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Les gauchistes poussent la révolution sexuelle en Afrique et accusent hypocritement la droite de « néocolonialisme »

Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel

11 octobre 2023 — Dans l’épisode du Van Maren Show de cette semaine, Jonathon explique comment la gauche — en poussant la révolution sexuelle dans les pays africains — est coupable de néocolonialisme, alors que les médias accusent faussement la droite politique de la même chose.

Jonathon commence l’émission en explorant la relation des grands médias avec l’idéologie de gauche.

Il affirme que « pratiquement toutes les branches des médias » ont désormais pris parti dans la guerre culturelle et que, de ce fait, les gens ne peuvent plus tenir compte de la partialité que les médias auraient pu avoir autrement, citant en exemple la couverture médiatique des questions LGBT et de la guerre en Ukraine. Selon lui, lorsque les gens se rendent compte que les médias ont un agenda à travers leur couverture de certains sujets, ils commencent à le voir dans toute leur couverture.

Les médias, selon Jonathon, agissent comme le bras armé de la propagande pour la révolution sexuelle, tentant toujours d’expliquer la réalité, renforçant une position et utilisant une rhétorique exacerbée, même si la confiance dans les médias s’est effondrée.

C’est dans ce contexte que Jonathon explore la question du néocolonialisme de la gauche dans la révolution sexuelle, en citant deux articles — l’un de CNN, l’autre du Guardian — sur les lois anti-sodomie en Afrique.

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En ce qui concerne l’article de CNN, Jonathon explique que ce média a publié un article donnant l’impression qu’en Ouganda deux hommes allaient être exécutés pour avoir été attirés par le même sexe. Notant que tout le monde s’accorde à dire qu’il serait injuste d’exécuter des hommes pour ce qui les attire, Jonathon souligne le contexte que X (Twitter) a donné à l’article dans le cadre de sa fonction « community notes » (notes de la communauté).

Selon le contexte donné sur la plateforme de médias sociaux, l’un des hommes est accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec un handicapé, tandis que l’autre est accusé d’avoir commis un acte sexuel avec un enfant de 12 ans.

Mettant en relief la différence entre le contexte donné à l’histoire sur X et le titre de CNN, Jonathon déclare que la différence entre les deux est « énorme » et invite les auditeurs à considérer que les médias grand public ont mis en avant des récits similaires pendant des années, façonnant l’opinion publique par des titres soigneusement rédigés, par ce qui pourrait être omis dans les histoires et par les histoires sur lesquelles ils mettent l’accent.

« Ce qu’ils font, c’est qu’ils essaient d’amener le public à la révolution sexuelle, d’attirer la faveur pour leurs causes idéologiques, de diaboliser leurs opposants », déclare Jonathon. « Ils le font exprès depuis très, très longtemps ».

Au sujet de l’article du Guardian, qui affirme que la « droite religieuse américaine » est à l’origine de la récente vague de lois anti-sodomie en Afrique, Jonathon souligne que les Africains sont généralement plus conservateurs que les Américains sur le plan social. Selon lui, il est « effronté » de la part du Guardian de prétendre que la présence des évangélistes américains est la cause de la nouvelle vague de lois anti-sodomie sur le continent.

Il examine également plusieurs autres affirmations contenues dans l’article, notamment que la « droite religieuse américaine » interdit les livres et les drapeaux de la « fierté » LGBT, et donc que les prédicateurs évangéliques tentent d’utiliser leur « stratégie nationale » en Afrique.

« Ce n’est pas seulement ridicule, c’est de la propagande évidente », déclare Jonathon. « C’est exactement le contraire de ce qui se passe en réalité ».

Se référant aux travaux d’Austin Ruse du Center for Family and Human Rights (C-FAM) et à ceux du militant nigérian des droits de l’homme Obianuju Ekeocha, Jonathon explique que des organisations telles que l’Organisation des Nations Unies (ONU) tentent de redéfinir les « droits de l’homme » pour y inclure des questions telles que l’avortement, en utilisant des termes tels que « santé génésique » dans les traités et les documents pour éviter d’offenser les Africains. L’ONU promet également une aide aux pays à condition qu’ils acceptent les contraceptifs, les demandes de légalisation de l’avortement et les demandes d’éducation sexuelle à l’occidentale.

« L’effronterie... de ce niveau de manipulation est presque impressionnante, mais je pense qu’il faut la dénoncer parce que cela illustre une fois de plus pourquoi personne ne fait confiance à la presse », déclare Jonathon.

« Je pense que le fait de ne pas faire confiance aux médias a de réelles implications, et je pense que c’est un problème. Mais quand la vérité est que les pays occidentaux riches imposent l’agenda LGBT et l’avortement aux pays en développement, en leur promettant de l’argent en échange de leurs âmes, mais que le titre est... “une poignée de prédicateurs évangéliques dirigent maintenant l’Ouganda”... il faut dénoncer ce genre de choses ».



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