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Les féministes s’agitent autour d’Andorre, l’un des seuls pays où l'enfant à naître est vraiment protégé

Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : senivpetro/Freepik

En Europe, seuls quelques courageux pays maintiennent encore l’interdiction totale de l’avortement : il s’agit du Vatican, Malte, Saint-Marin (nord de l’Italie) et de la Principauté d’Andorre.

Il convient de rappeler que cette dernière est régie par deux coprinces : l’évêque d’Urgell (Catalogne), Mgr Joan-Enric Vives i Sicília, et le président de la République française, donc Emmanuel Macron depuis le 14 mai 2017.

Pour cette raison, la féministe Marie-France Taurinya, membre du collectif droits des femmes 66 (Perpignan) a écrit une lettre ouverte à Emmanuelle Macron, datée du douze avril dernier, l’appelant à « se positionner » sur l’avortement.

« L’Andorre est très patriarcal et très religieuse, ose-t-elle dans la missive.

Le coprince Mgr Joan-Enric Vives, évêque d’Urgell, avait annoncé en 2014 qu’il abdiquerait si l’Andorre venait à légaliser l’avortement ». « Pour le gouvernement d’Andorre, ne pas avoir accès à l’avortement n’est pas une atteinte aux droits des femmes, » s’indigne-t-elle encore.

Les défenseurs de la vie souhaiteraient tellement qu’il y ait d’autres pays ainsi !

Dans cette lettre, Marie-France Taurinya demande à Emmanuel Macron de soutenir la démarche du collectif, et de contraindre le gouvernement andorran à revoir sa position à la question de l’avortement et de cesser de poursuivre en justice les militantes féministes.

En effet, la principauté avait porté plainte pour diffamation suite aux déclarations d’une certaine Vanessa Mendoza Cortés, présidente de l’association Stop Valiències en Andorre.

Cette dernière avait attaqué la loi en vigueur dans la principauté, lors d’un comité des Nations Unies, en décembre 2019, plaidant âprement pour la légalisation de l’avortement.

Le gouvernement andorran a riposté, affirmant que sa bonne réputation avait été compromise par les déclarations de la responsable féministe.

Vanessa Mendoza Cortés encourt aujourd’hui une peine de prison pouvant aller jusqu’à quatre ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre 30 000 euros, selon le site Actu.fr.

Pour Amnesty International, « le fait de poursuivre une défenseure des droits humains respectée en raison de son travail légitime et de sa participation à une réunion d’experts d’un organe de l’ONU constitue un acte d’intimidation scandaleux et une tentative de musellement de la liberté d’expression ».

Espérons de tout cœur que la principauté tienne bon contre tous ces ignobles assauts contre la vie.

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