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Covid-19 : Des cardinaux et des évêques se joignent à un appel mondial pour dénoncer la répression des libertés fondamentales


Mgr Carlo Maria Viganò

Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)

Nous rajoutons en bas, après l’article de Jeanne Smits, le texte de l’Appel pour l’Église et pour le monde, paru sur veritasliberavitvos.info ― A. H.

Les cardinaux Gerhard Müller, Joseph Zen et Janis Pujats ont signé un appel lancé à l’initiative de Mgr Carlo Maria Viganò « pour l’Église et pour le monde » rendu public ce jeudi 7 mai à 19 h 30. Des évêques et prêtres, de nombreux laïcs — médecins, universitaires, écrivains, juristes, responsables d’associations, journalistes, la liste provisoire est en fin d’article — ont d’ores et déjà également apporté leur soutien à cet appel qui veut dénoncer l’utilisation du « prétexte de l’épidémie de Covid-19 » pour violer les droits des citoyens et porter atteinte aux libertés fondamentales. Y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et d’aller et de venir.

(Addendum : Tard dans la soirée de jeudi, le cardinal Robert Sarah, mentionné comme signataire de l’appel, s’en est distancé par deux tweets. Je commente cela ici. La réponse de Mgr Viganò est ici.)

L’hebdomadaire Valeurs actuelles a publié l’intégralité de l’appel en ligne ici.

Ces limitations à la liberté en laissent présager d’autres, qui passent notamment par le « contrôle des personnes » et le « suivi de leurs mouvements ». Les signataires estiment qu’on peut craindre de voir l’utilisation de la « panique », les mesures de confinement et la crise économique profonde qui s’y associe conduire vers la création d’un « gouvernement mondial hors de tout contrôle » et des « répercussions sociales et politiques graves » dans les pays soumis à « ces formes d’ingénierie sociale ».

On ne s’étonnera pas de trouver parmi les signataires Mgr Athanasius Schneider, qui a déjà dénoncé avec vigueur la « dictature sanitaire » qui s’est mise en place.

Les signataires, parmi lesquels une dizaine de médecins italiens, soulignent d’ailleurs que cette « panique » est entretenue, alors que « les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus : de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié ».

Sur le plan médical, l’appel souligne également que des remèdes « efficaces, souvent peu coûteux », ont été « pénalisés » et invitent la communauté scientifique à veiller à ce que des « intérêts iniques » ne dictent les choix des gouvernements en la matière.

« Nous rappelons également, en tant que Pasteurs, que pour les Catholiques, il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins dans lesquels du matériau provenant de fœtus avortés est utilisé », soulignent-ils. Des associations de bioéthiciens catholiques ont d’ores et déjà insisté pour que l’on évite l’utilisation de lignées de cellules souches ayant leur origine dans un bébé avorté en 1972, comme c’est le cas pour l’un des essais actuellement menés à Oxford.

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L’appel lancé par Mgr Viganò vise également à préserver la liberté des citoyens de refuser les systèmes de suivi et de localisation :

« Il faut considérer également la contradiction flagrante dans laquelle se trouvent ceux qui poursuivent des politiques de réduction drastique de la population et qui se présentent en même temps comme des bienfaiteurs de l’humanité sans aucune légitimité politique ou sociale. Enfin, la responsabilité politique de ceux qui représentent le peuple ne peut absolument pas être confiée à des techniciens qui vont jusqu’à revendiquer pour eux-mêmes des formes inquiétantes d’immunité pénale. »

Et de dénoncer également les « formes subtiles de dictature » qui passent par la censure médiatique : « Nous demandons instamment aux médias de s’engager activement dans une information objective qui ne pénalise pas la dissidence en recourant à des formes de censure, comme cela se produit couramment sur les réseaux sociaux, dans la presse et à la télévision. »

Le texte s’achève sur le rappel des droits de l’Église catholique et du culte :

