M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×
×

Campagne de financement - Automne 2024

prière

$ 10 898 recueillis -- Objectif: 12 000 $. -- Il ne reste que 5 jours -- Merci de votre générosité.

Georges BuscemiChers amis de la Vie,

Pour que nous ayons le nécessaire pour continuer à défendre la foi, la famille et la vie ! Donnez généreusement.

Georges_Signature-transparent.png
Georges Buscemi, Président

Donner à Campagne Québec-Vie

Les médecins recommandaient l’avortement d’Emersyn à cause de sa trisomie 21, aujourd’hui, elle est florissante


Emersyn et ses sœurs.

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

Une petite fille atteinte de trisomie 21 est en maternelle et s’épanouit ─ prouvant ainsi que les médecins qui encourageaient ses parents à l’avorter avaient tort.

Courtney Baker était déjà mère de deux filles lorsqu’elle est devenue enceinte de sa fille Emersyn. Mais sa joie s’est vite transformée en peur après qu’un test prénatal eût révélé qu’elle et son mari, Matt, pouvaient s’attendre à ce qu’Emersyn soit atteinte de trisomie. « Nous étions sous le choc. Nous étions dévastés, mais en réalité, uniquement parce que nous ignorions tout de la trisomie 21 », a-t-elle déclaré au The Epoch Times. « Nous ne connaissions que les pires scénarios, et nous n’avions pas le moindre soutien lorsque nous avons quitté le cabinet de notre obstétricien. Nous nous sommes tous deux sentis complètement perdus. »

Mais plutôt que d’apaiser leurs craintes et de répondre à leurs questions, leur obstétricien a rapidement commencé à les orienter vers l’avortement, allant jusqu’à prendre un rendez-vous pour que le couple puisse discuter avec quelqu’un de leurs options. « Je lui ai dit qu’il n’y avait pas de discussion possible », se souvient Baker. « C’était notre enfant et nous allions l’avoir. Il a semblé surpris et a quand même pris rendez-vous pour nous. »

Lors du rendez-vous suivant, l’obstétricien a continué à faire pression sur le couple, leur donnant une « douzaine de raisons » pour lesquelles ils devaient avorter. « À ce moment-là, nous avions donné un nom à notre bébé à naître. Je lui ai dit qu’elle s’appelait Emersyn et que nous la gardions », a-t-elle déclaré. « Il nous a encore interrogés et lors des rendez-vous suivants, il est devenu presque une brute ».

Pourtant, le couple est resté fort, même face au comportement insensible du médecin. « Lors de notre dernier rendez-vous, il nous a dit qu’elle avait des pieds bots et il a gloussé », dit-elle. « Matt et moi avons quitté le cabinet en sachant que nous n’y retournerions plus ».

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

En février 2014, Emersyn est née, grâce à ses parents qui se sont tant battus pour elle. « La foi a absolument joué un rôle dans la décision de garder Emmy », a déclaré Mme Baker, qui a également expliqué qu’ils avaient déjà de l’expérience dans l’éducation d’un enfant handicapé. Leur fille aînée, Rhyan, est née sourde et a reçu des implants cochléaires. Aujourd’hui âgée de 19 ans, Rhyan a contribué à renforcer leur foi, tout comme Emersyn. « Non seulement Dieu a traversé cette épreuve avec nous, mais il s’est servi de la surdité de Rhyan pour aider d’autres personnes dans leur cheminement », a déclaré Mme Baker.

Plus tard, Baker a écrit une lettre ouverte à son médecin, exprimant la douleur qu’il a fait subir au couple par sa cruauté. « Au lieu de nous soutenir et de nous encourager, vous nous avez suggéré d’avorter notre enfant. Je vous ai dit son nom, et vous nous avez demandé à nouveau si nous comprenions à quel point notre qualité de vie serait faible avec un enfant trisomique. Vous nous avez suggéré de reconsidérer notre décision de poursuivre la grossesse », écrit-elle. « Depuis cette première visite, nous redoutions nos rendez-vous. La période la plus difficile de ma vie a été rendue presque insupportable parce que vous ne m’avez jamais dit la vérité. Mon enfant était parfait. »

Je ne suis pas en colère. Je ne suis pas amère. Je suis juste triste. Je suis triste que les petits cœurs battants que vous voyez tous les jours ne vous remplissent pas d’une admiration perpétuelle. Je suis triste que les détails complexes et le miracle de ces petits doigts et orteils, poumons, yeux et oreilles ne vous fassent pas réfléchir. Je suis triste que vous ayez eu tellement tort de dire qu’un bébé trisomique diminuerait notre qualité de vie. Et j’ai le cœur brisé que vous ayez pu dire cela à une maman, peut-être même encore aujourd’hui. Mais je suis surtout triste de ce que vous n’aurez jamais le privilège de connaître ma fille, Emersyn.

Parce que, voyez-vous, Emersyn n’a pas seulement ajouté à notre qualité de vie, elle a touché le cœur de milliers de personnes. Elle nous a donné un but et une joie qu’il est impossible d’exprimer. Elle nous a donné de plus grands sourires, plus de rires, et des baisers plus doux que nous n’en avons jamais connus. Elle nous a ouvert les yeux sur la vraie beauté et l’amour pur.

Aujourd’hui, Emersyn a six ans et va à l’école. Mme Baker espère que son médecin a lu sa lettre et que cela changera sa façon de poser le diagnostic de trisomie 21 à l’avenir. « Un médecin a tellement de pouvoir », dit-elle. « Il a besoin de connaître les faits à propos de la trisomie 21 s’il tient la vie de ceux qui en sont atteints entre ses mains ».

Emersyn a un lien très fort avec ses deux sœurs aînées, et Mme Baker affirme qu’elle remonte le moral de tous ceux qui la rencontrent. Mme Baker espère qu’Emersyn et les personnes comme elle amélioreront le sort des autres personnes trisomiques dont le taux d’avortement est de 90 % ou plus dans certains pays.

« J’aimerais que, dans la société, nous n’ayons plus à nous battre aussi durement pour montrer que les personnes trisomiques sont simplement des personnes. Elles ont des pensées, des émotions, des goûts, des aversions et des cœurs précieux qui peuvent être blessés, comme tous les autres êtres humains », a-t-elle déclaré. « Et comme tout autre être humain, elles méritent de vivre et d’être traitées avec le même amour et le même respect que nous accordons aux autres personnes. »



Laissez un commentaire