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Les candidats pro-vie à la direction du Parti conservateur ont rempli les conditions requises pour participer à la course

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Piqsels

Les trois candidats à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC) reconnus comme pro-vie par l’organisme pro-vie Campaign Life Coalition (CLC) ont réussi à remplir toutes les exigences du comité organisateur, leur permettant ainsi de continuer dans la course et d’avoir leur nom sur le bulletin de vote le 27 juin, selon un tweet de CLC :

Les trois candidats pro-vie soutenus par CLC ont rempli les conditions requises pour que leur nom figure sur le bulletin de vote !

Ils ont récolté à eux trois 900 000 dollars, un exploit étonnant malgré le pouvoir établi dans le PCC qui essaye de contrecarrer les conservateurs sociaux.

Derek Sloan, député ontarien à la Chambre des communes (soutenu par Richard Décarie, ex-candidat québécois et pro-vie de cette course, qui s’est fait exclure sans explication par le comité organisateur), est prêt à appuyer s’il était élu les députés qui présenteraient des projets de loi d’initiative parlementaire contre l’avortement. Il s’oppose au projet de loi C-8 qui interdirait partiellement l’aide à rediriger l’attirance sexuelle, destinée aux personnes ayant une attirance pour les personnes de même sexe et qui voudrait s’en défaire ; et qui interdirait partiellement l’aide à rediriger ce qu’on appelle l’« orientation sexuelle », ou le sentiment d’appartenance à un sexe. S’il devenait Premier ministre, il couperait le financement fédéral de l’avortement à l’étranger. Il s’oppose à l’euthanasie, etc.

Leslyn Lewis est avocate et directrice associée d’un cabinet d’avocats de services exhaustifs (Lewis Law professional corporation). Dans ses projets on trouve l’interdiction de l’avortement sélectif selon le sexe, l’arrêt du financement fédéral de l’avortement à l’étranger, le financement de centres d’aide aux femmes enceinte.

Chose curieuse, sur son site de campagne où elle se présente, on peut voir la phrase suivante, « Je crois dans la séparation de l'Église et de l'État », ce qui est pour le moins surprenant de la part d’une chrétienne pratiquante. Qu’est-ce que la séparation de l’Église et de l’État ? Si l’on sépare l’apport de l’Église dans les décisions que prend l’État, il s’ensuit que l’État ne base plus ses décisions selon la doctrine de l’Église (disons catholique) mais selon ce qu’il considère être la raison. C'est donc que l’Église n’a pas plus d’importance aux yeux de l’État qu’une autre organisation inférieure à celui-ci. Donc, ni l’Église ni son enseignement n’aura de valeur pour l’État qui se considérera supérieur à celle-ci, puisque cette dernière devra se plier à toutes ses exigences. La séparation de l’Église et de l’État est en fait une inversion de soumission. Ce n’est plus l’État qui doit reconnaître l’autorité morale de l’Église, mais l’Église qui doit reconnaître l’autorité morale de l’État. Certes tous deux ont leur rôle respectif, dont celui de l’Église qui consiste entre autres à définir la morale, ou ce que l’État doit et ne doit pas faire, et celui de l’État à agir conformément à cette morale dans l’usage de son pouvoir organisateur et coercitif.

Jim Karahalios, homme d’affaire, est également reconnu pro-vie par CLC, il laisserait les députés déposer des projets de loi.

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