« Enfin, Nous rappelons, en tant que Pasteurs responsables du Troupeau du Christ, que l’Église revendique fermement son autonomie dans le gouvernement, dans le culte, dans la prédication. Cette autonomie et cette liberté sont un droit inhérent que le Seigneur Jésus-Christ lui a donné pour la poursuite de ses propres fins. Pour cette raison, en tant que Pasteurs, Nous revendiquons fermement le droit de décider de manière indépendante de la célébration de la Messe et des Sacrements, tout comme nous exigeons une autonomie absolue dans les questions qui relèvent de notre juridiction immédiate, telles que les normes liturgiques et les méthodes d’administration de la Communion et des Sacrements. L’État n’a pas le droit de s’ingérer, pour quelque raison que ce soit, dans la souveraineté de l’Église. La collaboration de l’Autorité ecclésiastique, qui n’a jamais été refusée, ne peut impliquer de la part de l’Autorité civile des formes d’interdiction ou de limitation du culte public ou du ministère sacerdotal. Les droits de Dieu et des fidèles sont la loi suprême de l’Église à laquelle elle ne veut ni ne peut déroger. Nous demandons que les limitations à la célébration des fonctions publiques du culte soient supprimées. »

Face à l’horreur de la dictature sanitaire, il y a pourtant l’espoir :

« Nous nous trouvons en train de lutter contre un ennemi invisible, qui sépare les citoyens entre eux, les enfants des parents, les petits-enfants des grands-parents, les fidèles de leurs pasteurs, les étudiants des enseignants, les clients des vendeurs. Ne permettons pas que des siècles de civilisation chrétienne soient anéantis sous le prétexte d’un virus, en laissant s’établir une tyrannie technologique haineuse dans laquelle des personnes anonymes et sans visage peuvent décider du sort du monde en nous confinant dans une réalité virtuelle. Si tel est le plan auquel les puissants de la terre entendent nous plier, sachez que Jésus-Christ, Roi et Seigneur de l’Histoire, a promis que “les portes des Enfers ne prévaudront pas” (Mt 16, 18). »

Pour signer l’appel (comme je l’ai d’ailleurs fait) :

www.veritasliberabitvos.info

Le site sera actif à partir du matin du 8 mai.

La lettre intégrale est disponible ici en PDF. Prenez quelques minutes pour la lire.

Et voici la liste des signataires en l’état actuel :

Prélats et prêtres

Mgr Carlo Maria Viganò, Archevêque, Nonce apostolique
Cdl Joseph Zen Ze-kiun, Evêque émérite de Hong Kong
Cdl Janis Pujats, Archevêque émérite de Riga
Cdl Gerhard Müller, ancien Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi
Mgr Luigi Negri, Archevêque émérite de Ferrara-Comacchio
Mgr Thomas Peta, Archevêque métropolitain d’Astana
Mgr Athanasius Schneider, Evêque auxiliaire d’Astana
Mgr Jan Pawel Lenga, Archevêque émérite de Karaganda
Mgr Rene Henry Gracida, Archevêque émérite de Corpus Christi
Mgr Andreas Laun, Evêque auxiliaire de Salzbourg
Mgr Robert Mutsaerts, Evêque auxiliaire de Bois-le-Duc
P. Serafino Lanzetta, théologien
P. Alfredo Maria Morselli, theologien
P. Curzio Nitoglia, theologian
Abbé Guy Pagès
P. Frank Unterhalt, Communio Veritatis
P. Albert Engelmann, rédacteur-en-chef Der Dreizehnte

Journalistes, éditeurs, écrivains

Dr Aldo Maria Valli, journaliste
Dr Magdi Cristiano Allam, écrivain
Dr Giulio Meotti, journaliste
Dr Marco Tosatti, journaliste
Claudio Messora, directeur de Byoblu.com
Dr Robert Moynihan, écrivain, journaliste
Dr Cesare Sacchetti, journaliste
Pr Giorgio Nicolini, directeur de Tele Maria
Michael J. Matt, rédacteur-en-chef de « The Remnant »
John-Henry Westen, cofondateur, rédacteur-en-chef de LifeSiteNews.com
Vittoria Alliata di Villafranca, journaliste et écrivain
Maria Guarini, éditeur
Pr Francesco Lamendola
António Carlos de Azeredo, éditeur
José Narciso Pinto Soares, conseiller éditorial
Dr Massimo Rodolfi
Riccardo Zenobi, écrivain
Danilo Quinto, écrivain
Jeanne Smits, journaliste
Olivier Figueras, journaliste
Olivier Valette, écrivain
Marion Duvauchel, écrivain
Pascal Bernardin, écrivain

