Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : valeria aksakova/Freepik
Le dépistage prénatal non invasif, ou test génomique prénatal non invasif (TGPNI) ou encore dépistage prénatal non invasif (DPNI), est déjà proposé à certains groupes de Québécoise enceintes présentant plus de risque d’avoir un enfant atteint de trisomie 21, et, selon Gènéthique :
« Les femmes dont le TGPNI révèle certaines anomalies se verront proposer une amniocentèse afin de détecter à 100 % la trisomie 21. »
Comme le nom du test l’indique il est non invasif, consistant simplement en l’analyse de fragments d’ADN acellulaire du bébé se retrouvant dans le sang maternel, dans le but de découvrir si le bébé a la trisomie 21 ou autres malformations génétiques. Ce test représente une amélioration par rapport à l’amniocentèse qui entraîne des risques de fausse-couche. Mais au fait, pourquoi donc vouloir s’assurer à 100 % que le bébé à naître a la trisomie 21 en lui faisant courir le risque d’un avortement spontané ?
Toujours est-il que le système de santé québécois planifie étendre l’accès au TGPNI par étape :
« Dans la première phase du déploiement, le test sera disponible dans deux établissements au Québec. De plus, seules les femmes qui participent aux Programmes québécois de dépistage prénatal pourront y avoir accès. » Par la suite, les autorités annoncent le déploiement « rapide » du test à travers la province.
Le problème avec ces dépistages, c’est qu’ils sont très souvent utilisés pour découvrir les malformations génétiques dans le but d’avorter le malheureux enfant à naître qui en serait atteint, d’où la quasi-disparition des trisomiques en Islande. Puisque le TGPNI n'est pas dangereux, plus de femmes le demanderont...
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