Stèle funéraire à l'intention des enfants à naître avortés dans le cimetière de St James à Belleville, en Ontario.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Twitter
Un conseil des Chevaliers de Colomb dresse tranquillement, dans le cimetière catholique de St James, une stèle funéraire commémorative en l’honneur des enfants à naître tués par l’avortement¹ et… après avoir mis sur Facebook des photos de ce monument, reçoit quelques centaines de réactions négatives, est l’objet d’une manifestation et d’articles de journaux. Notons quand même que la grande majorité des réactions sur les réseaux [a]sociaux² étaient positives. D’après LifeSiteNews :
Un monument commémoratif des Chevaliers de Colomb récemment érigé pour les victimes de l'avortement dans un cimetière catholique canadien a été la cible d'une réaction négative dans les médias sociaux et d'accusations selon lesquelles un « groupe patriarcal » jetterait l'opprobre aux femmes, une affaire qui a attiré l'attention dans du canada entier.
Le Conseil 1008 des Chevaliers de Colomb de Belleville en Ontario, une ville d'environ 50 700 habitants située dans la baie de Quinte dans le sud de l'Ontario, a affiché des photos sur Facebook, au début de novembre, de certains de ses membres debout près d'une stèle funéraire noire du cimetière catholique de St James.
Les trois photos sans notes sont devenues virales et « ont suscité près de 1 800 commentaires et plus de 3 410 réactions ». 66 % des gens ont réagi aux images par un "Haha"³ ou un "J'aime"³, tandis qu'environ 20 % ont réagi avec un "Faché"³ », rapporte le National Post.
« Incroyable, non ? » écrivait Linda MacKenzie-Nicholas sur Facebook.
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« Les Chevaliers de Colomb Belleville - Conseil n° 1008 (tous des hommes) ont organisé cet acte absolument honteux (dédié ce monument le 2 novembre 2019) et l'ont aussi affiché sur leur page facebook. »
Pourquoi cela serait-il honteux ?
Les inscriptions de la stèle funéraire, selon LifeSiteNews :
Les inscriptions sur le mémorial disent : « La vie est sacrée » et « En mémoire de toutes les victimes d'avortements. »
Il y a aussi le verset de Jérémie 1:5 : « Avant même de te former au ventre maternel, je t'ai connu ; avant même que tu sois sorti du sein, je t'ai consacré », et l'image gravé d'un enfant dans le ventre de sa mère, entouré de ces mots : « Les vies à naître sont importantes. »
Cela a suffi pour enflammer le courroux des féministes pro-avortement (redondance ?). Selon LifeSiteNews :
L'agitation des médias sociaux a donné lieu à un reportage de Global News le 11 novembre, suivi d'une manifestation le 16 novembre au centre-ville de Belleville d'un groupe appelé Warrior Women of Quinte.
« Le monument qui a été érigé attaquait le droit d'une femme de choisir », a déclaré Elissa Robertson, coordonnatrice des Warrior Women, au groupe de 30 personnes qui serait passée à 50 personnes, selon inquinte.ca.
Ben voyons ! Je pourrais, tant qu’à y être, écrire que ces féministes attaquaient le droit des hommes de choisir (d’ériger des monument). Ce qui est plus important à remarquer, c’est que ces militantes nous interdisent de pleurer les enfants à naître, donc aux femmes qui ont avorté aussi. Mais il y a un lien logique, si l’on pleure ou honore l’enfant à naître, c’est donc qu’il a une importance, si on lui dresse une stèle funéraire, hommage normalement réservé aux personnes décédées, c’est qu’il était quelqu’un, idée que les pro-avortement détestent car mettant des bâtons dans les roues de l’avortement.
¹Est-ce canoniquement permis ? Les enfants avortés ne sont pas baptisés, aussi je ne sais pas si on peut les enterrer en terre bénite. Cependant, comme il s’agit seulement d’un monument commémoratif, cela s’appliquerait-il s’il y avait une interdiction par rapport au premier aspect de la question. ― A. H.
²Je ne trouve pas les réseaux dit « sociaux » très sociaux. Sur ceux-ci, l’interaction n’est vraiment pas la même qu’en personne, ce n’est pas par internet que vous verrez si une personne vous est antipathique, ou l’inverse, ce n’est pas par Face-de-bouc que vous pourrez broyer la main de votre ami ni sentir sa poigne, bref. ― A. H.
³Des « emojis ». — A. H.
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