Médecins, immunologistes, virologistes, chercheurs

Dr Stefano Montanari, directeur scientifique du laboratoire Nanodiagnostics, Modena
Dr Antonietta Gatti, responsable de recherche, laboratoire Nanodiagnostics, Modena
Pr Alessandro Meluzzi, psychiatre
Dr Anna Rita Iannetti, médecin, PNEI et médecine biointégrée
Dr Fabrizio Giudici, traumatologue orthopédique
Dr Rosa Maria Roccaforte, cardiologue
Dr Silvana De Mari, médecin
Dr Maria Grazia Sordi, psychologue
Dr Roberto Marrocchesi, nutritionniste
Dr Mario Sinisi
Dr Antonio Marcantonio

Juristes

Dr Angelo Giorgianni, magistrat
João Freire de Andrade, juriste
Francesco Fontana, avocat
Luigi Valenzise, avocat
Fabio Candalino, avocat
Claudio Ademollo, avocat
Luca Di Fazio, avocat
Massimo Meridio, avocat
Dr Gianni T. Battisti, avocat
Piero Peracchio, avocat
Paola Bragazzi, avocat
Luís Freire de Andrade, avocat
Heitor A. Buchaul, avocat
Me André Bonnet, avocat

Conférenciers, professeurs, spécialistes

Hon. Prof. Vittorio Sgarbi, critique d’art, essayiste
Pr Matteo D’Amico
Pr Mafalda Miranda Barbosa
Pr Francesca Maimone
Pr Martino Mora, philosopher
Pr Massimo Viglione, historien, essayiste
Pr Elisabetta Sala, professeur, écrivain
Dr Ing. Alessandro Peracchio
Dr Luca Scantamburlo
Pr Rosa Maria Bellarmino
Steven Mosher, président, Population Research Institute
Pr Emeterio Ferrés Arrospide, Université de Coimbra
Pr Ibsen Noronha
Pr ing. Amadeu Teixeira Fernandes, Université de Georgetown
Dr José Filipe Sepúlveda da Fonseca
Dr Alfonso Martone, CNR, Italie
Dr Luís Ferrand d’Almeida
Ing. Roberto Imparato
Jean-Pierre Maugendre, délégué général de Renaissance Catholique
Reynald Secher, historien, écrivain
Guillaume Bernard, historien du droit et politologue
François Billot de Lochner, président de Liberté politique
Dr Philippe Pichot Bravard, historien du droit

Associations

Atman Association — Président Manuela Baccin
Riprendiamoci Il Pianeta Association - Président Magda Piacentini
Movimento 3V - Vaccini Vogliamo Verità - Secrétaire Luca Teodori
Association Libera Scelta — Président Alessandra Bocchi
Iustitia in Veritate - Directors
Una Vox Association - President Calogero Cammarata
Comitato Famiglia e Vita - Président Franco Rebecchi
Confederazione dei Triarii
AURET, Autismo, Ricerca e Terapie – Président, Me Roberto Mastalia
Vita al Microscopio Association - Président Nino Ferri
Texas Right to Life - Jim Graham
Cleveland Right to Life - Molly Smith

***

APPEL POUR L’ÉGLISE ET POUR LE MONDE
aux fidèles Catholiques et aux hommes de bonne volonté

Veritas liberabit vos.
Jean 8:32

En ce temps de très grave crise, nous, Pasteurs de l’Église Catholique, en vertu de notre mandat, considérons comme notre devoir sacré de lancer un Appel à nos Confrères dans l’Épiscopat, au Clergé, aux Religieux, au Peuple de Dieu et à tous les hommes de bonne volonté. Cet Appel est également signé par des intellectuels, des médecins, des avocats, des journalistes et des professionnels, qui en partagent le contenu. Il est ouvert à la signature de ceux qui voudront en partager le contenu.

