Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
27 mai 2024 (LifeSiteNews) — Une fois de plus, le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, montre aux politiciens canadiens comment défendre efficacement des politiques socialement conservatrices et sensées. Le 24 mai, il a publié sur X une photo d’une diapositive d’une présentation d’éducation sexuelle donnée dans une école du Nouveau-Brunswick. On y voit des lèvres rouges se refermant sur une sucette, le titre « Thirsty For The Talk » (Assoiffé de discussions) et les questions suivantes : « Est-ce normal de regarder de la porno comme on regarde des séries télévisées ? » « Les filles se masturbent-elles ? » et : « Est-ce que c’est bien ou mal de faire de l’anal ? »
Le premier ministre Higgs a publié sa réponse :
Un certain nombre de parents inquiets m’ont fait part de photos et de captures d’écran de matériel clairement inapproprié qui a été présenté récemment dans au moins quatre écoles secondaires du Nouveau-Brunswick.
Dire que je suis furieux serait un euphémisme.
Cette présentation ne faisait pas partie du programme d’études du Nouveau-Brunswick et son contenu n’a pas été signalé aux parents à l’avance. Des fonctionnaires du ministère de l’Éducation ont dit à mon bureau que cela devait être une présentation sur le Virus du papillome humain (VPH).
Cependant, le groupe a partagé des documents qui dépassent largement le cadre d’une présentation sur le VPH. Le fait que ces documents aient été diffusés montre qu’un contrôle inadéquat a été effectué, que le groupe a présenté de manière erronée le contenu qu’il allait partager... ou les deux.
Ce groupe ne sera plus autorisé à faire des présentations dans les écoles du Nouveau-Brunswick, et ce dès maintenant.
Notre gouvernement poursuivra les discussions afin de déterminer si des règles supplémentaires concernant les présentations par des tiers doivent être mises à jour.
Les enfants doivent être protégés et les parents doivent être respectés.
Je veux que les parents sachent que nous sommes avec eux. Nous continuerons à prendre des décisions basées sur le principe que les parents doivent être informés de ce qui se passe dans les écoles, afin de pouvoir prendre des décisions parentales en connaissance de cause.
Pensez-vous que nous ayons besoin de règles plus strictes concernant les présentations par des tiers dans nos écoles ? Je souhaite vous entendre directement. Répondez à notre enquête en cliquant ici : https://newbrunswickpc.ca/school
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Des présentations comme celle-ci — et même des présentations contenant du matériel beaucoup plus choquant — sont courantes dans les écoles publiques canadiennes. De nombreuses écoles proposent en fait un contenu [développé à l’] interne qui est bien pire que celui-ci. Mais chaque fois qu’éclate un débat sur le contenu sexuel explicite et pratique dans les écoles, les activistes et les politiciens progressistes esquivent la question en se réfugiant dans le flou. Au lieu de défendre l’idée qu’un groupe militant comme Planned Parenthood vienne expliquer aux élèves pourquoi la sodomie est tout à fait acceptable, ils insistent sur le fait que ce contenu est essentiel pour « l’inclusion » et la « tolérance », tout en évitant scrupuleusement les détails. Inévitablement, la majeure partie de la couverture médiatique du débat n’inclut pas les détails de ce qui a réellement mécontenté les parents, et présente plutôt les opposants comme des adversaires des politiques éducatives progressistes sensées.
Cependant, lorsque le contenu explicite en question est décrit, les progressistes n’ont pas la possibilité de défendre leur politique d’encouragement et de présentation d’actes sexuels marginaux auprès des enfants par le biais de mots vagues, amicaux et à consonance libérale. L’année dernière, par exemple, Planned Parenthood a été pris en flagrant délit de distribution de cartes sexuelles graphiques « ABC » à des élèves de 14 ans [...] De nombreux autres actes sexuels dangereux et immoraux sont encouragés, la présentation de Planned Parenthood indiquant que chaque pulsion sexuelle doit être « affirmée » — en bref, l’amoralité était mise de l’avant.
Mais lorsque les cartes sexuelles ont fait l’objet d’une couverture médiatique par une poignée de médias, les parents ont été outrés et le gouvernement de la Saskatchewan est intervenu. Il est désormais interdit à Planned Parenthood de présenter des exposés dans les écoles de la province (bien qu’il n’ait jamais été expliqué pourquoi il avait été invité à le faire). PP aurait été déconcerté par cette décision, car il ne voyait pas le problème que posait le contenu qu’il avait diffusé. Or, la seule raison pour laquelle on lui a refusé l’accès aux enfants canadiens est que les informations sexuelles graphiques qu’il distribuait ont été exposées publiquement.
Le premier ministre Blaine Higgs semble avoir compris que pour mettre en œuvre des politiques de bon sens, la seule façon d’avancer est de montrer ce qui est réellement enseigné dans les écoles publiques. Ainsi, les progressistes ne peuvent pas se cacher derrière des mots à la mode tels que « tolérance » et « inclusion ». Les hommes politiques et les militants — y compris le premier ministre — qui souhaitent défendre ce contenu doivent être contraints de défendre des points précis, et la seule façon de les y obliger est de montrer au public ce que l’on enseigne aux enfants dans les écoles.