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Les élections fédérales 2008: vers la déroute des gauchistes pro-mort


L'honorable premier ministre Stephen Harper

La campagne électorale de l'automne 2008 est à la fois amusante et intéressante pour les militants pro-vie, car nous assistons enfin à la déroute des partis politiques gauchistes pro-mort qui ne réussissent pas à comprendre la volonté populaire, même au Québec, de se rallier aux valeurs fondamentales de l'Occident chrétien contre les utopies gauchistes qui ont mené à une quasi-hécatombe de l'Occident. Ces valeurs sont tout d'abord le respect de la vie humaine et de la famille dans laquelle la vie des enfants peut s'épanouir. C'est ce que le Pape Jean-Paul II a résumé en parlant de la culture de la vie et de l'Évangile de la vie. 

Le Parti conservateur et son chef Stephen Harper ont été clairement les plus sympathiques à ces valeurs durant la campagne électorale. Les médias, surtout québécois, ont d'ailleurs fait une fausse guerre à M. Harper sur ce terrain. On a laissé entendre qu'il était un chrétien évangélique fanatique et qu'il avait un «agenda caché» pour recriminaliser l'avortement.

Hélas, ce n'est pas vrai. M. Harper est très discret sur sa foi religieuse. Sa femme est née dans une famille évangélique et M. Harper l'accompagne parfois au service dominical. On ne peut affirmer que sa foi chrétienne joue un rôle déterminant dans ses décisions politiques, contrairement à Stockwell Day, ministre de la Sécurité nationale. M. Harper est un économiste d'esprit plutôt rationaliste et pragmatique. Il a indiqué clairement qu'il ne veut pas «rouvrir» le débat sur l'avortement en tant que chef du gouvernement.

Cependant, il faut reconnaître qu'il a laissé son député conservateur Ken Epp présenter le printemps dernier son projet de loi privé C-484 pour protéger l'enfant à naître victime de violence. Ce projet de loi était cependant fort étapiste et ne portait pas directement sur les droits de l'enfant à naître face à la violence de l'avortement. M. Harper a même appuyé ce projet de loi ainsi que presque toute la députation québécoise conservatrice lors du vote en deuxième lecture, sauf Lawrence Cannon (candidat dans Pontiac), Josée Verner (Louis-Saint-Laurent) et Sylvie Boucher (Beauport-Limoilou): souvenons-nous bien de ces candidats lors des élections prochaines et rappelons-leur leur forfait.

Tous les autres députés conservateurs sont donc hautement recommandables pour avoir appuyé ce projet de loi: nous aurons besoin de ces députés pour appuyer d'autres projets de loi pro-vie semblables dans la prochaine législature.

Parmi les nouveaux candidats conservateurs, plusieurs ont également affirmé leurs convictions pro-vie et pro-famille. La candidate dans Saint-Bruno-Saint-Hubert qui a été pourchassée par les médias pour son appartenance à l'Opus Dei en constitue un bon exemple. En fait, cette association pleinement reconnue et encouragée par l'Église catholique romaine ne fait que promouvoir la sanctification de ses membres par une parfaite fidélité à la morale et à la foi catholique. Les médias ont aussi continué leur chasse aux sorcières en révélant l'adhésion à l'Église évangélique des candidats Jacques Bouchard (Longueuil) et Rodrigo Alfaro (Honoré-Mercier). M. Harper a bien réagi en appuyant ses candidats et la liberté religieuse: pourquoi pourrait-on être chef de parti au Québec tout en étant athée et marxiste-léniniste comme Gilles Duceppe et ne pas pouvoir être candidat à des élections à cause de son affiliation religieuse catholique ou évangélique? M. Duceppe a ironisé sur l'Opus Dei en affirmant que c'était une association étroite d'esprit et d'extrême droite et qu'il était inquiétant qu'un de ses membres soit agréé comme candidat au sein du PCC: il a alors clairement manifesté sa haine anti-religieuse et anti-catholique.

En fait, pour Gilles Duceppe, la position de l'Église catholique sur l'interdiction de l'avortement devrait être interdite et criminalisée: c'est l'inversion de l'ordre moral. Sur le dossier du mariage gai, M. Harper avait présenté une motion au début de son mandat de premier ministre, mais tous les députés bloquistes s'y étaient opposés et la motion avait été défaite: honte à tous ces députés bloquistes, ce sont des hommes sans honneur et sans conviction. Tous les députés conservateurs du Québec l'avaient appuyée sauf quelques red tories comme Josée Verner et Lawrence Cannon (toujours les mêmes).

Il n'y aura pas de nouvelle motion gouvernementale sur ce sujet dans les prochaines sessions législatives, mais un simple député pourrait éventuellement présenter un projet de loi privé (sur le même modus operandi que C-484).

Gilles Duceppe nous a rebattu les oreilles durant cette campagne électorale sur les soi-disant «valeurs québécoises». En fait, ce sont des «valeurs» anti-québécoises; valeurs d’une culture de mort qui ne sont partagées que par les gauchistes millionnaires du Plateau Mont-Royal: le Plateau n'est pas le Québec. Heureusement, Gilles Duceppe, à 61 ans, est sur le point de quitter la vie politique: bon débarras! Il a imposé d'une main de fer la politique de la mort à ses députés: pensons au vote unanime de tous les députés bloquistes contre C-484 et contre la motion conservatrice pour rétablir la définition traditionnelle du mariage.

Même si certains députés bloquistes avaient une tendance pro-vie comme Gérard Asselin (Manicouagan), Serge Cardin (Sherbrooke) et Robert Bouchard (Chicoutimi), ils se sont tous écrasés devant Gilles Duceppe et sa garde rapprochée. Le Parti libéral compte quelques candidats pro-vie, dont les députés Massimo Pacetti et Francis Scarpaleggia, mais leur chef Stéphane Dion s'est clairement rangé du côté de la culture de la mort.

Il a affirmé lors de la dernière session parlementaire qu'il ne laisserait pas passer le projet de loi C-484 et qu'il y était fortement opposé personnellement bien qu'il eût laissé la liberté à ses députés de voter dans un sens ou l'autre lors du vote en deuxième lecture du projet de loi le printemps dernier. Heureusement, c'est aussi la fin pour Stéphane Dion comme chef du Parti libéral du Canada: espérons que le prochain chef aura plus d'intérêt pour les questions morales fondamentales et qu'il laissera plus de liberté aux candidats pro-vie. Il a hélas poursuivi dans la voie bassement politicienne et populiste de son maître Jean Chrétien qui ne voulait pas toucher à la question fondamentale du respect de la vie humaine.

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