Par Steven Mosher (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Image (rognée) : geralt/Pixabay
12 mars 2020 (Population Research Institute) — Je n'arrive pas à croire qu'il y ait tant de personnes dans les médias et dans le monde politique à couvrir la Chine. Étonnamment, ils qualifient même de « raciste » l'acte de noter le fait que le coronavirus vienne de là.
Mais il est courant de donner à une maladie le nom de son lieu d'origine [ou, où du moins on la découverte]. Après tout, le virus Ebola est nommé d'après un fleuve d'Afrique, tandis que le virus Zika est nommé d'après un lieu d'Afrique. Le virus du Nil occidental provient du fleuve du même nom, tandis que la maladie de Lyme est nommée d'après Lyme, dans le Connecticut.
Bien sûr, il arrive que nous nous trompions. Il existe de nouvelles preuves que la grippe dite « espagnole », qui a provoqué la grande épidémie en 1918-1919, a en fait été introduite en Europe pendant la Première Guerre mondiale par des ouvriers chinois engagés pour creuser des tranchées. En d'autres termes, comme le coronavirus chinois auquel nous avons affaire aujourd'hui, elle est originaire de Chine. Elle devrait s'appeler la grippe chinoise et non la grippe espagnole. Je suppose que nous devons des excuses à l'Espagne.
Mais il y a une autre raison, encore meilleure, de désigner la Chine comme la source de ce fléau. Les dirigeants communistes chinois ont caché l'épidémie à leur propre peuple — et au monde entier — pendant deux longs mois. Pendant ce temps, le coronavirus chinois a atteint des proportions épidémiques dans la ville de Wuhan et la campagne environnante. Ce n'est qu'après qu'environ 5 millions de personnes aient quitté Wuhan dans les semaines précédant le Nouvel An lunaire chinois que les autorités communistes ont admis avoir un problème et ont mis toute la ville en quarantaine. Bien sûr, à ce moment-là, ces voyageurs et touristes avaient propagé la maladie dans toutes les régions de Chine et du monde.
La pandémie à laquelle le monde est aujourd'hui confronté est donc une catastrophe provoquée par l'homme, et les hommes qui ont créé ce désastre sont les dirigeants du Parti communiste chinois, à commencer par le président à vie Xi Jinping lui-même. Ce à quoi nous sommes maintenant confrontés, c'est le « coronavirus fabriqué en Chine par le Parti communiste chinois ». C'est un peu long et maladroit comme appellation, aussi l'appellerais-je le « coronavirus chinois » pour faire court. Parce que c'est ce que c'est.
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S'il y eut jamais un temps où l'on pouvait apposer l'étiquette « pays d'origine » sur un produit, c'est bien maintenant.
Les communistes chinois affirment maintenant qu'ils sont en train de maîtriser leur épidémie et qu'ils sont passés en mode de limitation des dégâts. Ils ont lancé une campagne de propagande mondiale pour que la responsabilité de la pandémie mondiale ne soit plus imputée à la Chine. Chose stupéfiante, ils prétendent maintenant que leur gestion de leur propre épidémie peut servir de modèle aux autres pays.
Selon le ministère chinois des affaires étrangères, le 9 mars, « la Chine a informé l'OMS et les autres pays, dont les États-Unis, de l'évolution du dossier #COVID19 de manière ouverte, transparente et opportune. Les efforts de la Chine pour combattre l'épidémie ont permis de gagner du temps pour la préparation internationale. Notre contribution est visible à tous ceux qui veulent voir. »
Il s'agit, bien entendu, d'une inversion complète de la vérité. Les efforts des dirigeants communistes pour « combattre » l'épidémie ont d'abord été caractérisés par des retards mortels et un manque total de transparence, avec des conséquences mortelles pour leur propre peuple et pour le monde. Puis, lorsqu'ils ont finalement agi, ils ont imposé des contrôles policiers d'État terrifiants qui ont coûté d'autres vies. Le comportement du Parti communiste chinois est un « modèle » de ce qu'il ne faut pas faire.
On pourrait penser que tout le monde reconnaîtrait en cette déclaration rien de plus qu'un morceau de propagande communiste chinoise, mais on se tromperait. Parmi ceux qui sont tombés dans le panneau, un économiste de l'université de Harvard a déclaré, lors d'une entrevue accordée le 9 mars sur l'émission Marketplace de NPR, que « la Chine a vraiment fait un excellent travail en nous faisant gagner à tous du temps ».
En fait, les Chinois communistes n'auraient pas pu faire mieux pour lancer une pandémie mondiale s'ils l'avaient fait exprès. J'ai tendance à croire que c'était de l'incompétence plutôt que de la malice, mais des gens meurent quand même dans le monde entier.
Afin de se décharger de toute responsabilité, les communistes chinois affirment aujourd'hui que le coronavirus chinois n'est pas originaire de Chine. L'un des plus grands scientifiques chinois, un fonctionnaire du Parti du nom de Zhong Nanshan, a tenu une conférence de presse le 27 février dans la ville de Guangzhou, dans le sud du pays, et a déclaré : "Bien que le COVID-19 ait été découvert pour la première fois en Chine, cela ne signifie pas qu'il est originaire de Chine. »
Les ambassadeurs chinois et les organes de propagande du monde entier répètent en cœur l'absurde affirmation de Zhong. J'ai fait valoir que l'origine la plus probable du coronavirus chinois était un laboratoire du gouvernement chinois à Wuhan, et pour cette raison mon article a été censuré sur Facebook. Pourtant, même certains scientifiques chinois sont maintenant d'accord avec moi, soulignant qu'un laboratoire de recherche se trouve à seulement 300 mètres du marché de fruits de mer de Wuhan que les autorités ont d'abord désigné comme la source du virus — avant de changer leur version des faits.
Abraham Lincoln a dit que l'on ne peut tromper tout le monde, tout le temps. Le Parti communiste chinois, qui a inventé le lavage de cerveau il y a près d'un siècle, n'est pas d'accord. Et ils ont entrepris de tromper non seulement leur propre peuple, mais aussi le monde entier, sur les origines du coronavirus chinois et la pandémie qu'il a provoquée.
Les communistes chinois tentent d'enterrer les preuves de leur propre culpabilité dans cette pandémie sous un torrent de propagande. Les faits cependant sont clairs. Le coronavirus chinois est originaire de Wuhan, on l'a laissé se transformer en épidémie, puis laissé se propager dans le reste de la Chine et dans le monde.
Pour ma part, je ne me laisserai pas intimider par les brimades de la gauche sur Facebook ou par la propagande communiste chinoise.
Steven W. Mosher est président de l'Institut du Population Research Institute et auteur de Bully of Asia: Why China’s Dream is the New Threat to World Order.
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