Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
2 septembre 2021, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le Parti libéral du Canada du Premier ministre Justin Trudeau s’en prend aux groupes pro-vie dans son programme de campagne électorale publié plus tôt cette semaine.
« Un gouvernement libéral réélu s’engage à : ... Ne plus accorder un statut d’organisme de bienfaisance à des organisations antiavortement (par exemple, les centres de crise de grossesse) qui fournissent des services de consultation malhonnêtes aux femmes au sujet de leurs droits et des options qui sont à leur disposition à toutes les étapes de la grossesse », peut-on lire dans une partie du programme de 86 pages intitulé « Avançons ensemble ».
Le programme du parti libéral affirme que « les organisations anti-choix travaillent activement à la diffusion de fausses informations sur l’avortement, mettant ainsi en danger la santé et la sécurité de jeunes et de femmes vulnérables. »
À la page 4 (ou page 13 du PDF) du document « Avançons ensemble », sous la rubrique « Protection de votre santé sexuelle et reproductive et de vos droits à cet égard », les libéraux affirment que s’ils sont élus, ils établiront des règlements en vertu de la Loi canadienne sur la santé régissant l’accessibilité des services de santé sexuelle et reproductive afin qu’il ne fasse aucun doute, peu importe où une personne vit, qu’elle ait accès à des services de santé sexuelle et reproductive accessibles au public. »
« Si une province ne respecte pas cette norme, cela entraînerait une pénalité automatique appliquée aux transferts fédéraux en matière de santé », peut-on lire dans le document.
Les libéraux promettent également de fournir jusqu’à « 10 millions de dollars à Santé Canada pour l’élaboration d’un portail facilement accessible qui fournit des informations exactes, sans jugement et fondées sur des données sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, qui comprendra une section qui dévoile des renseignements erronés sur l’avortement. »
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Ils donneront également jusqu’à 10 millions de dollars sur trois ans aux « organismes locaux dirigés par des jeunes qui répondent à leurs besoins uniques en matière de santé sexuelle et reproductive ».
Le programme électoral des libéraux s’attaque aux « centres de crise de la grossesse et aux organisations qui soutiennent les femmes »
Campaign Life Coalition (CLC) a critiqué la nouvelle section du programme électoral des libéraux intitulée « Un avenir pour tous » sur les « droits reproductifs », la qualifiant d’« attaque contre les centres de crise de grossesse et les organisations qui soutiennent les femmes ».
« Les motivations du Parti libéral sont transparentes : il souhaite augmenter l’accès à l’avortement tout en diminuant l’accès aux services de crise de la grossesse, en retirant aux centres de crise de la grossesse leur statut d’organisme de bienfaisance. Ce n’est pas pro-choix, c’est pro-avortement », a déclaré le vice-président de la LCC, Matthew Wojciechowski, à LifeSiteNews.
« La guerre de Trudeau contre les Canadiens pro-vie remonte à loin, depuis le moment où il est devenu chef, déclarant que les pro-vie ne pouvaient pas se présenter dans son parti, jusqu’au gâchis de l’attestation des emplois d’été, en passant par son intimidation de la province du Nouveau-Brunswick pour ne pas avoir financé les entreprises privées d’avortement. »
Wojciechowski a déclaré à LifeSiteNews que la dernière attaque de Trudeau contre les centres de crise de grossesse et les organisations qui soutiennent les femmes et leur offrent des alternatives de vie « prouve que, selon Trudeau, soit vous “croyez en ce que je crois”, soit vous êtes coupé de toute aide fédérale directe ou indirecte ».
« Les centres de crise pour femmes enceintes offrent un soutien matériel et autre aux femmes qui hésitent à se faire avorter et qui cherchent un moyen d’éviter de tuer leur enfant à naître », a ajouté Wojciechowski.
« Trudeau accuse souvent les groupes pro-vie de diffuser de la désinformation. L’avortement tue un être humain vivant dans l’utérus. Je demande instamment à ses vérificateurs de faits de nous prouver que nous avons tort. »
Trudeau a déclenché des élections fédérales il y a quelques semaines et les Canadiens se rendront aux urnes le 20 septembre.
Le chef du Parti conservateur du Canada, Erin O’Toole, a déclaré hier aux journalistes qu’il « défendra le droit d’accès [à l’avortement] dans toutes les régions du pays ».
« Comme vous le savez, je suis un député pro-choix et le chef du Parti conservateur, et je défendrai toujours le droit des femmes à prendre elles-mêmes des décisions en matière de santé », a déclaré O’Toole.
Quant à Trudeau, il a annoncé en juillet que le gouvernement fédéral refusera de financer la province du Nouveau-Brunswick parce qu’elle limite l’accès des femmes à l’avortement.
Le Canada n’a pas de loi protégeant les bébés de l’avortement, ce qui signifie que la pratique est autorisée pendant les neuf mois de la grossesse.
Santé Canada a autorisé quatre injections de COVID-19 pour les adultes, toutes liées à des cellules provenant de bébés avortés. Les quatre ont également été associées à des effets secondaires graves tels que des caillots sanguins, des éruptions cutanées, des fausses couches et même des crises cardiaques chez des hommes jeunes et en bonne santé.
Trudeau a récemment déclaré que s’il était réélu, il créerait un fonds d’un milliard de dollars pour le passeport vaccinal COVID-19 auquel les provinces auraient accès.