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Les dirigeants du G7 adoptent un accord qui promeut la « santé reproductive », c’est-à-dire : l’avortement


Boris Johnson et Joe Biden.

Par Marie Smith (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

Les dirigeants du G7 ont conclu leur sommet en adoptant le Communiqué du sommet du G7 de Carbis Bay, Notre programme commun d’action mondiale pour mieux reconstruire, qui inclut le soutien à l’avortement dans le cadre de la « santé et des droits sexuels et reproductifs », avancés au nom de l’égalité des sexes.

Suivant la tactique du président Biden ─ qui n’a pas prononcé le mot « avortement » depuis son entrée en fonction et qui est suivi par les activistes pro-avortement sur le site Did Biden Say Abortion Yet ─ le mot « avortement » n’est pas mentionné dans la déclaration. En revanche, l’expression « santé et droits sexuels et reproductifs », qui englobe l’avortement, figure dans la déclaration de 27 pages des dirigeants du G7 ─ mais pas dans son résumé ─ et dans la Déclaration sur les sociétés ouvertes de 2021.

Le Communiqué de Carbis Bay indique que « la promotion de l’équité et de l’égalité entre les sexes est un pilier central de nos plans et de nos politiques pour mieux reconstruire » et les dirigeants réaffirment leur « plein engagement à promouvoir et à protéger la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) de tous les individus » tout en reconnaissant « le rôle essentiel et transformateur qu’ils jouent dans l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, et dans le soutien de la diversité, y compris des orientations sexuelles et des identités de genre ».

Ils s’engagent à « s’aligner étroitement sur le Forum génération égalité (FGE) qui se tiendra en France à la fin du mois et comprend une coalition d’action sur l’Intégrité corporelle et la santé et les droits sexuels et reproductifs », qui vise à « supprimer les politiques restrictives et les obstacles juridiques » afin que « 50 millions d’adolescentes et de femmes supplémentaires », qui vivent actuellement dans des pays qui protègent les enfants à naître de l’avortement, aient accès à l’avortement d’ici 2026. Cette coalition d’action du Forum pour l’égalité des générations a quatre objectifs principaux : (1) étendre l’éducation sexuelle complète ; (2) accroître la disponibilité, l’accessibilité, l’acceptabilité et la qualité des services complets d’avortement et de contraception ; (3) accroître la prise de décision et l’autonomie corporelle en matière de SDSR ; et (4) renforcer les organisations et réseaux de filles, de femmes et de féministes pour promouvoir et protéger l’autonomie corporelle et les SDSR.

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Le président français Macron est un partisan du Forum génération égalité et avait écrit sur Twitter : « Nous n’avons pas abandonné le combat pour les droits des femmes dans le monde. Ils sont menacés. Même en Europe. La France, qui préside le Forum Génération Égalité avec le Mexique et ONU Femmes, porte une part de responsabilité. À Paris, à la fin du mois de juin, ce combat prendra un nouveau tournant. »

Dans le domaine de l’égalité des sexes, les dirigeants du G7 reconnaissent également « l’impact dévastateur et disproportionné du COVID-19 sur les femmes et les filles, qui risque d’annuler les gains durement acquis, notamment en ce qui concerne... la santé et les droits sexuels et reproductifs... »

Dans un autre document de conclusion, la Déclaration sur les sociétés ouvertes 2021, le G7 convient que « en tant que dirigeants de plus de la moitié de la population mondiale vivant dans des démocraties, nous pensons qu’il est impératif de réaffirmer et d’encourager les autres à embrasser les valeurs qui nous lient, y compris notre respect des règles et normes internationales relatives à... la promotion des droits des femmes et des filles, et la protection de la santé et des droits sexuels et génésiques ».

La présence du président Trump avait empêché l’inclusion du soutien à la « santé et aux droits sexuels et reproductifs » dans les accords du G7 qui ont eu lieu sous sa présidence.

Malgré l’inclusion du terme « santé et droits sexuels et reproductifs », les coprésidents du W7 ─ le groupe d’engagement officiel du G7 sur l’égalité des sexes ─ ont exprimé leur déception quant au fait qu’il n’y ait « presque aucun engagement politique ou financier tangible ».



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