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Les fidèles catholiques qui ont perturbé la « messe LGBT » lors des Journées mondiales de la jeunesse risquent un an de prison


Église Notre-Dame-de-l'Incarnation de Lisbonne.

Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons

16 août 2023 (LifeSiteNews) — Des catholiques ayant protesté contre une « messe LGBT » pendant les Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne risquent jusqu’à un an de prison pour leur acte.

Douze catholiques traditionnels ont organisé une prière de réparation dans l’église Notre-Dame de l’Incarnation le 3 août pour protester contre une « messe LGBT » hétérodoxe qui se déroulait dans cette église catholique. La police a expulsé le groupe, et ses membres risquent désormais jusqu’à un an de prison pour avoir perturbé un culte.

Rafael da Silva, l’organisateur de la manifestation, a confirmé à LifeSiteNews que lui et ses 11 compagnons font l’objet de poursuites pénales pour leurs actions.

« Nous faisons l’objet d’une enquête criminelle », a déclaré Rafael da Silva à LifeSiteNews. « Nous sommes accusés d’avoir perturbé un culte ».

Il a précisé qu’ils ne savaient pas que leur protestation constituerait un crime.

Da Silva a signalé que certains médias ont affirmé à tort que le groupe avait « envahi » l’église pendant la messe. Or, son groupe était déjà à l’intérieur de l’église depuis un certain temps avant le début de l’office. Il a rappelé que lorsque le père James Alison, un prêtre ouvertement homosexuel, est entré dans l’église, ils ont « commencé à prier le rosaire en latin ».

Da Silva a expliqué à LifeSiteNews que la police et les services secrets portugais suivent désormais leurs « téléphones, leurs messages et leurs activités ». Cependant, il ne croit pas pour l’instant qu’ils seront emprisonnés. Il pense plutôt que la police essaie simplement d’effrayer les gens pour « empêcher le mouvement de s’étendre » et qu’ils se retrouveront avec une amende tout au plus.

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M. Da Silva a assuré que lui et les 11 autres catholiques impliqués dans la manifestation ne sont pas trop préoccupés par les accusations criminelles pour le moment et qu’ils « vivent leur vie normalement ».

La « messe LGBT » du 3 août faisait partie d’une série d’événements hétérodoxes organisés à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse par le réseau mondial des catholiques arc-en-ciel et un groupe LGBT portugais local.

Le père Alison, l’un des « célébrants » de l’événement, fait pression sur le Vatican depuis de nombreuses années pour être relevé de son célibat clérical, arguant qu’il a rejoint la prêtrise sur la base d’une fausse acceptation de l’enseignement de l’Église sur l’homosexualité.

Vers 2010, ce prêtre bien connu pour s’être montré très favorable à l’homosexualité a reçu une lettre de la Congrégation pour le clergé l’informant de son éventuelle laïcisation, après qu’il ait refusé de coopérer aux précédentes tentatives de laïcisation.

Furieux de cette décision, il a écrit au pape François pour lui demander le droit d’ignorer la décision de la Congrégation. Le pape François a ensuite appelé Alison et a semblé donner son approbation au prêtre homosexuel, en disant : « Je veux que tu marches avec une profonde liberté intérieure, en suivant l’Esprit de Jésus. Et je te donne le pouvoir des clés. Comprends-tu ? Je te donne le pouvoir des clés ».

Les prêtres pro-LGBT « ne représentent pas la foi catholique »

Interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à organiser la manifestation, M. da Silva a exposé : « Je pense qu’ils ont dépassé les bornes » en célébrant une « messe blasphématoire ».

Da Silva a expliqué qu’il a été rempli d’une « sainte colère » lorsqu’il a entendu parler du projet de messe hétérodoxe et qu’il a senti qu’il était de son « devoir de catholique de faire quelque chose ».

Il a affirmé à LifeSiteNews que les catholiques qui ont assisté à la « messe LGBT » « ne sont pas des ennemis ; ils sont utilisés par les ennemis pour faire avancer un programme qui est anti-Christ ».

Bien qu’il n’ait pas blâmé les participants à l’événement hétérodoxe, da Silva a fustigé les prêtres qui ont célébré la « messe LGBT », déclarant qu’« ils haïssent Jésus-Christ, ils haïssent l’Église catholique ».

« Ils ne représentent pas Jésus-Christ, ils ne représentent pas la foi catholique », a-t-il poursuivi.

M. Da Silva a annoncé que son message aux catholiques autoproclamés qui promeuvent l’hétérodoxie et organisent des événements tels que cette « messe LGBT » est le suivant : « Nous arrivons, nous sommes les fidèles, et comme lors de la crise arienne, nous restaurerons la foi, et nous récupérerons nos églises parce que les gens méritent la vérité, les gens méritent le catholicisme, et non cette nouvelle religion catastrophique fondée à Vatican II ».

« Ils ont oublié les vrais péchés, ils ont oublié les dix commandements. Ils tuent des âmes chaque jour », a-t-il indiqué.

« Tout comme les 12 apôtres du Christ, nous étions là pour une certaine raison », a témoigné da Silva à LifeSiteNews en parlant du groupe de 12 catholiques qui ont prié bruyamment pendant la « messe LGBT ». « Dieu sait ce qu’il nous réserve ».

M. Da Silva assure que lui et ses amis ne s’attendaient pas à ce que leur manifestation suscite autant d’attention de la part des médias.

« Nous ne voulons pas être célèbres ; nous n’avons jamais pensé que les médias nous couvriraient de cette manière ; nous n’avons jamais pensé qu’il y aurait une telle réaction, pour être tout à fait honnête ».

Plutôt que d’atteindre la célébrité, son objectif est d’« aller au Ciel », a assuré Silva. « Je veux juste que les gens se battent pour le Christ », a-t-il déclaré.

Avec sa femme, Da Silva a lancé en juin le mouvement « Restore Portugal by Prayer » (Restaurer le Portugal par la prière) dans le cadre duquel ils « se rendent à divers endroits » au Portugal afin de « prier pour une cause spécifique ».

Il a déclaré à LifeSiteNews que la meilleure façon dont les gens peuvent les soutenir, lui et ses compagnons, est d’offrir des prières pour eux.



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