Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : Freepik/Canva
13 août 2024 (LifeSiteNews) — Le Service national de santé britannique (NHS) a demandé aux opérateurs de radiologie de demander aux hommes s’ils sont « enceints » avant d’effectuer des radiographies, ce qui aurait incité les patients à « quitter » leurs rendez-vous en colère face à l’absurdité de la question.
Cette directive dite « inclusive » a été inspirée par un incident au cours duquel une femme qui se présentait comme un homme a passé une radiographie alors qu’elle était enceinte sans le savoir, exposant ainsi son bébé à des radiations dangereuses, a rapporté The Telegraph.
Toutefois, le personnel du NHS a souligné que les nouvelles lignes directrices posaient un risque pour la sécurité des patients en décourageant les rendez-vous en raison de la détresse suscitée chez les hommes et les femmes par les nouvelles questions de rendez-vous, qui demandent leur « sexe à la naissance » et leurs « nom et pronoms préférés » et font des affirmations « ridicules » sur les « personnes qui sont nées avec des variations dans les caractéristiques sexuelles », selon The Telegraph.
Un homme bénéficiant d’un « parcours urgent de cancérologie » « a été tellement agacé par les questions du formulaire qu’il a crié, a quitté le service et n’a pas passé de radiographie », a déclaré un radiographe au Telegraph.
« Il y a un risque inutile pour ces patients s’ils sont tellement ennuyés qu’ils ne passent pas la radiographie », a déclaré le radiographe.
Des femmes auraient également pleuré à cause des questions « invasives » sur la fertilité, qui les invitent désormais à préciser les raisons de leur infertilité, ce qui leur rappelle des souvenirs traumatisants de fausses couches et de grossesses extra-utérines, qu’elles sont tenues de mentionner dans les formulaires de demande d’information.
Le personnel affirme que des patients des deux sexes ont été insultés ou gênés par la suggestion que leur sexe n’est pas nécessairement évident et que les formulaires « endoctrinent » les mineurs en leur demandant leurs noms et pronoms préférés, tandis que les parents sont « furieux » à ce sujet.
|
|
Selon le guide, il faut toujours demander à un patient « Quels pronoms voulez-vous que j’utilise pour vous ? » et « Comment voulez-vous que l’on s’adresse à vous ? ».
Les questions ont été élaborées par la Société des radiographes (SoR), qui, selon des initiés, « milite en faveur d’un déploiement national ». Le Dr Louise Irvina, médecin généraliste, estime que ces directives sont inutiles, étant donné que « les dossiers médicaux devraient pouvoir enregistrer le sexe avec précision ».
Elle ajoute : « Étant donné qu’il est impossible pour une personne de sexe masculin de devenir “enceint”, il n’est pas nécessaire de demander aux hommes s’ils pourraient l’être et éviter ainsi beaucoup d’embarras et de contrariétés ».
« Si une personne s’identifie comme transgenre ou non binaire et que son dossier indique qu’elle est biologiquement de sexe féminin, on peut lui poser respectueusement la question de la possibilité d’une grossesse », a-t-elle ajouté. « Les lignes directrices proposées pour la radiographie brouillent les pistes en incluant les soi-disant conditions intersexuées ».
Fiona McAnena, directrice des campagnes de l’organisation caritative de défense des droits de l’homme Sex Matters, a déclaré au Telegraph : « La politique d’inclusion de la Société des radiographes est l’un des pires exemples d’organismes professionnels qui perdent la raison en donnant la priorité à l’idéologie plutôt qu’aux faits biologiques ».
« Faire subir au personnel soignant et aux patients masculins cette farce humiliante, avec des formulaires de grossesse inclusifs, des questions sur la probabilité d’une grossesse et des interrogations sur leurs pronoms, est à la fois inapproprié et une perte de temps choquante », a-t-elle poursuivi, appelant à une rétractation des nouvelles lignes directrices.
« Les organismes du NHS qui ont adopté cette politique dans leurs unités de radiographie devraient immédiatement la révoquer et revenir au bon sens et à la réalité. »