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Le tube respiratoire d’un enfant de cinq ans lui pourrait lui être retiré même si cela le tuait

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photos :Unsplash.com

MONTRÉAL — La Cour d’appel du Québec a statué que le tube respiratoire d’un enfant pourrait être retiré de façon permanente, même si ses parents s’opposent à cette décision. 

Selon Global News, la Cour d’appel du Québec a décidé que l’hôpital Sainte-Justine pourrait retirer de façon permanente le tube respiratoire d’un enfant de cinq ans aux soins intensifs, qui est dans le coma depuis sa chute dans la piscine familiale en juin 2022. 

« Les parents espéraient que la Cour d’appel forcerait l’hôpital à maintenir l’enfant en vie avec un tube respiratoire, mais la Cour a dit “non” », rapporte Stéphane Giroux pour la vidéo de CTV news 

« Le principe de la préservation de la vie à tout prix n’est pas absolu lorsque les conditions de maintien de la vie sont inacceptables », écrit la cour. 

Le jugement confirme une décision antérieure basée sur l’avis de médecins et d’experts, à savoir qu’il n’y a aucune chance que l’état de l’enfant s’améliore un jour, car, selon eux, il ne présente aucune activité cérébrale.  

« Le juge Bernard Jolin de la Cour supérieure du Québec a écrit dans son jugement du 1er novembre que les objections des parents ne suivaient pas l’intérêt supérieur de l’enfant et qu’elles étaient fondées sur l’espoir que Dieu remette miraculeusement le garçon dans l’état où il était avant de tomber dans la piscine », rapporte Global News 

Patrick Martin-Ménard, l’avocat de la famille explique à CTV que cette situation est très difficile pour une famille aux ressources limitées et qui ne peut se permettre de se battre contre les médecins.  

« Nous déciderons du moment où nous retirerons le tube respiratoire », a déclaré l’hôpital Sainte-Justine, tout en précisant qu’ils « respecteront la volonté des parents ».  

Mais la volonté des parents ne semble pas être respectée. Ils souhaitent sauver la vie de l'enfant, n'autorisant l'extubation que si elle n'entraîne pas la mort de leur enfant, condition que l'hôpital n'approuve pas...

Malgré cela, les experts affirment qu’il serait préférable de prodiguer des « soins de fin de vie  ». Les parents de l’enfant de cinq ans n’ont plus qu’une seule option, celle de saisir la Cour suprême du Canada.  

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Les médecins peuvent se tromper et l’ont fait dans le passé. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples d’histoires couvertes par LifesiteNews qui étayent ce point. 

En 2011, au Québec, une femme qui avait été déclarée en état de « mort cérébrale » s’est réveillée. Madeleine Gauron est sortie du coma à 76 ans à l’hôpital Sainte-Croix de Drummondville, après que sa famille ait refusé, en son nom, le don de ses organes.   

Tout comme l’enfant de cinq ans à l’hôpital Saint-Justine, le personnel médical a contacté la famille de la patiente, leur expliquant que leur mère était en état de « mort cérébrale », sans « aucun espoir de guérison ».  

LifesiteNews écrit : « Les patients sont déclarés en état de “mort cérébrale” ou incurables. Dans de nombreux cas, des médecins agressifs cherchent à prélever les organes du patient », comme ce fut le cas pour ce jeune homme 

Il faut donner aux patients le temps et la chance de revenir à la vie selon leur propre calendrier, malgré un pronostic négatif des médecins. Ils ne peuvent pas garantir qu’un patient ne se réveillera pas.  

C’est le cas de Martin Pistorius, qui est resté dans le coma pendant 12 ans et qui s’est pourtant réveillé en se souvenant de tout ce qui se disait autour de lui. Son histoire a été rapportée par LifesiteNews en 2015.  

« Martin n’était pas le “légume” que les médecins disaient qu’il était. En fait, il pouvait tout voir et tout entendre », a écrit LifesiteNews  

On a pourtant dit aux parents de Martin qu’il était un « légume » et que la meilleure chose à faire pour eux était de le ramener à la maison et de le garder confortablement jusqu’à sa mort. Sauf qu’il n’est pas mort, il s’est réveillé puis s’est marié et a vécu une vie normale, travaillant comme concepteur de sites internet.  

« En 2008, il a rencontré l’amour de sa vie, Joanna, et a émigré au Royaume-Uni. En 2010, il a créé sa propre entreprise », rapporte LifesiteNews 



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