Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
6 février 2025 (LifeSiteNews) — La recherche a révélé que les femmes qui ont subi un avortement sont deux fois plus susceptibles d’avoir tenté de se suicider que les autres femmes.
Selon une étude publiée le 21 janvier par le Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology, les femmes ayant avorté sont deux fois plus susceptibles de tenter de se suicider que les femmes qui n’ont pas subi d’avortement.
« Les femmes ayant avorté, en particulier celles qui ont subi un avortement forcé ou non désiré, étaient beaucoup plus susceptibles de dire que l’issue de leur grossesse avait directement contribué à leurs pensées et comportements suicidaires que les femmes de tous les autres groupes », indiquent les résultats de l’étude.
L’étude explique que beaucoup affirment que le risque accru de suicide chez les femmes ayant subi un avortement est le résultat de facteurs de santé mentale déjà existants. Cependant, elle souligne que cette hypothèse est « incompatible avec les auto-évaluations des femmes quant à la mesure dans laquelle leur avortement a directement contribué à des comportements suicidaires et autodestructeurs ».
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L’enquête s’est appuyée sur les résultats obtenus auprès de 1 925 femmes âgées de 41 à 45 ans. Les femmes ont été invitées à fournir leurs antécédents psychiatriques et de grossesse. On leur a ensuite demandé d’indiquer dans quelle mesure l’issue de leur grossesse avait contribué aux pensées suicidaires, aux comportements autodestructeurs et aux tentatives de suicide.
Sur les 1 925 femmes, 486 (25 %) ont déclaré avoir fait une tentative de suicide au cours de leur vie. Le taux de suicide était le plus élevé chez les femmes ayant subi un avortement (34 %).
« L’avortement était significativement plus susceptible d’être associé à des pensées autodestructrices et à des pensées ou comportements suicidaires que les trois autres issues de la grossesse (accouchement, fausse-couche et grossesse problématique) sur les trois échelles », indique l’enquête.
En comparaison, les femmes qui ont accouché et qui n’ont pas d’antécédents d’avortement, de perte de grossesse ou de grossesse problématique ont rapporté le taux le plus bas de tentatives de suicide, soit 17,1 %. En outre, les femmes qui n’ont jamais été enceintes étaient nettement moins susceptibles de faire une tentative de suicide.
« Les patientes et leurs proches devraient être informés du risque élevé de comportements suicidaires et autodestructeurs à la suite d’un avortement et encouragés à chercher du soutien si leur santé mentale se détériore », conseille l’étude.
Jack Fonseca, de Campaign Life Coalition, a déclaré à LifeSiteNews que « les résultats de cette étude ne sont pas surprenants parce qu’ils s’alignent sur les résultats de nombreuses études similaires au cours des dernières décennies, montrant une corrélation dramatique entre le fait d’avoir subi un avortement et un taux plus élevé de tentatives de suicide ».
« Ils s’alignent également sur les témoignages directs d’un grand nombre de femmes ayant subi un avortement qui nous ont dit que la décision d’avorter les avait rendues suicidaires et les avait poussées à adopter des comportements autodestructeurs, allant de la consommation de drogues et d’alcool à la promiscuité, en passant par la fréquentation d’hommes violents comme forme d’autopunition », a-t-il poursuivi.
« Une législation est absolument nécessaire pour obliger les usines d’avortement à informer les femmes que l’augmentation des risques de suicide et des comportements autodestructeurs constitue un risque important pour chaque avortement volontaire », a déclaré M. Fonseca. « Des sanctions pénales devraient être prévues pour les avorteurs qui n’informent pas les femmes clairement et d’emblée ».
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