Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
21 juin 2022, Houston, Texas (LifeSiteNews) — Les républicains du Texas ont adopté un programme qui qualifie l’homosexualité de « choix de vie anormal » cette fin de semaine lors de leur convention. Les républicains ont également affirmé leur soutien au mariage biblique et au caractère sacré de la vie.
« L’homosexualité est un choix de vie anormal », déclare la plateforme.
Elle affirme en outre :
Nous croyons qu’il ne devrait pas y avoir d’octroi de droits juridiques spéciaux ou de création d’un statut spécial pour le comportement homosexuel, quel que soit l’État d’origine, et nous nous opposons à toute sanction pénale ou civile contre ceux qui s’opposent à l’homosexualité par foi, conviction ou croyance dans les valeurs traditionnelles. Personne ne devrait se voir accorder un statut juridique spécial sur la base de son identification LGBTQ+.
« Nous affirmons la conception biblique de Dieu pour le mariage et le comportement sexuel entre un homme biologique et une femme biologique », déclare la plateforme. Le mariage biblique « s’est avéré être le fondement de toutes les grandes nations de la civilisation occidentale. Nous nous opposons au mariage homosexuel, quel que soit l’État d’origine. »
Elle déclare également que la décision Obergefell v. Hodges, qui a légalisé le « mariage » homosexuel dans les 50 États, « n’a aucun fondement dans la Constitution et devrait être annulée ».
La plateforme appelle également à « une protection égale des lois pour tous les enfants à naître dès le moment de la fécondation » et à la fin de tous les contrats d’État avec les fournisseurs d’avortements tels que Planned Parenthood. Les républicains du Texas ont également exhorté leur parti à « soutenir les programmes d’aide aux femmes enceintes », notamment en réformant les règles d’adoption, en protégeant « les étudiantes enceintes et les parents » et en fournissant une assurance maladie pour l’année post-partum.
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Le parti affirme également la réalité biologique des deux sexes et suggère l’adoption d’une loi permettant aux « détransitionnistes » de poursuivre en dommages et intérêts les professionnels de la santé qui ont mutilé leur corps.
La plateforme qualifie le « trouble de l’identité de genre […] de véritable et extrêmement rare trouble de santé mentale ».
Le « déni d’un genre binaire immuable non seulement prive ceux qui en sont atteints de soins de santé mentale appropriés », déclare la plateforme, « mais conduit également à une “transition sociale” physiquement et psychologiquement abusive ainsi qu’à une mutilation physique irréversible ».
Le législateur devrait exiger que tous les documents officiels indiquent le « sexe biologique » de la personne et créer « des sanctions civiles et des compensations fiscales accordées aux personnes ayant subi une “opération d’affirmation du genre” en compensation d’une faute professionnelle ».
Le parti a également demandé la fin des lois sur le divorce sans faute. « Nous exhortons l’Assemblée législative à annuler les lois unilatérales sur le divorce sans faute, à soutenir le mariage d’alliance, ainsi qu’à adopter une loi prolongeant la période pendant laquelle un divorce peut avoir lieu à six mois après la date de dépôt de la demande de divorce. »
Dans le cadre des lois sur le mariage d’alliance, « les conjoints bénéficient d’un conseil prénuptial avant leur mariage et d’un conseil conjugal lorsqu’ils envisagent de divorcer », selon le Legal Information Institute de l’Université Cornell.