cofondé la Viewer Discretion Legislation Coalition afin de faciliter la censure des affichages pro-vie en public, est une autre militante qui dénonce les publicités d’ARPA sur les bus. Dean, qui a fait pression sur les conseils municipaux pour qu’ils interdisent les photographies de victimes d’avortement en public, est identifiée par CTV comme « parent d’un enfant trans ». Dean a déclaré à CTV :

C’est de la désinformation qui est soutenue par la London Transit Commission. Je pense que la LTC est une organisation financée par des fonds publics et qu’elle a la possibilité de ne pas afficher ces publicités.

Elle affirme que ces publicités violent l’interdiction de « discrimination et de harcèlement en raison de l’identité et de l’expression sexuelles » prévue par le Code des droits de l’homme de l’Ontario, bien qu’elle n’ait pas expliqué pourquoi le fait de s’opposer aux changements de sexe pour les mineurs serait contraire à cette interdiction.

Dean a affirmé que les publicités étaient « préjudiciables » aux enfants transidentifiés et a écrit au conseil municipal, au LTC et à Ads Standard Canada pour se plaindre. Nous n’avons plus besoin d’être complices, nous devons nous battre pour les droits des gens et cela commence par se tenir debout et dire « Non, ceci promeut la haine », a-t-elle déclaré. La présidente de LTC, Stephanie Marentette, a cependant déclaré à CTV que, bien que la publicité de l’ARPA ne corresponde pas aux valeurs de LTC, « le fait qu’elle soit controversée ne nous donne pas le droit de l’exclure, il faudrait qu’elle [contrevienne] à l’un des critères élevés de la charte ».

En effet, ce débat — et la tentative du mouvement transgenre de l’étouffer — montre précisément pourquoi la liberté d’expression est si essentielle. La plupart des grands médias canadiens ont complètement ignoré les preuves de plus en plus nombreuses que la « transition » des mineurs cause des dommages catastrophiques et irréversibles aux enfants, et comme le montre la décision de l’Assemblée législative de l’Alberta d’interdire ces pratiques, il est grand temps que les Canadiens aient la même discussion que celle qui a lieu dans d’autres pays.



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