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Les « Janette »? La montée de l’intolérance bornée au Québec

Cela fait mal d’entendre les propos de Québécoises de souches prononçant des paroles que le dernier poivrot de la taverne n’oserait prononcer, de peur de passer pour un analphabète…
Nous avions oublié les propos simplistes et le voyeurisme de Mme Bertrand, depuis que son émission dégoûtante « Jeannette veut savoir » avilissait déjà les ondes de la télévision. Elle tenait à nous les rappeler. Tout comme Denise Filiatrault ne veut pas que le Québec oublie qu’en matière de « folles », elle a une autorité que personne ne saurait lui contester.
Mais ce qui fait encore plus mal, c’est de trouver ce matin dans le Journal de Montréal un relais, bien sûr, de la linotte Martineau qui crie à tout vent, mais également de Joseph Facal qui a toujours, malgré tous ses écrits, une aura de respectabilité.
Ce matin, sous sa plume, on pouvait lire :
 « Si “Fatima” quitte son emploi parce qu’elle ne tolère pas la moindre entrave à sa liberté religieuse, ce discours refuse de la voir pour ce qu’elle est : une intransigeante qui choisit d’assumer les conséquences de son choix. »
À noter, Joseph Facal ne parle pas ici de fonction publique. Mais de tout emploi. Si Fatima porte un voile, si Joseph porte une kippa, si François porte une croix et ne veulent pas les abandonner, ce sont tous des intolérants qui méritent de perdre leur emploi…
Il est difficile de trouver une meilleure illustration d’un laïcisme borné et intolérant au point d’être complètement aveuglé sur sa haine de droits fondamentaux reconnus internationalement. Si Joseph Facal n’est pas capable de voir un voile, une kippa ou une croix sans considérer que l’on doit envisager le remerciement du porteur de cet attribut religieux, il est réjouissant de constater qu’un tel esprit intransigeant à des façons de voir différentes de la vie ne soit plus au gouvernement. Mais plusieurs de ces confrères du Parti Québécois partagent certainement ces vues.
Mais il n’y a pas que de tels propos ineptes ce matin dans les journaux. Dans le journal Le Devoir, on pouvait lire d’auteurs féministes ces propos :
 « Mais nous pouvons douter que la Charte des valeurs proposée ait le même impact. En restreignant l’accès à certains postes et fonctions sous le couvert d’une certaine conception de la laïcité, nous lançons comme message qu’il n’y a qu’une seule façon de s’émanciper.
Plus important encore, nous restreindrons la liberté et l’autonomie des femmes et les empêcherons de participer à la dynamique sociale pour l’unique raison d’une croyance particulière exprimée par un symbole. Le message lancé est que nous ne pouvons combattre le patriarcat et viser l’émancipation que si les femmes se plient aux diktats laïcistes sans prendre en considération leur individualité et leur dignité. Là où le combat pour le droit de vote des femmes ouvrait des horizons, la Charte referme la porte pour certaines. L’Égalité tant souhaitée ne devrait pas se cantonner à la dynamique femme-homme, mais aussi entre les femmes elles-mêmes.
L’émancipation contre toutes formes de subordination et de domination arbitraires est un long et difficile combat. Il demande l’union de toutes et tous. Mais cette solidarité contre l’injustice ne sera possible que si nous acceptons la diversité des points de vue et des manières d’être dans le mouvement féministe. Malheureusement, nous croyons que la Charte constitue un recul dans cette lutte. Si le droit de vote inclusif à toutes et à tous ouvrait des horizons en élargissant l’éventail de choix et de participation publique des femmes, la Charte des valeurs telle que proposée vient restreindre ces derniers.
Lynda Champagne et Jean-François Marçal — Féministes et professeures de philosophie au Collège de Maisonneuve,»
Mais les « Janette » sont-elles capables d’imaginer qu’un point de vue différent du leur soit légitime, qu’il existe un féminisme qui ne soit pas une réaction clanique d’un groupe idéologiquement incapable de voir la réalité autrement que par le prisme binaire marxiste de l’oppresseur imaginé et de la victimisée obligeant, sous peine d’être fortement rappelée à l’ordre, l’apitoiement sur son sort?
Ah oui, pardon, j’oubliais de pleurer sur ces martyres de la « grande noirceur », celles qui devaient porter un chapeau en entrant dans une Église à l’époque où personne n’avait encore mis au courant les organismes internationaux de défense de droits de la personne…
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