Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Trey Musk/Unsplash
25 novembre 2024 Emo, Ontario (LifeSiteNews) — Le Tribunal des droits de la personne d’Ontario a imposé une amende au canton d’Emo pour avoir refusé de faire flotter le « drapeau de la fierté » en juin 2020.
Dans une décision rendue le 20 novembre, le Tribunal des droits de la personne d’Ontario a accordé à Borderland Pride, un groupe militant LGBT local, une amende de 15 000 $ au canton d’Emo et au maire d’Emo, Harold McQuaker, après que la petite ville d’Ontario ait refusé de se plier aux exigences des militants LGBT et de célébrer le mois de juin comme le mois de la « fierté ».
« J’estime que la somme de 15 000 dollars est un niveau d’indemnisation approprié pour le préjudice subi par Borderland Pride en termes de dignité, de sentiments et de respect de soi », a écrit Karen Dawson, juge du Tribunal des droits de la personne d’Ontario, dans sa décision.
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Les 15 000 $ se répartissent en 10 000 $ versés par le canton d’Emo et 5 000 $ versés par M. McQuaker lui-même à Borderland Pride.
En outre, le tribunal a ordonné à M. McQuaker et au directeur administratif de la municipalité de suivre, dans les 30 jours, le cours de formation « Droits de la personne 101 » offert par la Commission ontarienne des droits de la personne.
« Aucun drapeau n’est déployé pour les hétérosexuels », avait déclaré M. McQuaker au conseil municipal d’Emo en 2020.
Lors de la réunion de 2020, le conseil municipal avait voté à 3 voix contre 2 contre la proclamation du mois de juin comme mois de la « Fierté » et le déploiement de drapeaux LGBT sur les bâtiments municipaux.
Peu après le vote, Borderland Pride a déposé une plainte pour violation des droits de la personne, demandant à la ville de s’excuser pour sa décision, de proclamer le mois de juin « mois des fiertés » et de faire flotter le drapeau LGBT pendant une semaine.
En avril 2024, Borderland Pride a proposé d’abandonner l’affaire si la ville acceptait les demandes précédentes.
« C’est un bon accord. Vous devriez l’accepter », indiquait la lettre de Borderland Pride à Emo. « L’alternative est de continuer à gaspiller l’argent des contribuables en menant une bataille perdue d’avance pour défendre le sectarisme et la haine. »
Le canton a toutefois choisi de rejeter la proposition et d’aller de l’avant avec le procès.
En 2021, la population du canton d’Emo était de 1 204 habitants.
La ville d’Emo n’est pas la seule ville canadienne à résister aux exigences idéologiques des LGBT. En février, les habitants de Westlock (Alberta), une petite ville d’environ 4 800 habitants, ont voté en faveur d’un règlement interdisant de faire flotter des drapeaux non gouvernementaux sur les mâts municipaux et de peindre les passages pour piétons avec un motif autre que le motif habituel à rayures blanches.
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