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« Le véritable ennemi est l’humanité elle-même » — les racines occultes de l’agenda climatique du Club de Rome


Maurice Strong

Par Frank Wright — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube

30 mars 2023 (LifeSiteNews) — La preuve de l’influence de l’occultisme sur le mouvement environnemental mondial commence avec l’homme qui est réputé l’avoir fondé : Maurice Strong.

Maurice Strong était un magnat canadien du pétrole, un riche entrepreneur dont l’implication dans le Club de Rome lui a permis de promouvoir un programme écologique mondial basé sur l’utopie, la misanthropie et la manipulation délibérée du sentiment public. Il a dirigé le Programme des Nations unies pour l’environnement, puis la Fondation économique mondiale. Maître d’œuvre du sommet de la Terre de Rio en 1992, on lui attribue la création de l’expression « changement climatique ».

Une biographie sur son propre site internet affirme fièrement que M. Strong « a joué un rôle unique et essentiel dans la mondialisation du mouvement environnemental ».

Qu’est-ce que le Club de Rome ?

Le Club de Rome a été fondé dans la propriété de David Rockefeller à Bellagio en 1968. Vers la fin de sa vie, Rockefeller a répondu par l’affirmative à l’accusation selon laquelle lui et sa famille cherchaient à établir un gouvernement mondial :

Certains pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète qui travaille contre les intérêts des États-Unis, nous qualifiant, ma famille et moi, d’« internationalistes » et de conspirateurs avec d’autres personnes dans le monde pour construire une structure politique et économique mondiale plus intégrée — un seul monde, si vous voulez. Si telle est l’accusation, je suis coupable et j’en suis fier.

Le Club de Rome promeut un programme planétaire de contrôle technocratique. Il a qualifié de bénéfique l’effondrement de la société industrielle et la mort par famine des deux tiers de la population humaine. Comment se fait-il que cela ne soit pas connu de tous ? Rockefeller a expliqué dans ses mémoires qu’un tel projet aurait été impossible sans la collusion de la presse :

Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et à d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant près de 40 ans... Il nous aurait été impossible de développer notre plan pour le monde si nous avions été soumis aux lumières de la publicité pendant ces années.

Mais le monde est plus sophistiqué et prêt à marcher vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés.

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Les fruits du jardin de Rockefeller

Le club que Rockefeller a financé et accueilli était dirigé par un homme appelé Aurelio Peccei, qui « avec Alexander King, le responsable écossais de la science à l’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques]... a convoqué une réunion de scientifiques européens à Rome ».

Ces deux hommes ont commandé un modèle informatique pour prédire l’effondrement prochain de la civilisation industrielle en raison de la surpopulation. Le modèle était erroné, mais cela ne les a pas empêchés de publier en 1972 un manifeste en faveur d’un nouveau programme malthusien de dépopulation.

Intitulé « The Limits to Growth » (Les limites de la croissance), ce manifeste a inspiré une grande partie du programme actuel des Verts en matière de désindustrialisation, d’avortement et de conception de l’humanité comme un problème à résoudre. Le livre continue d’inspirer un mouvement dont le programme a toujours reposé sur la déformation délibérée de la réalité. Le Club de Rome, dans son rapport de 1991 intitulé « La première révolution mondiale », déclare :

En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et d’autres problèmes de ce genre feraient parfaitement l’affaire. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et ce n’est que par un changement d’attitude et de comportement qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même.

Le cofondateur du Club de Rome, Aurelio Peccei, était un occultiste qui ne cachait pas sa dévotion au culte de la théosophie. Comme le note le célèbre épidémiologiste finlandais Mikko Paunio, Peccei a fait connaître ses opinions par écrit en 1977 : « Le livre d’Aurelio Peccei “La qualité de l’homme”, publié en 1977, révèle sa vision du monde fondée sur la théosophie et la découverte du moi intérieur ».

L’organisation qui a été à l’origine du mouvement environnemental mondial a donc été créée par un homme inspiré par le culte frauduleux de la théosophie.

Trois éléments d’un culte révolutionnaire

Le culte du changement climatique et le programme général des Verts sont souvent présentés comme l’avant-garde de la raison, leurs affirmations reposant sur une science établie.

En réalité, il s’agit d’un curieux mélange de fantaisie et de fétichisme. Ses dirigeants ont été inspirés par la croyance et ont vu dans la science et la technologie un instrument de contrôle — et de persuasion — qui pourrait livrer à leur élite dirigeante une société future accordant un pouvoir illimité aux « maîtres de l’avenir ».

Les modèles sont des fictions commodes qui fournissent quelque chose de très utile. — David Frame, modélisateur climatique, Université d’Oxford.

