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Le projet de loi 52 sur l'euthanasie : un premier vote le mardi 29 octobre? De nouveaux députés libéraux disent non

Selon l'une de nos sources, un premier vote aurait lieu la semaine prochaine. Sur le site du journal Le Soleil du 25 octobre 2013 :

(La ministre Christine St-Pierre)

(Photo : Wikimedia Commons, Simon Villeneuve, License Creative Commons)

(Québec) Pour la toute première fois, des élus de l'Assemblée nationale ont fait part de leurs réticences à l'égard du projet de loi sur l'«aide médicale à mourir». Les libéraux Robert Dutil, Danielle St-Amand, Nicole Ménard, Christine St-Pierre et Kathleen Weil, entre autres, disent vivre un réel et profond malaise.

Les cinq députés libéraux viennent de faire savoir qu'ils voteront contre le «principe» du projet de loi porté par la ministre Véronique Hivon. Ils ne seront pas les seuls de leur formation politique à voter contre.

En général, l'«adoption de principe» d'un projet législatif ne représente qu'une formalité, puisque c'est à l'étape parlementaire suivante, celle dite de «l'étude article par article», que les oppositions se manifestent et que d'éventuelles demandes d'amendements sont présentées.

Que Robert Dutil, Danielle St-Amand et d'autres aient déjà indiqué qu'ils diront non à cette première étape est révélateur.

La vie, la mort

En exposant leurs réserves, leur malaise et leurs déchirements, ces députés libéraux ont parlé de leur vie personnelle, de proches qu'ils ont vus mourir.

«C'est probablement l'un des projets de loi les plus importants, sinon le plus important qu'il m'ait été donné de débattre», a déclaré Robert Dutil, un vétéran de l'Assemblée nationale.

Il touche «aux croyances des gens sur le plan de la pensée, de la philosophie de la vie; de la spiritualité dans certains cas».

Robert Dutil affirme que les soins palliatifs ne devraient jamais prendre la forme d'«une aide à mourir» - qu'ils devraient toujours être «un soutien en attendant la mort».

Le député de Beauce-Sud se demande s'il n'existe pas «un risque de pente glissante, de dérapage». Il pense qu'il aurait fallu «faire des retouches» au projet dès maintenant, avant qu'il poursuive son chemin législatif.

Danielle St-Amand a exprimé son malaise différemment, mais dans des mots sentis aussi. «J'ai toujours pensé que la mort était un processus naturel, que l'on devait l'accompagner» sans abréger la vie. «On arrive en politique avec nos valeurs, nos croyances et notre vécu», a-t-elle dit.

Dans ce projet de loi, «il y a des éléments fondamentaux qui n'ont pas été clarifiés», selon elle. «Le concept de l'aide médicale à mourir, celui de la sédation palliative terminale et celui de la déclaration médicale anticipée doivent encore être définis.»

La libérale Nicole Ménard a aussi annoncé qu'elle votera contre l'«adoption de principe».

Idem pour Kathleen Weil, qui veut d'abord que «l'accessibilité aux soins palliatifs soit renforcée et élargie».

La libérale Christine St-Pierre a appuyé son opposition sur la réflexion que le Dr Michel L'Heureux, de la Maison Michel-Sarrazin, a récemment livrée au Soleil.

Leur collègue Marguerite Blais réfléchit à ce qu'elle fera. Elle se dit déchirée.

(...)

Malgré l'opposition de députés libéraux, le «principe» du projet de loi sera entériné par une majorité d'élus mardi.

L'«étude article par article» en commission parlementaire débutera par la suite.

La version finale du projet de loi de Véronique Hivon sera soumise au vote de l'ensemble des élus de l'Assemblée nationale dans quelques semaines ou quelques mois.

Le libellé final devrait être adopté sans aucune difficulté. Les députés qui demeureront opposés à la version amendée du projet de loi 52, dont certains ne se manifesteront qu'au tout dernier vote, seront minoritaires, selon toute vraisemblance.

(...)

Il est temps d'appeler notre député...
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