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Le Québec est la région du monde où l’euthanasie est la plus pratiquée : 7 % des décès

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

Dans le cadre d’une série d’articles sur la loi canadienne sur l’euthanasie (AMM), James Reinl, correspondant du Daily Mail pour les affaires sociales, a publié le 15 juin un article sur le Québec qui a désormais le taux d’euthanasie le plus élevé au monde. Reinl rapporte :

Le Québec est devenu la région du monde où l’euthanasie est la plus pratiquée, près de 5 000 Québécois ayant opté pour le suicide assisté l’année dernière, alors même que les autorités de la province canadienne facilitent la fin de vie des malades en phase terminale.

Près de 8 % des décès au Québec sont des suicides assistés — ce qui est beaucoup plus élevé que dans les autres provinces du Canada et même que dans des pays comme la Belgique et les Pays-Bas, où les lois permettant l’euthanasie sont beaucoup plus anciennes.

Ces nouvelles données surviennent alors que les autorités québécoises élargissent l’accès au suicide assisté aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et autres maladies graves, et exigent que tous les centres de soins palliatifs et les hôpitaux privés de la province proposent cette procédure.

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Reinl expose qu’il y a eu 4810 décès par euthanasie (AMM) au Québec en 2022, soit une augmentation de 55 % par rapport aux 3102 décès enregistrés en 2021. Il ajoute que le nombre de décès dus à l’euthanasie ne fera qu’augmenter puisque le Québec a récemment adopté le projet de loi 11 qui élargit sa loi sur l’euthanasie. Reinl rapporte :

Au début du mois, le régime québécois a été élargi pour permettre aux personnes souffrant de maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, de demander un suicide assisté à l’avance, avant que leurs facultés mentales ne se dégradent.

La loi modifiée exigera également que les maisons de soins palliatifs et les hôpitaux privés offrent l’accès à l’aide médicale à mourir (AMM), comme on l’appelle au Québec.

Vivre dans la dignité, une association à but non lucratif opposée à l’euthanasie, a dénoncé le fait que le projet de loi « traite de manière profondément injuste les centres de soins palliatifs, en particulier ceux qui ne souhaitent pas proposer l’aide médicale à mourir ».

Reinl a signalé que les personnes handicapées du Québec sont préoccupées :

Steven Laperrière, directeur général du Rassemblement d’activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ), qui défend les droits des personnes handicapées, a qualifié de « décevante » la décision du Québec en matière d’euthanasie.

« C’est dangereux. C’est presque encourager les gens qui sont épuisés à mourir », a déclaré M. Laperrière.

Même si le gouvernement du Québec a récemment élargi sa loi sur l’AMM, Reinl a signalé que le Collège des médecins du Québec souhaitait étendre l’AMM aux nouveau-nés.

Le Dr Louis Roy, du Collège des médecins du Québec, a déclaré que les nouveau-nés qui viennent au monde avec des « malformations graves » ou des « syndromes graves et sévères » devraient avoir droit à une mort assistée par un médecin.

S’adressant au Comité mixte spécial sur l’AMM, le Dr Roy a déclaré que l’euthanasie devrait être accessible aux « bébés de 0 à 1 an [...] dont l’espérance de vie et le niveau de souffrance signifient qu’il serait logique de s’assurer qu’ils ne souffrent pas ».

Reinl a indiqué que le Canada dans son ensemble est en passe d’enregistrer environ 13 500 décès par euthanasie en 2022.

Les groupes de défense des droits de l’homme affirment que la réglementation du pays n’offre pas les garanties nécessaires, qu’elle dévalorise la vie des personnes handicapées et qu’elle incite les médecins et les professionnels de la santé à suggérer la procédure à des personnes qui autrement ne l’auraient pas envisagée.

Le Canada est en passe d’enregistrer quelque 13 500 suicides autorisés par l’État en 2022, soit une augmentation de 34 % par rapport à l’année précédente, selon une analyse des données officielles réalisée par Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie.



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