L’environnementalisme mondial est une secte dangereuse dont les prétentions à l’apocalypse et à l’efficacité des solutions présentées par la technologie sont aussi fantaisistes que les croyances qui les ont inspirées. Il s’agit d’un mouvement révolutionnaire, qui se décrit lui-même comme tel. Il s’agit d’une fusion de croyances Nouvel Âge, de culte de la technologie et de vanité personnelle. Il y a aussi beaucoup d’argent à faire.

L’esprit de révolution

Ces croyances sont ésotériques — des convictions profondément personnelles d’une sagesse significative à trouver dans un soi cosmique. Elles sont occultes — leur véritable signification est cachée derrière le jargon et la propagande destinés aux masses, leur signification réelle n’étant réservée qu’aux initiés. « Ce qui est vrai n’a pas d’importance, ce qui compte c’est ce que les gens croient vrai », a déclaré Paul Watson, cofondateur de Greenpeace.

Les révolutions ne sont pas le fruit d’un sentiment populaire. Elles sont le résultat d’un segment mécontent de la culture intellectuelle qui bénéficie d’un soutien financier suffisant pour imposer sa volonté à l’ensemble de la population. C’est exactement le cas de la « première révolution mondiale » du mouvement écologiste.

Après une révolution, ce sont les gens ordinaires, et non les élites, qui sont assassinés et dépossédés. La révolution a été romancée ; c’est un autre fantasme dans lequel les mauvais desseins cherchent leur déguisement. Selon le rapport « Première révolution mondiale », les membres du Club de Rome « pensent que l’humanité a besoin d’une motivation commune, à savoir un adversaire commun, pour réaliser un gouvernement mondial. Peu importe que cet ennemi commun soit réel ou inventé à cette fin ».

La Révolution française, les bolcheviques et les maoïstes, ainsi que le culte du « Frère numéro un » de Pol Pot, partagent tous cette caractéristique. Les Jacobins ont tué des centaines de milliers de Français ordinaires, contre moins de 1700 aristocrates. Le nombre total de victimes du communisme au XXe siècle a été estimé à 100 millions de personnes — par l’historien marxiste Eric Hobsbawm.

La révolution est un manifeste de meurtre maquillé en libération. Cette barbarie est le résultat de toute tentative utopique de faire une religion de l’homme. La révolution environnementale est différente : elle a déclaré l’homme ennemi avant même d’avoir commencé.

Maurice Strong et le Club de Rome

Maurice Strong a fantasmé sur la possibilité de provoquer l’effondrement de la société industrielle lors d’une interview en 1990. Intitulée « Le magicien de Baca Grande », cette entrevue s’est déroulée dans son vaste complexe Nouvel Âge du Colorado. S’adressant à l’écrivain Daniel Wood, Maurice Strong a demandé : « Et si un petit groupe de dirigeants mondiaux en arrivait à la conclusion que le principal risque pour la Terre provient des actions des pays riches ? »

Afin de sauver la planète, le groupe décide donc : le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-il pas de notre responsabilité d’y parvenir ? [souligné par l’auteur].

M. Strong a joué un rôle influent au sein du Club de Rome, avant de diriger le tout nouveau Programme des Nations unies pour l’environnement et de présider le Sommet de la Terre de Rio. Il a été l’un des membres fondateurs du Forum économique mondial, dont il a ensuite dirigé la Fondation.

Ses notices nécrologiques célèbrent son engagement en faveur de la mondialisation du mouvement écologiste.

Cette question a déjà attiré beaucoup d’attention, mais avec les récents travaux du scientifique finlandais Mikko Paunio, il est difficile de nier l’existence d’un « culte panthéiste de la nature » au centre du mouvement écologiste.

Paunio a récemment accordé une entrevue à John Henry Westen de LifeSiteNews pour discuter de ce qu’il appelle l’existence d’une inspiration panthéiste — et malthusienne — aux plus hauts niveaux de la politique environnementale internationale.

Paunio explique comment Strong est passé de l’ONU au Forum économique mondial.

Très tôt, Klaus Schwab a recruté le fonctionnaire non élu de l’ONU chargé de l’environnement de loin le plus influent, Maurice Strong, un riche industriel canadien sans éducation (1929-2015), pour diriger la fondation du Forum économique mondial (WEF).

Maurice Strong a été la figure centrale de la promotion de l’agenda du développement durable depuis le premier sommet environnemental de l’ONU à Stockholm en 1972. Il était également un occultiste et un ésotériste invétéré.

Une conspiration de l’effondrement ?

Pourquoi les rêves d’un homme ont-ils de l’importance ? Cet homme avait le pouvoir de réaliser ses rêves.

