Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sakhorn38/Adobe Stock
5 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Vous avez probablement entendu beaucoup de choses de la part de Justin Trudeau et de ses clones progressistes sur les premiers ministres conservateurs qui soi-disant « attaquent » et « ciblent » la prétendue « communauté LGBT » avec une législation protégeant les enfants contre les chirurgies de changement de sexe. Mais vous n’entendrez pas un mot sur les victimes de l’idéologie LGBT — et vous n’entendrez rien sur la liste croissante d’insanités infligées au Canada par les politiques qu’ils ont adoptées et soutenues.
Prenons le cas d’Adam Laboucan, qui, adolescent, a brutalement violé un nourrisson de trois mois et noyé un bambin — il n’a été condamné que pour l’agression pédophile violente, parce qu’il avait moins de 12 ans lorsqu’il a noyé le garçon de trois ans, et qu’en vertu de la loi canadienne, il faut avoir au moins 12 ans pour être poursuivi en justice.
Le cas de Laboucan — dont LifeSiteNews a parlé l’année dernière — était si troublant qu’il est devenu le « plus jeune délinquant dangereux désigné » du Canada.
Aujourd’hui, selon The Canadian Press, Laboucan « demande une permission de sortie de prison sous escorte pour assister à des cérémonies culturelles indigènes à Vancouver ». Adam Laboucan a changé de nom. Il est maintenant connu sous le nom de Tara Desousa, et la police canadienne se réfère docilement à lui par ses pronoms préférés, ce qui conduit à des phrases ridicules comme celle-ci :
« Desousa, qui s’appelait alors Adam Laboucan, avait 15 ans en 1997 lorsqu’elle a agressé sexuellement un bébé qu’elle gardait à Quesnel, en Colombie-Britannique. Le bébé a dû subir une intervention chirurgicale pour réparer ses blessures ».
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Bien entendu, Laboucan n’était pas une femme lorsqu’il a attaqué le nourrisson et a noyé l’autre enfant. Il n’est toujours pas une femme aujourd’hui, bien qu’il ait subi des opérations de changement de sexe depuis lors (il a 43 ans). Il est considéré comme tellement dangereux que le juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, Victor Curtis, lui a infligé une peine d’une durée indéterminée en 1999 parce qu’il n’y avait pas, selon la Cour, de « délai prévisible dans lequel Adam Laboucan pourrait être guéri ». La Cour d’appel de la Colombie-Britannique a confirmé la désignation de délinquant dangereux en 2002.
Ils l’ont fait pour de bonnes raisons. Des experts psychiatres ont déclaré que Laboucan présentait des « tendances transsexuelles et pédophiles ». Il se mutilait et se cannibalisait même. Il avait des mœurs légères et était instable, menaçant de tuer une gardienne et se comportant de manière si erratique qu’un examen de libération conditionnelle effectué en 2010 a confirmé sa désignation de délinquant dangereux en raison de ses problèmes « d’identité sexuelle, de comportement impulsif, de violence et de déviance sexuelle ». Mais en 2018, il a commencé à s’identifier comme une femme. Comme LifeSiteNews l’a rapporté peu de temps après :
Dans un mémoire de 2021 adressé aux membres de la Chambre des communes, Heather Mason, défenseur des droits des femmes incarcérées, a déclaré à un comité de la Chambre que de nombreuses femmes détenues avaient été victimes de harcèlement sexuel de la part d’hommes qui se disent femmes et qui vivent dans des prisons pour femmes. Mason a mentionné en particulier Laboucan (Desousa) en déclarant : « L’une de ces femmes a rapporté que, dans le cadre du programme mère-enfant, deux transgenres condamnés pour pédophilie, Madilyn Harks et Tara Desousa, rôdaient près d’elle et de son enfant, en faisant des commentaires sexistes, déplacés et antagonistes ». La personne qui se fait appeler Madilyn mais qui s’appelle Matthew a été qualifiée de pédophile en série avec une « préoccupation globale pour l’abus sexuel des jeunes filles ».
Notez bien : si l’un des criminels les plus dangereux du Canada, un homme aux pulsions pédophiles violentes et aux antécédents de troubles mentaux profonds, peut être envoyé dans une prison pour femmes, c’est parce que notre pays est dirigé par des gens comme Trudeau, qui croit à l’idéologie du genre avec toutes les fibres de son être.
Aujourd’hui, M. Laboucan — qui porte sa nouvelle identité féminine comme une nouvelle peau — a déposé une demande auprès de la Cour fédérale de Vancouver pour fréquenter un « centre de guérison pour femmes » géré par une organisation autochtone, Circles of Eagles Lodge Society.
La dernière tentative de libération conditionnelle de Laboucan — en juin 2024 — a été rejetée, la Commission des libérations conditionnelles du Canada ayant déclaré que la victime de l’agression de Laboucan et sa famille « ont souffert de douleur, d’anxiété, d’angoisse et d’impacts émotionnels à long terme résultant de votre infraction. Chaque fois que vous vous présentez à la libération conditionnelle, ils sont hantés par votre infraction et les dommages que vous avez infligés à leur fils/petit-fils sans défense ».
Bien sûr, le gouvernement s’attend maintenant à ce que vous croyiez que ces crimes ont été commis par une femme — et la commission a déclaré que les « permissions de sortir avec escorte » étaient « la prochaine étape logique de la réintégration et de la libération graduelle », malgré le fait qu’il représente « un risque excessif pour la société ».
L’avocate de Laboucan, Caroline North, basée à Vancouver, a refusé de commenter la demande déposée à la Cour fédérale lorsque la Presse canadienne le lui a demandé.