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Les évêques canadiens continuent la révision de l'organisme de charité D&P : il a dû laisser tomber 52 partenaires problématiques


Cardinal Thomas Collins de Toronto.

Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews

Ottawa, Canada, 22 Novembre (LifeSiteNews) — La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) continuera d'examiner les partenaires de Développement et Paix (D&P), l'agence d'aide qu'elle chapeaute, malgré les assurances prodiguées par l'organisme de charité qu'il a laissé tomber 52 partenaires problématiques.

Selon un site internet de Montréal « Présence: Information Religieuse », l'organisation Développement et Paix a annoncé qu'elle suspendait temporairement son financement de 52 de ses partenaires après qu'il ait été déterminé par une investigation à l'interne qu'ils n'avaient pas adhéré « aux valeurs et enseignements de l'Église catholique. » Les dons faits durant la Campagne de partage du Carême en 2018 ne serviront pas à ces organisations.

Ces groupes représentent le quart des 180 partenaires de D&P.

La décision de D&P s'aligne sur l'examen mené par les évêques sur leur organisme de charité après qu'il eut été révélé qu'il était en partenariat avec au moins quarante groupes de pays en développement qui se sont avérés être pro-avortement et pro-homosexualité.

Depuis avril 2018, 12 diocèses canadiens ont retenu les fonds récoltés pour D&P parce que les « actions et affirmations » de certains des partenaires, des pays du sud, de l'organisme de charité soulevaient « certaines questions concernant leur respect des enseignements de l'Église. »

Ces diocèses sont dirigés par l'archevêque Richard Smith d'Edmonton ; l'évêque Gary Gordon de Victoria ; l'évêque Joseph Phuong Nguyen de Kamloops en Colombie Britannique ; le cardinal Thomas Collins de Toronto ; l'archevêque Richard Gagnon de Winnipeg ; l'archevêque Michael Miller de Vancouver ; l'évêque Hector Vila de Whitehorse ; l'évêque Gregory Bittman de Nelson ; l'évêque Gerard Bergie de St. Catharines ; l'évêque Paul Terrio de St-Paul ; l'évêque William McGratten de Calgary, en Alberta et l'évêque Mark Hagemoen de Saskatoon.

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Selon Présence, le 19 novembre, les archidiocèses de Toronto et d'Edmonton ont confirmé qu'ils retenaient toujours ces dons.

Le site Présence, dit qu'il a obtenu une copie d'une lettre de trois pages, datée du 16 novembre, écrite par le directeur de D&P, Serge Langlois, dans laquelle il informe les dirigeants des conseils diocésains de l'organisme, que « D&P ne supporte financièrement que les projets qui s'en tiennent aux valeurs et enseignements de l'Église catholique. »

« À la fin de 2017, à la demande de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), Développement et Paix a entamé une démarche de revue de ses quelque 180 partenaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du Moyen-Orient, afin de nous assurer qu’ils respectaient les valeurs et l’enseignement social de l’Église, comme la sainteté de la vie humaine et la dignité de la personne.'' a continué M. Langlois.

L'étude de ces partenaires a été faite « en collaboration avec la CECC, grâce au comité ad hoc réuni spécifiquement à cet effet, » a ajouté le directeur général.

Lorsque la revue des partenaires fut faite à la satisfaction de la CECC, il se trouva que non plus 40, mais 52 partenaires ne devaient plus recevoir d'argent des catholiques.

« Les représentants de la CECC au comité identifièrent 52 partenaires qui, selon des données obtenues sur internet, posaient certains problèmes quant à leur respect des enseignements de l'Église, » écrivait Langlois.

Il mentionna que Développement et Paix avait au préalable fait des recherches sur leurs partenaires en avril 2018 et en septembre 2018, mais qu'elles n'avaient pas satisfait les doutes des évêques.

« Malheureusement, il semble que nous ayons interprété différemment la nature de la requête, » a dit Langlois, «et, après la récente assemblée plénière des évêques, il nous a été demandé de fournir une analyse supplémentaire, particulièrement sur les critères que nous utilisons pour sélectionner nos partenaires. »

Les relations de Développement et Paix avec les Évêques sont tendues, mais Langlois est confiant que ces relations s'amélioreront.

Depuis la rencontre de septembre avec les évêques, les dirigeants de Développement et Paix ont « proposé différentes avenues et solutions possibles pour nous aider à rebâtir un climat de confiance avec les évêques du Canada, » a-t-il écrit.

Selon Présence, la lettre de Langlois a suggéré que si les Évêques n'étaient toujours pas satisfaits, ils pourraient retirer leur support lors de la prochaine campagne de Développement et Paix.

« Même si des questions ont été posées quant à la campagne du Carême de partage 2019, nous avons confiance qu’une solution à cette crise sera trouvée, permettant ainsi à l’Église de confirmer sa participation, » a écrit Langlois.

Lisa Gall, Coordinatrice des communications pour la Conférence des évêques catholiques du Canada, a confirmé que la CECC a reçu la même lettre que les directeurs de D&P.

« La revue continue, » a-t-elle ajouté.

LifeSiteNews a souvent fait des reportages au sujet du financement, provenant de Développement et Paix, de groupes du monde en développement (qui sont) pro-avortement, pro-contraception et pro-LBGT.

La nouvelle de financement scandaleux rapportée par LifeSiteNews a fait les unes en 2009, quand le site pro-vie a rapporté que l'association d'aide canadienne finançait des groupes pro-avortement du Mexique.

Ces révélations ont incité les évêques à tenir des enquêtes, et la même année ils publiaient un rapport qui blanchissait Développement et Paix de tout blâme. Mais en 2010, ils ont reconnu le scandale en cours en établissant un comité spécial de surveillance des activités de Développement et Paix et de ses partenaires internationaux.

Suite au reportage de 2009, Développement et Paix arrêta la publication de la liste de la plupart des groupes financés, et même se présenta en cour pour empêcher qu'une telle liste soit publiée.

Le groupe (D&P) refuse toujours de publier une liste complète de ses partenaires, rendant ainsi impossible à des tiers-partis de vérifier la vérité de ses affirmations prétendant « qu'il ne supporte financièrement que des projets qui adhèrent aux valeurs et enseignements de l'Église catholique. »

La controverse de Développement et Paix est ressortie de nouveau en avril 2011 quand l'Archevêque d'Ottawa Terrence Prendergast a annulé la tournée de conférences d'un prêtre d'un groupe mexicain pro-avortement partenaire de D&P.

Depuis ce temps, D&P a fourni à LifeSiteNews l'occasion de rapporter nombre d'histoires quant à l'argent des catholiques canadiens qui se retrouve dans des causes problématiques. Par exemple, il a été rapporté en mars dernier que D&P avait financé au moins sept organisations d'Amérique latine qui font activement la promotion de la légalisation de l'avortement, dont une en Haïti.

Les diocèses à travers le Canada donne chaque année à Développement et Paix par le biais de la Campagne carême de partage.

Voyez LifeSteNews pour le reportage complet de ce financement problématique de D&P.



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