Un profil de Maurice Strong publié en 2015 dans le National Post note que son « programme vert couvre désormais le monde entier, de l’ONU aux municipalités en passant par les gouvernements nationaux », un programme dirigé par un homme dont les rêves étaient un cauchemar pour l’humanité.

Dans son autobiographie publiée en 2000 et intitulée « Where on Earth Are We Going ? (Ainsi va le monde) » Strong prévoyait qu’en 2031, « la tragédie humaine » serait « d’une ampleur inimaginable jusqu’à présent ». Il écrit que la perspective la plus prometteuse réside dans les prévisions selon lesquelles les deux tiers de la population mondiale, déjà réduite, pourraient être éliminés.

Il a décrit cela comme « une lueur d’espoir pour l’avenir de notre espèce et son potentiel de régénération », trahissant ainsi une attitude nettement ambivalente à l’égard de l’humanité qu’il prétendait vouloir sauver à tout prix.

Il n’y a rien de conspirationniste dans le fait de citer les mots de Maurice Strong, que ses partisans louent comme le père fondateur du mouvement environnemental mondial. Ses sombres fantasmes ont un large écho parmi les personnes qui se considèrent vraisemblablement comme les bénéficiaires de cet effondrement. Certains seront simplement satisfaits par l’idée d’une vengeance mondiale sur l’humanité. Dans cette promesse, l’utopisme vert offre un sacrifice de sang inégalable à ses plus ardents croyants.

Le futurisme ésotérique et le problème de l’humanité

Les allégations d’influence occulte sont rejetées par les sources traditionnelles au motif que Maurice Strong et Aurelio Peccei n’ont pas pratiqué de rituels dans une sorte de temple. Ce n’est pas la base de l’argument. Ce qui importe, c’est l’inspiration d’une idéologie qui, sans sa vitrine verte et câline, continue à définir ouvertement l’humanité comme l’ennemi.

Il ne fait aucun doute que Strong, Peccei et leurs organisations se sont inspirés en partie des influences de la tradition occulte de la théosophie. Il s’agit d’un moyen de faire de l’homme un dieu, en cultivant le moi intérieur jusqu’à l’éveil gnostique. Sa vision était cosmique : « Je crois que la grande frontière de l’avenir est la frontière entre l’esprit individuel et l’Esprit, le cosmos ».

Il a construit un complexe New Age dans lequel il a vécu, croyant avec sa femme que cette colonie d’observateurs de cristaux et de mystiques telle que Shirley MacLaine était le modèle d’une culture post-apocalyptique. Au-delà de la bizarrerie de ses conditions de vie, il faut s’étonner d’un esprit qui croit que son propre monde imaginaire est un modèle évolutif pour la société humaine mondiale.

Ce n’est qu’à travers l’imagination que de telles choses semblent possibles. Ce que ces fantasmes trahissent, c’est la vanité du fantaisiste. Ils sont nommés, choisis en quelque sorte, comme l’a été Strong, en brûlant un buisson.

La fantaisie personnelle comme voie d’accès au pouvoir est le point central. C’est un moyen de réévaluer le mouvement environnemental, apparemment suicidaire, en tant qu’instrument à grande échelle pour réaliser les désirs privés d’un très petit nombre de personnes.

Un misanthrope visionnaire

Ces désirs sont clairement imprégnés d’un sens de la mission. Le salut et la destruction sont des thèmes apocalyptiques, dont la présence est maintenue par des modèles délibérément manipulés de catastrophes toujours imminentes, jamais arrivées.

Enfin, ceux qui sont dirigés par la lumière intérieure souhaitent nous conduire vers un avenir dominé par leurs fantasmes de contrôle. Une folie rationnelle inspire le croyant dans son for intérieur, guidé intérieurement par la discorde décevante des tentatives de démocratie.

Dès le début, Maurice Strong était déterminé à faire taire d’autres voix que la sienne. Vers la fin de la première conférence des Nations unies sur l’environnement, qui s’est tenue à Stockholm en 1972, il s’est lassé des discussions interminables :

Alors que les querelles entre les délégués se prolongeaient jusqu’à l’aube, le secrétaire général de la conférence, Maurice Strong, a brusquement débranché leur système audio. Ce geste a ébranlé les participants et a donné à M. Strong l’occasion de remettre la conférence sur les rails.

La voie de ce mouvement a été tracée par un homme qui a exigé des actes et non des paroles. L’action qu’il a exigée est clairement décrite par lui-même.

Inspiré par quelque démon, il a été poussé à encourager l’effondrement coordonné de la civilisation et la domination de l’humanité restante par une secte de riches technocrates.



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