Drapeau LGBT arraché par un élève à l'école du Chêne-Bleu à Pincourt.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
19 juillet 2023 — Six adolescents du Québec font apparemment face à des accusations au criminel pour avoir enlevé un drapeau de la « fierté » LGBT qui flottait dans leur école secondaire de la région de Montréal.
Selon un reportage vidéo de Rebel News, six écoliers âgés de 13 à 16 ans de l’école secondaire du Chêne-Bleu à Pincourt, au Québec, font face à des accusations criminelles pour avoir enlevé et piétiné un drapeau de la « fierté » gaie en mai.
L’incident, qui a eu lieu le 16 mai, a été filmé et rapporté par LifeSiteNews à l’époque.
Dans un courriel envoyé à Rebel News, la Sûreté du Québec (SQ) — la police provinciale du Québec — a confirmé qu’elle avait enquêté et soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) des accusations d’« incitation à la haine » contre « six jeunes mineurs âgés de 13 à 16 ans ».
Dans son courriel, la SQ confirme également que l’enquête et les accusations subséquentes sont liées au retrait et au piétinement du drapeau dit « de la fierté » le 16 mai dernier à l’école secondaire de Pincourt, au Québec.
La SQ n’a toutefois pas pu confirmer qui avait déposé la plainte initiale, mais a réitéré qu’elle avait collaboré avec le DPCP pour porter les accusations.
Dans une entrevue vidéo accordée à Rebel News par l’un des adolescents impliqués, le jeune homme, dont le visage a été flouté et la voix modifiée pour protéger son identité, a déclaré au média qu’une semaine avant sa participation au retrait et au piétinement du drapeau, un groupe d’élèves de l’école avait tenté de lui arracher la croix qu’il portait au cou tout en insultant sa foi chrétienne.
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« ... [un groupe d’élèves affiliés aux LGBT] a essayé d’arracher ma croix qui représente ma religion et ils ont commencé à m’insulter et... [ils] ont dit que tous les problèmes du monde [étaient] dus à ma religion et [qu’elle] devait disparaître », a déclaré le jeune anonyme de 16 ans à Rebel News.
« ... cela a dépassé les bornes, la ligne rouge, parce que mes idées politiques sont assez simples », a poursuivi l’adolescent. « Vous ne me touchez pas, je ne vous touche pas ; vous ne me dérangez pas, je ne vous dérange pas ».
L’adolescent a expliqué à Rebel News que la majorité des élèves de son lycée sont chrétiens ou musulmans et ne sont pas favorables au déploiement du drapeau LGBT.
Il a également déclaré qu’il n’avait blessé ni insulté personne, et qu’il n’avait pas laissé entendre qu’il soutenait de telles actions ; il s’est simplement rendu sur le balcon où flottait le drapeau pro-LGBT et l’a retiré, le laissant tomber sur le sol en contrebas.
Contrairement aux protections accordées aux Américains par le premier amendement de la Constitution des États-Unis, au Canada, une personne peut être inculpée en vertu de diverses lois sur les « discours de haine », qui sont punissables en vertu du Code criminel.
Selon le Rebel Newsreport, les six étudiants ont été inculpés en vertu de la loi interdisant « l’incitation publique à la haine », conformément à l’article 319 du Code criminel.
L’article 319 stipule ce qui suit :
319 (1) Quiconque, par la communication de déclarations en un endroit public, incite à la haine contre un groupe identifiable, lorsqu’une telle incitation est susceptible d’entraîner une violation de la paix, est coupable :
a) soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
Si l’endoctrinement des LGBT est pratiqué depuis des années dans les écoles canadiennes, le problème semble se poser avec acuité ces derniers temps.
En effet, au cours des derniers mois, de nombreuses manifestations ont eu lieu, au cours desquelles un nombre important de chrétiens et de musulmans canadiens se sont unis pour s’opposer à la promotion de l’immoralité sexuelle dans les écoles.
Au lieu de répondre aux préoccupations des parents, le Premier ministre Justin Trudeau a bizarrement attribué la montée des protestations chrétiennes et musulmanes contre l’idéologie LGBT à la propagation de « désinformation » sur les médias sociaux, en particulier « alimentée par la droite américaine ».