M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Les catholiques ont l’obligation morale de protéger les enfants et la société de la folie LGBT

Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jaysynism/Adobe Stock

2 décembre 2022 — Ceci est le deuxième article d’une série sur l’approche de l’idéologie LGBT en tant que catholiques. Lisez le premier article, qui explique le trouble de l’homosexualité et du transgenrisme, ici.

(LifeSiteNews) — Alors que les titres se succèdent, les véritables cibles de l’idéologie LGBT sont de plus en plus manifestes : les mariages chrétiens et les petits enfants.

Pourquoi ? Parce que le mariage est le fondement naturel de toute société, et que les enfants sont la future génération de cette société. Les deux fronts sur lesquels cette idéologie manœuvre sont 1) la tentative publique d’obtenir la reconnaissance des unions homosexuelles comme un autre type de mariage, à la fois par la législation politique et les « bénédictions » ecclésiastiques, et 2) l’imposition de ces styles de vie aux enfants en les enseignant sans honte dans les écoles, tant publiques que privées.

Dans cette situation, les catholiques sont obligés d’éveiller les consciences sur ces questions, de s’opposer aux politiques publiques et aux lois qui soutiennent ou promeuvent l’idéologie LGBT, et d’œuvrer positivement pour des lois qui protègent le mariage et l’innocence des petits enfants.

Face aux groupes de pression agressifs et proactifs en faveur des lois sur le mariage homosexuel, en politique, et de la « bénédiction » des couples homosexuels, dans l’Église, il est insuffisant pour les catholiques de rester indifférents alors que les activistes homosexuels tentent de prendre le contrôle de chaque organisme public, politique, école, entreprise et église. Ce qui est recherché ici, c’est l’égalité publique avec ce qui est le vrai mariage. Je ne dis pas le mariage « traditionnel », mais le mariage, purement et simplement, parce que le mariage, de par sa nature même, est l’union stable entre un homme et une femme. Dieu, qui a créé l’homme et la femme, a établi cette union au début de la création. L’homme ne peut ni la défaire ni la changer, pas plus qu’il ne peut changer sa propre nature.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Dans ce contexte, une autre similitude entre l’homosexualité et l’idéologie transgenre peut être plus facilement comprise. Tout comme le mouvement homosexuel et lesbien cherche à changer la nature du mariage, le mouvement transgenre cherche à changer la nature sous-jacente du corps humain masculin et féminin. Tous deux constituent une rébellion contre Dieu en tant que Créateur : tandis que le premier est également une rébellion contre Dieu en tant qu’Auteur du mariage, le second est aussi une rébellion contre Dieu en tant qu’Auteur de la vie, en particulier la vie du corps.

Le mouvement LGBT fait preuve d’une malice particulière lorsqu’il impose son programme dans les écoles, s’attaquant aux esprits et aux cœurs impressionnables des enfants, même les plus jeunes. Le plus vicieux de tout est l’administration de « bloqueurs de puberté » « d’affirmation du genre », souvent à l’insu des parents ou contre leur volonté. Ce problème a récemment atteint le niveau de la législation de l’État avec la nouvelle loi californienne qui permet aux mineurs de l’extérieur de l’État d’obtenir des interventions « d’affirmation du genre » sans le consentement de leurs parents. La loi va jusqu’à stipuler que toutes les traces de ces interventions seront supprimées du dossier médical de l’enfant, empêchant ainsi tout litige futur sur ces procédures.

L’administration de tels « traitements » contre la volonté des parents constitue non seulement une violation flagrante des droits parentaux, mais les « traitements » eux-mêmes sont extrêmement criminels. L’administration de bloqueurs de puberté constitue formellement et légalement une « castration chimique » en médecine, une pratique qui n’était auparavant réservée qu’aux prédateurs sexuels récidivistes. Cette pratique a pour effet de stériliser un enfant avant même qu’il ne soit pleinement développé dans son esprit ou dans son corps. Selon les lois de la plupart des États, si ce n’est de tous, de telles pratiques constituent également des abus sexuels et physiques extrêmes sur un enfant.

C’est ici que se révèle toute la malice de l’idéologie transgenre. Ses partisans ne se contentent pas de persuader des adultes désorientés de subir des procédures irréversibles et mutilantes qui laissent leurs victimes sans désir et sans progéniture. Ils vont plutôt chercher des enfants innocents, la belle progéniture de ceux qui aiment selon l’ordre de la nature et le plan de Dieu. Profitant de l’ignorance ou de l’insécurité des jeunes, ils déjouent méchamment la loi et les parents en stérilisant et mutilant de manière criminelle les membres les plus précieux de la société.

Pour le bien de ces petits et des générations futures, les catholiques ne peuvent pas rester les bras croisés et permettre que leurs écoles, leurs hôpitaux, leurs législatures et leurs églises soient envahis par la folie transgenre qui marche au nom de la science, de l’égalité, de l’inclusion, de la compassion ou de la charité. Il y a des choses pour lesquelles les pères de famille étaient autrefois prêts à mourir ; la vie et l’innocence de leurs enfants en faisaient partie. Si nous ne nous opposons pas à ce mouvement maintenant, tôt ou tard, il apparaîtra à notre porte, que nous le voulions ou non, et il sera alors trop tard.



Laissez un commentaire