Les faits ont montré que, sous prétexte de l’épidémie de Covid-19, en bien des cas les droits inaliénables des citoyens ont été violés, en limitant d’une manière disproportionnée et injustifiée leurs libertés fondamentales, y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et de mouvement. La santé publique ne doit pas et ne peut pas devenir une excuse pour bafouer les droits de millions de personnes dans le monde, et encore moins pour exonérer l’autorité civile de son devoir d’agir avec sagesse pour le bien commun ; cela est d’autant plus vrai que les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus : de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié.

Nous avons des raisons de croire — sur la base des données officielles relatives à l’incidence de l’épidémie, et sur celle du nombre de décès — qu’il existe des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population dans le seul but d’imposer de façon permanente des formes de limitations inacceptables de la liberté, de contrôle des personnes, de suivi de leurs mouvements. Ces formes de limitations liberticides sont un prélude inquiétant à la création d’un Gouvernement Mondial hors de tout contrôle.

Nous croyons aussi que dans certaines situations les mesures de confinement prises, y compris la fermeture des activités commerciales, ont conduit à une crise qui a submergé des secteurs entiers de l’économie, ce qui favorise l’ingérence des puissances étrangères, avec des répercussions sociales et politiques graves. Ces formes d’ingénierie sociale doivent être empêchées par ceux qui ont la responsabilité du gouvernement, en adoptant des mesures pour protéger les citoyens, dont ils sont les représentants et pour les intérêts desquels ils ont l’obligation de s’engager. Il est également nécessaire d’aider la famille, cellule de base de la société, en évitant de pénaliser déraisonnablement les personnes faibles et âgées par la séparation forcée et douloureuse de leurs proches. La criminalisation des relations personnelles et sociales doit également être jugée comme une partie inacceptable du projet de ceux qui favorisent l’isolement des individus afin de mieux les manipuler et les contrôler.

Nous demandons à la communauté scientifique de veiller à ce que les soins pour le Covid-19 soient promus honnêtement pour le bien commun, en évitant scrupuleusement que des intérêts iniques influencent les choix des gouvernements et des organismes internationaux. Il n’est pas raisonnable de pénaliser des remèdes qui se sont révélés efficaces, souvent peu coûteux, uniquement parce qu’on veut donner la priorité à des traitements ou des vaccins qui ne sont pas aussi fiables mais qui garantissent aux sociétés pharmaceutiques des bénéfices bien plus importants, qui pèsent sur la santé publique. Nous rappelons également, en tant que Pasteurs, que pour les Catholiques, il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins dans lesquels du matériau provenant de fœtus avortés est utilisé.

Nous demandons également aux Gouvernements de veiller afin d’éviter de la manière la plus rigoureuse toute forme de contrôle des personnes, à la fois par le biais de systèmes de suivi et par toute autre forme de localisation : la lutte contre le Covid-19 — aussi grave soit-il — ne doit pas être le prétexte pour approuver des projets douteux d’entités supranationales nourrissant de très forts intérêts commerciaux et politiques. En particulier, les citoyens doivent avoir la possibilité de refuser ces limitations de la liberté personnelle, sans qu’il soit imposé aucune forme de sanction à ceux qui ne veulent pas recourir aux vaccins, ni accepter des méthodes de suivi et tout autre instrument similaire. Il faut considérer également la contradiction flagrante dans laquelle se trouvent ceux qui poursuivent des politiques de réduction drastique de la population et qui se présentent en même temps comme des bienfaiteurs de l’humanité sans aucune légitimité politique ou sociale. Enfin, la responsabilité politique de ceux qui représentent le peuple ne peut absolument pas être confiée à des techniciens qui vont jusqu’à revendiquer pour eux-mêmes des formes inquiétantes d’immunité pénale.

