Les libéraux de Trudeau rejettent le projet de loi visant à empêcher l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales - Campagne Québec-Vie
M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Les libéraux de Trudeau rejettent le projet de loi visant à empêcher l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales


Justin Trudeau.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Shutterstock

Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Les députés de la Chambre des communes du Canada ont rejeté cet après-midi un projet de loi privé présenté par le député du Parti conservateur du Canada (PCC) Ed Fast, qui aurait abrogé l’extension des lois sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.

Avec 150 voix pour et 167 contre, le projet de loi C-314 de Fast, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir), a été rejeté en deuxième lecture à la Chambre.

Tous les députés conservateurs ont voté en faveur du projet de loi, de même que tous les députés de gauche du Nouveau Parti Démocratique (NPD), ce qui est rare dans la politique canadienne. Seule une poignée de députés libéraux ont voté en faveur du projet de loi, ainsi que deux députés du Parti vert et un député indépendant. Le projet de loi a été rejeté en grande partie grâce aux votes contre du Parti libéral du premier ministre Justin Trudeau et des députés du Bloc Québécois.

Le projet de loi C-314 se lit comme suit : « Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir ». 

M. Fast a déclaré, peu après la présentation de son projet de loi au début de l’année, que l’élargissement par le gouvernement du suicide assisté pour « inclure les malades mentaux » et potentiellement même les « mineurs matures » montre que le Canada est sur une « pente glissante ».

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Si le projet de loi avait été adopté, il aurait passé en troisième lecture, où il aurait eu de bonnes chances d’être transmis au Sénat du Canada.

Le projet de loi C-314 a été présenté en février par M. Fast. Il a été immédiatement salué par la principale organisation pro-vie du Canada, la Coalition nationale pour la Vie (CNV), après avoir été adopté en première lecture.

Hier, CNV a exhorté tous les Canadiens à agir « immédiatement » pour demander à leurs députés de voter en faveur du projet de loi.

CNV a déclaré que le projet de loi de M. Fast « contribuera à sauver les âmes perturbées du suicide » et « contribuera à arrêter l’expansion radicale du programme d’euthanasie du premier ministre Justin Trudeau ». 

M. Fast a récemment parlé de son projet de loi lors de la période de questions à la Chambre des communes. Le 5 octobre, il a déclaré que son projet de loi visait à annuler ce qu’il a appelé la « terrible décision » du Canada de légaliser l’euthanasie par le biais de « MAiD » (assistance médicale à mourir).

M. Fast a mentionné un sondage Angus Reid selon lequel seulement 28 % des Canadiens sont d’accord pour que les lois nationales sur l’aide médicale à mourir soient étendues aux personnes souffrant d’une maladie mentale.  

Le gouvernement libéral fédéral de Trudeau a légalisé l’euthanasie en 2016. Depuis lors, il a continué à faire pression pour élargir les critères d’admissibilité à la mort sanctionnée par l’État. 

L’élargissement du champ d’application de la loi aux personnes souffrant uniquement de maladies mentales s’est fait dans le cadre de l’adoption, en 2021, du projet de loi C-7, qui a également permis aux malades chroniques — et pas seulement aux malades en phase terminale — de recevoir la mort prétendument assistée par un médecin.

L’extension englobant les maladies mentales devait à l’origine entrer en vigueur en mars. Toutefois, après une levée de boucliers des groupes pro-vie, des politiciens conservateurs et d’autres, les libéraux de Trudeau ont reporté l’introduction du plein effet de la Loi C-7 jusqu’en 2024 par le biais du projet de loi C-39, qui est devenu loi le 9 mars. 

Ce report est intervenu après de nombreux scandales publics, notamment l’apparition d’informations selon lesquelles des vétérans canadiens se voyaient proposer la procédure fatale par des employés d’Anciens Combattants Canada (ACC).



Laissez un commentaire