M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le procureur général de l’Indiana dépose une poursuite contre l’avorteuse qui a fait traverser la frontière de l’État à une victime de viol


L'avorteuse Caitlin Bernard.

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBS News

2 décembre 2022, Indianapolis (LifeSiteNews) — Le procureur général républicain de l’Indiana, Todd Rokita, a déposé mercredi une action administrative contre l’avorteuse Dr Caitlin Bernard, l’accusant d’avoir violé les lois de l’État et les lois fédérales dans le cas d’une jeune fille de dix ans emmenée au-delà des frontières de l’État cet été pour un avortement.

Le 1er juillet, l’Indianapolis Star a rapporté que trois jours après que la Cour suprême des États-Unis ait rendu sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization renversant Roe v. Wade, Bernard « a reçu un appel d’un collègue, un médecin de l’Ohio spécialisé dans la maltraitance des enfants. Quelques heures après l’action de la Cour suprême, l’État de Buckeye avait rendu illégal tout avortement après six semaines. Ce médecin avait dans son cabinet une patiente de 10 ans, enceinte de six semaines et trois jours... La jeune fille a rapidement pris le chemin de l’Indiana pour être prise en charge par Bernard. »

Les partisans de l’avortement ont rapidement diffusé l’histoire afin de susciter la peur quant aux effets supposés qui résulteraient de ce qu’on laisse les États fixer leurs propres lois sur l’avortement, tandis que les pro-vie et d’autres personnes ont remis en question l’histoire en raison de son manque de détails corroborants. Mais plus tard dans le mois, l’histoire a été confirmée par l’inculpation de Gershon Fuentes, 27 ans, immigrant illégal et petit ami de la mère de la victime. Les révélations ultérieures sur l’affaire ont suscité des spéculations quant à la possibilité que la jeune fille ait en fait été emmenée en Indiana pour avorter afin d’éviter d’identifier son violeur.

Le 30 novembre, le bureau de Rokita a annoncé le dépôt d’une plainte administrative contre Bernard, sur la base de son « propre témoignage sous serment » indiquant « qu’elle a violé les lois fédérales et de l’Indiana relatives à la vie privée des patients et au signalement des abus sur les enfants ».

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Mme Bernard a d’abord « manqué à ses responsabilités légales et hippocratiques en exploitant dans la presse, pour ses propres intérêts, l’histoire médicale traumatisante d’une petite fille de 10 ans », affirme le communiqué de presse, citant le texte du serment d’Hippocrate selon lequel un médecin déclare : « je respecterai la vie privée de mes patients, car leurs problèmes ne me sont pas révélés pour que le monde entier le sache ».

Elle a « violé la loi, la confiance de son patient et les normes de la profession médicale lorsqu’elle a révélé les abus, les problèmes médicaux et le traitement médical de son patient à un journaliste lors d’un rassemblement pour le droit à l’avortement afin de promouvoir son programme politique », poursuit le document, et « n’a pas signalé immédiatement l’abus et le viol d’un enfant aux autorités de l’Indiana... seules les autorités de l’Indiana auraient pu empêcher que cette petite fille ne soit renvoyée chez elle pour subir les préjudices futurs de son violeur présumé ».

Le mois dernier, Mme Bernard a intenté sa propre action en justice pour tenter d’empêcher le bureau du procureur général d’exiger la communication de ses dossiers sur l’avortement. Le bureau de Rokita a déclaré cette semaine que l’affaire « ne concerne pas l’exposition du dossier médical de quiconque par le Bureau. Il s’agit d’arguments destinés à contrecarrer notre enquête sur le comportement du médecin ».

Les défenseurs de l’avortement ont longtemps invoqué des histoires de mineures enceintes et de grossesses résultant d’un viol pour susciter un malaise émotionnel à l’idée d’interdire l’avortement, tandis que les pro-vie continuent de souligner que les circonstances de la conception ne changent rien à l’innocence ou à l’humanité du bébé à naître, et que la société doit donc faire tout son possible pour traiter la mère et l’enfant avec compassion.



Laissez un commentaire