Nous demandons instamment aux médias de s’engager activement dans une information objective qui ne pénalise pas la dissidence en recourant à des formes de censure, comme cela se produit couramment sur les réseaux sociaux, dans la presse et à la télévision. L’information correcte exige qu’un espace soit accordé aux voix qui ne sont pas alignées sur la pensée unique, permettant aux citoyens d’évaluer consciemment la réalité, sans être indûment influencés par des interventions partisanes. Une confrontation démocratique et honnête est le meilleur antidote au risque de voir imposées des formes subtiles de dictature, vraisemblablement pires que celles que notre société a vues naître et mourir dans un passé récent.

Enfin, Nous rappelons, en tant que Pasteurs responsables du Troupeau du Christ, que l’Église revendique fermement son autonomie dans le gouvernement, dans le culte, dans la prédication. Cette autonomie et cette liberté sont un droit inhérent que le Seigneur Jésus-Christ lui a donné pour la poursuite de ses propres fins. Pour cette raison, en tant que Pasteurs, Nous revendiquons fermement le droit de décider de manière indépendante de la célébration de la Messe et des Sacrements, tout comme nous exigeons une autonomie absolue dans les questions qui relèvent de notre juridiction immédiate, telles que les normes liturgiques et les méthodes d’administration de la Communion et des Sacrements. L’État n’a pas le droit de s’ingérer, pour quelque raison que ce soit, dans la souveraineté de l’Église. La collaboration de l’Autorité ecclésiastique, qui n’a jamais été refusée, ne peut impliquer de la part de l’Autorité civile des formes d’interdiction ou de limitation du culte public ou du ministère sacerdotal. Les droits de Dieu et des fidèles sont la loi suprême de l’Église à laquelle elle ne veut ni ne peut déroger. Nous demandons que les limitations à la célébration des fonctions publiques du culte soient supprimées.

Nous invitons les personnes de bonne volonté à ne pas se soustraire à leur devoir de coopérer en vue du bien commun, chacune selon son état et ses possibilités et dans l’esprit d’une sincère Charité fraternelle. Cette coopération, souhaitée par l’Église, ne peut cependant être dissociée du respect de la Loi naturelle, ni de la garantie des libertés des individus. Les devoirs civils auxquels les citoyens sont tenus impliquent la reconnaissance par l’État de leurs droits.

Nous sommes tous appelés à évaluer les faits actuels conformément à l’enseignement de l’Évangile. Cela implique de choisir son camp : avec le Christ, ou contre le Christ. Ne soyons pas intimidés ou effrayés par ceux qui nous font croire que nous sommes une minorité : le Bien est beaucoup plus répandu et puissant que ce que le monde veut nous faire croire. Nous nous trouvons en train de lutter contre un ennemi invisible, qui sépare les citoyens entre eux, les enfants des parents, les petits-enfants des grands-parents, les fidèles de leurs pasteurs, les étudiants des enseignants, les clients des vendeurs. Ne permettons pas que des siècles de civilisation chrétienne soient anéantis sous le prétexte d’un virus, en laissant s’établir une tyrannie technologique haineuse dans laquelle des personnes anonymes et sans visage peuvent décider du sort du monde en nous confinant dans une réalité virtuelle. Si tel est le plan auquel les puissants de la terre entendent nous plier, sachez que Jésus-Christ, Roi et Seigneur de l’Histoire, a promis que « les portes des Enfers ne prévaudront pas » (Mt 16, 18).

Confions à Dieu Tout-Puissant ceux qui gouvernent les nations, afin qu’ils les éclairent et les guident dans ces moments de grande crise. Qu’ils se souviennent que, tout comme le Seigneur jugera les Pasteurs pour le troupeau qui leur a été confié, de même Il jugera ceux qui détiennent le pouvoir et qui ont le devoir de préserver et de gouverner leurs peuples.

Prions avec foi le Seigneur pour qu’Il protège l’Église et le monde. Que la Très Sainte Vierge, Auxiliatrice des Chrétiens, écrase la tête de l’ancien Serpent, confonde et déroute les plans des enfants des ténèbres.

8 Mai 2020
Vierge du Rosaire de Pompéi



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