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Les gens savent que ce sont des bébés, réactions et témoignages sur l'avortement

Par Bonnie Finnerty (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Ce sont les bébés. Toujours les bébés. Chaque fois que j’installe une exposition éducative, ce sont les modèles de fœtus qui attirent les gens à notre table comme un papillon à la flamme. Et c’était le cas au Creation Music Festival, un événement musical chrétien auquel participent des dizaines de milliers de personnes chaque année.

Cela se passe toujours ainsi. Les bébés sont repérés de loin. Les gens s’approchent, les touchent, les tiennent, s’émerveillent devant eux. Une conversation s’engage. Des informations sont partagées. Des histoires sont racontées. Beaucoup d’histoires différentes.

Comme celle de cette femme à qui l’on a dit d’avorter il y a vingt-quatre ans, après qu’une échographie ait révélé que son enfant n’avait pas de cerveau. Elle a refusé et a prié pour qu’un test ultérieur donne un résultat différent. Ce fut le cas. Sa fille est née en parfaite santé.

Deux autres femmes m’ont raconté qu’elles étaient devenues enceintes à l’adolescence et que leur famille les avait poussées à avorter. Bien qu’elles se soient senties seules et sans soutien de la part de leurs proches, les deux femmes ont refusé l’avortement, choisissant plutôt l’adoption ouverte. Toutes deux ont une relation magnifique et aimante avec les enfants qui ont grandi dans leur corps. L’une d’elles a même partagé la photo de son fils biologique de six ans qui s’épanouit dans sa famille adoptive.

Pendant quatre jours, j’ai parlé avec des centaines de personnes et écouté des dizaines d’histoires. De nombreux jeunes enfants étaient ravis de tenir nos bébés et de poser pour des photos. Cependant, je n’avais pas prévu que les bébés attireraient des personnes ayant subi un avortement.

Jamais auparavant autant de personnes ne m’avaient révélé qu’elles avaient subi un ou plusieurs avortements. Toutes ont dit que par la suite, pendant des années, elles en ont porté en silence la honte et le chagrin.

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Une femme est venue à notre table avec son fils adolescent. Elle est née dans une famille libérale ayant des relations politiques et comptant Faye Wattleton, l’ancienne directrice de Planned Parenthood, parmi ses amis proches. Élevée dans l’idée que l’avortement n’était pas un problème, elle en a eu quelques-uns. Mais elle n’était pas en paix. Elle a souffert. Elle regrettait. Elle a ressenti un grand deuil. Elle avait le sentiment qu’on lui avait menti. Ce n’est qu’à travers la relation avec le Christ, dit-elle, qu’elle a finalement trouvé le pardon et la paix. Et elle veut que son fils apprenne de son parcours et soit armé de la vérité.

Puis il y a eu une autre jeune femme qui cherchait à lancer un ministère de Respect Life dans son église, espérant utiliser une partie des prospectus que nous avions sur notre table. Elle m’a dit qu’elle avait subi un avortement il y a de nombreuses années. Chaque fois qu’on parlait d’avortement à l’église, elle paniquait intérieurement, pensant que son langage corporel allait révéler à tous le secret qu’elle avait porté pendant si longtemps. C’est en rencontrant une autre femme ayant subi un avortement qui a partagé son témoignage qu’elle a finalement eu le courage de parler de son propre avortement. Elle a trouvé la guérison dans un programme appelé « Surrendering the Secret [Livrer le secret] ». Elle espère maintenant aider d’autres personnes à choisir la vie.

Le dernier jour, c’est un homme qui est passé. Avec ses cheveux longs, son bandana rouge et son corps fortement tatoué, je pouvais facilement l’imaginer se rendant au festival sur sa Harley. Il a failli passer, mais s’est soudainement retourné. Il a fixé les bébés. « Difficile de croire que nous devons même dire aux gens qu’ils sont des êtres humains », a-t-il dit. J’étais d’accord.

Puis il a raconté son histoire. Quand il était un jeune homme, il a découvert que sa femme avait une liaison avec son propre frère. Elle est devenue enceinte. Le cœur brisé par cette double trahison, il a payé pour son avortement. Pendant de nombreuses années, cela l’a hanté et affligé. Il m’a dit qu’il n’a pas toujours été chrétien, mais qu’il l’est maintenant. C’est ainsi qu’il a trouvé le pardon, la guérison et l’amour.

Plusieurs autres personnes ont révélé leur avortement. Elles n’étaient pas obligées de le faire. Elles auraient pu passer à côté. Elles auraient pu s’arrêter et ne pas partager cette partie d’elles-mêmes. Mais elles se sont arrêtées. Elles ont partagé. Elles veulent que les autres sachent. Pas seulement leurs blessures, mais leur rédemption. Pas seulement leur douleur, mais leur espoir.

Alors que nous entrons dans une Amérique post-Roe, rappelons-nous que tant de personnes ont été blessées par l’avortement. Certaines sont guéries. Beaucoup ne le sont pas. Elles sont assises à nos tables, sur nos bancs, et de l’autre côté de nos écrans d’ordinateur.

Aimons-les pour les amener à la vérité. Prions pour leur guérison. Faisons en sorte qu’elles ressentent notre acceptation, et non notre jugement. Soyons des ponts, pas des murs.

On dit souvent que l’Église n’est pas tant un musée pour les saints qu’un hôpital pour les pécheurs. Disons la même chose pour le mouvement pro-vie.



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