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Les histoires d’horreur du Canada en matière d’euthanasie servent d’avertissement à la Grande-Bretagne

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : drobotdean/Freepik

1er novembre 2024 (LifeSiteNews) — L’espoir subsiste que le rôle du Canada en tant que canari dans la mine de charbon puisse encore empêcher la légalisation de l’euthanasie au Royaume-Uni — en particulier parce que le tapis roulant des histoires semble être sans fin.

Le 29 octobre, par exemple, CTV a publié un reportage intitulé « B.C. judge halts medically assisted death » (un juge de Colombie-Britannique stoppe la mort médicalement assistée d’une femme). Le Canada est désormais le genre de pays où un mari désespéré doit supplier les tribunaux de bloquer l’injection létale imminente de sa femme de 53 ans — et il a de la chance d’avoir trouvé un juge prêt à se ranger de son côté.

L’injonction a été émise la veille du jour où la femme devait mourir entre les mains d’Ellen Wiebe, l’avorteuse et praticienne de l’euthanasie qui a déjà tué des centaines d’adultes canadiens, un travail qu’elle qualifie souvent d’épanouissant. Le juge Simon R. Coval a estimé que le Dr Wiebe a approuvé par négligence un patient qui ne remplit pas les conditions requises pour bénéficier de l’euthanasie :

Si les défendeurs procèdent à l’euthanasie, le décès constituera une atteinte à la vie (du patient), une mort injustifiée et, potentiellement, une infraction pénale. Il relève de la compétence inhérente de cette honorable juridiction d’interdire un comportement prétendument criminel, en l’occurrence l’interruption de la vie d’un patient lorsqu’il apparaît que les critères législatifs n’ont pas été respectés, ou la protection d’un patient contre les blessures.

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Cette femme d’âge moyen n’est pas en phase terminale et souffre d’une maladie mentale. Les médecins qui la soignent sont fermement opposés à l’euthanasie et affirment que ses symptômes pourraient disparaître d’eux-mêmes après quelques mois de traitement. La femme s’est toutefois rendue en Colombie-Britannique pour trouver un médecin qui accepterait sa demande d’aide médicale à mourir — et, sans surprise, elle a rencontré le Dr Ellen Wiebe. Comme l’indique la demande d’injonction : « Dans ce cas, (la femme) cherche activement à mourir, malgré les objections des médecins qui la traitent activement. Elle est venue en Colombie-Britannique parce qu’elle a pu trouver quelqu’un dans cette province qui approuverait [sa demande d’euthanasie] ».

Il s’avère que le gouvernement Trudeau ne se préoccupe pas particulièrement des restrictions légales au meurtre des patients. Contrairement à la loi fédérale, la province de Québec autorise officiellement, depuis le 30 octobre, les « demandes anticipées » d’euthanasie, ce qui signifie que les patients atteints de démence ou d’autres affections peuvent consentir à l’avance à être tués. Ainsi, les patients incapables de donner leur consentement à l’euthanasie sur le moment peuvent quand même être tués parce qu’ils ont rempli un formulaire des mois — voire des années — auparavant. Aux Pays-Bas, cela a donné lieu à des scénarios cauchemardesques, comme celui d’une femme âgée atteinte de démence — mais vivant heureuse dans une maison de retraite — maintenue de force par sa famille pendant qu’un médecin la tuait par injection létale.

Il convient de souligner ici que l’euthanasie pratiquée à la suite d’une demande préalable est toujours considérée comme un meurtre en vertu du Code criminel canadien. Le Québec a simplement annoncé qu’il autoriserait de toute façon ce type d’euthanasie. La réponse du gouvernement Trudeau ? Il a déclaré que non seulement il n’interviendrait pas, mais qu’il organiserait des tables rondes pour discuter de l’application de la nouvelle politique du Québec au reste du pays. Toutes les soi-disant « garanties » de la législation initiale ont pratiquement disparu. Le gouvernement Trudeau, comme d’habitude, laisse le Québec s’en tirer à bon compte — cette fois-ci au sens propre. Une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer a déjà parlé aux médias de son intention de recourir à la demande par anticipation.

Michael Cooper, député de l’Alberta, a écrit un article d’opinion intitulé « Poor, depressed or lonely in Canada ? Why not let us kill you » (« Pauvre, déprimé ou esseulé au Canada ? Pourquoi ne pas nous laisser vous tuer ? ») dans le Telegraph britannique, mettant en garde les législateurs contre la légalisation de l’euthanasie. « C’est l’antithèse même de la compassion et de l’humanité », écrit M. Cooper. « Pour les gouvernements du monde entier qui envisagent de [permettre] l’aide médicale à mourir, c’est une leçon sur ce qu’il ne faut pas faire. » Certains semblent tenir compte de ce message. Sir Ed Davey, chef des libéraux démocrates britanniques, a déclaré hier à la presse qu’il était prêt à voter contre le projet de loi sur la « mort assistée », rappelant qu’il s’était occupé de sa mère atteinte d’un cancer des os et qu’il était préoccupé par le fait que les personnes âgées pourraient avoir l’impression d’être un fardeau.

David Smith, député travailliste du North Northumberland, a publié le 28 octobre une lettre ouverte exprimant des préoccupations similaires. « Je pense qu’il n’existe aucune législation sur cette question qui puisse fournir des garanties suffisantes pour mettre fin aux décès injustes, inutiles et prématurés », a-t-il écrit. Il a ensuite cité le Canada comme exemple de ce qui pourrait arriver au Royaume-Uni si l’euthanasie était légalisée. C’est pourquoi il est si important de raconter ces histoires.



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