Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
9 avril 2025 (LifeSiteNews) — Les avortements chimiques utilisant la mifépristone ont grimpé en flèche en Ontario depuis l’introduction du médicament en 2017.
Selon une recherche publiée le 6 avril par le Journal de l’Association médicale canadienne (JAMC), les avortements utilisant le médicament mifépristone sont passés de 8 % en 2017 à 56 % en 2022.
« L’impact de ce changement rapide dans la pratique de l’avortement, sur la disponibilité des services d’avortement, en particulier pour les communautés rurales et éloignées, n’est pas bien compris », explique la recherche. « La disponibilité de la mifépristone a entraîné une augmentation rapide du nombre de prestataires de services d’avortement, y compris dans les zones rurales ».
Selon la recherche, sur les 175 000 femmes qui demanderont un avortement entre 2017 et 2022, 84 000 d’entre elles subiront un avortement chimique.
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Pendant cette période, un nombre croissant de pharmacies canadiennes ont commencé à fournir ce médicament dangereux, le pourcentage de professionnels remplissant une ordonnance pour ce médicament passant de 3 % en 2017 à 20 % en 2022.
« C’est inquiétant à bien des égards », a écrit Pete Baklinski, de la Coalition nationale pour la vie, sur X. « La pilule abortive est utilisée pour cibler et tuer dans sa mère un être humain vivant avant sa naissance ».
« La pilule abortive est une arme meurtrière de destruction massive », a-t-il poursuivi. « Et elle est en passe de devenir l’arme de prédilection contre le plus petit et le plus vulnérable d’entre nous, l’enfant à naître ».
Le Mifegymiso, qui est devenu disponible au Canada en 2017, est maintenant à la fois légal et gratuit en Alberta, permettant à de nombreuses femmes de tuer leur bébé à naître à la maison sans aucune supervision médicale, ce qui entraîne souvent de graves blessures pour la mère en plus du traumatisme de voir son bébé assassiné.
L’avortement chimique consiste généralement en la prise de deux médicaments à des moments différents. La mère enceinte prend d’abord de la mifépristone par voie orale sous forme de pilule. Ce médicament bloque la progestérone de la mère, une hormone nécessaire au maintien de la nouvelle vie attachée à la paroi utérine.
Sans progestérone, le mécanisme de maintien de la grossesse de la mère s’arrête. Cela met fin à la nouvelle vie. Quelque 24 à 48 heures plus tard, la femme ingère par voie orale le second médicament, le misoprostol. Celui-ci déclenche de puissantes contractions utérines qui provoquent des saignements abondants pendant que la femme expulse son bébé mort.
Alors que ces médicaments sont présentés comme le moyen le plus « sûr » et le plus facile de tuer les bébés à naître, des données récemment révélées ont montré que plus de 100 femmes canadiennes ont été gravement blessées par le protocole de la pilule abortive depuis 2017.
En fait, selon la base de données en ligne des effets indésirables [des médicaments] au Canada, une jeune femme de 19 ans, ainsi que son bébé, sont morts tragiquement après avoir utilisé ces pilules mortelles.
Les pilules abortives peuvent également entraîner diverses complications et rendent nécessaires 50 % de visites aux urgences de plus que les avortements chirurgicaux. Ces « médicaments » sont particulièrement dangereux en cas de grossesse ectopique (extra-utérine).
Il est surprenant de constater que les vendeurs de pilules abortives ne sont pas tenus par la loi d’offrir aux femmes une évaluation en personne ou une échographie comme garantie pour exclure une grossesse extra-utérine, avant de distribuer la pilule abortive.
En outre, comme LifeSiteNews l’a précédemment rapporté, de nombreuses femmes ont raconté des histoires traumatisantes de naissance de bébés entièrement formés, dont certains bien vivants, avec le cœur qui bat.
Une femme s’est souvenue : « Je l’ai senti sortir ». Une autre : « Rien n’aurait pu me préparer à voir son corps. Il était de la couleur de ma propre peau ».
Un nombre croissant de femmes mettent en ligne des photos de leurs bébés après les avoir avortés à l’aide de pilules abortives. Ces photos montrent clairement, comme aucune autre preuve ne pourrait le faire, que les militants de l’avortement mentent aux femmes.