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Les centres de grossesse d’urgence sauvent les bébés à naître et les mères de l’avortement — c’est pourquoi les gauchistes les détestent

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hero Images/Adobe Stock

24 juillet 2023 (LifeSiteNews) — En juin, CNN a publié ce qui était présenté comme un exposé intitulé « Google a gagné 10 millions de dollars en autorisant des publicités trompeuses contre l’avortement provenant de “fausses cliniques”, selon un rapport ». Le rapport en question a été publié par le soi-disant Center for Countering Digital Hate (Centre de lutte contre la haine numérique), une organisation pro-avortement et pro-LGBT qui se présente comme un « groupe de défense des droits de l’homme » dont la raison d’être est de faire pression sur les autorités pour qu’elles censurent les discours qu’elles désapprouvent. À l’instar du Southern Poverty Law Center, le Center for Countering Digital Hate se contente de compiler des rapports sur des personnes ou des organisations exprimant des opinions auxquelles il s’oppose, de diffuser ces rapports auprès de médias amis, puis d’utiliser la couverture médiatique (par des organisations telles que CNN) pour demander au gouvernement de prendre des mesures.

L’objectif de leur « exposé » sur Google était de cibler les centres de grossesse d’urgence offrant aux femmes des alternatives à l’avortement. Comme l’indique le rapport de CNN : « Certaines personnes cherchant “cliniques d’avortement près de chez moi” sur Google ont trouvé des résultats les orientant vers des “centres de grossesse d’urgence” qui pourraient tenter de dissuader les femmes d’avorter et proposer des techniques d’inversion de la pilule abortive qui n’ont pas fait leurs preuves sur le plan médical. » Remarquez ici que a) ils considèrent que dissuader des femmes d’avorter est une mauvaise chose en soi et b) ils mentent sur les techniques d’inversion de la pilule abortive. Des bébés sont nés après que des professionnels de la santé sont intervenus avec succès à mi-chemin d’un traitement par pilule abortive — cela est indéniable.

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Ce type d’activisme est particulièrement hypocrite à un moment où les activistes et la presse progressiste exigent de savoir si le gouvernement et le mouvement pro-vie sont prêts à intervenir et à aider les femmes vivant dans les « déserts de l’avortement » où l’avortement est en grande partie illégal ou non disponible. Elle ignore également le fait qu’une majorité de femmes finissent par regretter d’avoir avorté et que, par conséquent, donner aux conseillers l’occasion de les persuader de choisir la vie et de leur fournir les ressources nécessaires pour faciliter ce choix devrait être considéré comme une chose objectivement positive par tout le monde. Comme l’a noté Bridget Ryder dans The European Conservative ce mois-ci, « lorsqu’elles sont confrontées à la question, la plupart des femmes préféreraient ne pas avoir avorté, et la plupart éprouvent des sentiments de tristesse, de culpabilité et de regret après coup ».

C’est ce qui ressort d’une étude intitulée « The Effects of Abortion Decision Rightness and Decision Type on Women's Satisfaction and Mental Health », publiée en mai dans la revue Cureus, une publication de la société d’édition scientifique Springer Nature Group, et menée par David C. Reardon de l’Institut Elliot à St Peters (Missouri), Katherine A. Rafferty de l’Université de l’Iowa à Ames et Tessa Longbons de l’Institut Charlotte Lozier à Arlington (Virginie). Selon l’étude menée auprès de 226 femmes ayant subi un avortement : « Soixante pour cent [des femmes] ont déclaré qu’elles auraient préféré accoucher si elles avaient reçu plus de soutien de la part d’autres personnes ou si elles avaient bénéficié d’une plus grande sécurité financière ».

Comme l’a noté Ryder :

Sur les 226 femmes interrogées ayant subi un avortement, 33 % ont indiqué que l’avortement avait été souhaité, 43 % qu’il avait été accepté, mais qu’il ne correspondait pas à leurs valeurs et à leurs préférences, et 24 % qu’il n’avait pas été souhaité ou qu’il avait été pratiqué sous la contrainte. Seules les femmes qui avaient considéré l’avortement comme désiré et conforme à leurs valeurs ont associé des émotions positives et des gains de santé mentale à leur décision d’avorter. « Tous les autres groupes ont attribué davantage d’émotions négatives et de problèmes de santé mentale à leur avortement », ont constaté les chercheurs.

Les militants de l’avortement citent fréquemment une étude menée en 2015 par l’organisation pro-avortement Advancing New Standards in Reproductive Health, qui affirme que 99 % des femmes ayant subi un avortement n’éprouvent aucun regret ; les auteurs de cette étude ont refusé de partager leurs données avec Reardon et les autres chercheurs en vue d’une analyse indépendante. Pour tout chercheur qui n’est pas motivé par ses propres objectifs idéologiques, il s’agit là d’un signal d’alarme.

Cette nouvelle étude souligne le besoin désespéré d’augmenter le nombre de centres de grossesse d’urgence et d’autres ressources pastorales, et non de les réduire. Le fait que les militants de l’avortement soient prêts à cibler les centres existants pour refuser aux femmes l’accès à leur assistance, alors que la majorité d’entre elles, si elles choisissent l’avortement, regretteront probablement ce choix plus tard, est dégoûtant.



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