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Le premier ministre britannique choque les médias en affirmant qu'une femme est «un être humain adulte de sexe féminin»


Rishi Sunak, premier ministre de Grande-Bretagne.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook

3 février 2023 (LifeSiteNews) — Le premier ministre de Grande-Bretagne Rishi Sunak est un Tory, mais il n’est pas un conservateur — et c’est ce qui rend sa position contre les aspects extrémistes de l’idéologie transgenre si intéressante. Tout d’abord, son gouvernement a annoncé son intention de bloquer le projet de loi radical de Nicola Sturgeon sur la reconnaissance du genre en Écosse. Aujourd’hui, dans une conversation avec Piers Morgan sur Talk TV, il est allé plus loin.

Morgan — lui-même un social-libéral — a demandé à Sunak s’il pouvait définir ce qu’est une femme. Cette question, qui aurait été totalement absurde il y a dix ans, est aujourd’hui considérée comme un piège. Sunak, cependant, a été admirablement succinct : « Bien sûr que je sais ce qu’est une femme. Un être humain adulte de sexe féminin… Je suis marié à une femme. J’ai deux filles. Et il est vraiment important qu’elles grandissent dans une société où leurs besoins sont respectés, qu’il s’agisse, vous savez, de la façon dont elles veulent être traitées lorsqu’elles sont dans les vestiaires ou au sport, mais aussi de leur sécurité. »

Il a ajouté : « Qu’il s’agisse de sexe, d’espaces réservés aux femmes ou de prisons, le sexe biologique* a une réelle importance. Et nous l’avons vu récemment avec ce qui se passe en Écosse. » Lorsque Morgan l’a pressé sur la question des mâles biologiques jouant dans des sports féminins, Sunak a répété : « Eh bien, je pense que la plupart des gens ne trouvent pas cela juste, n’est-ce pas ? C’est pourquoi, lorsqu’il s’agit de ces questions, le sexe biologique compte. »

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Cette affirmation — le sexe biologique compte — est une hérésie absolue qui provoquerait une condamnation instantanée de la part de dirigeants tels que Joe Biden ou Justin Trudeau. Cela rend la position de Sunak — qui, encore une fois, relève de la simple science et du bon sens — malheureusement exceptionnelle dans notre classe dirigeante.

N'oubliez pas que Matt Walsh, du Daily Wire, a réalisé un documentaire entier intitulé What is a Woman ? (Qu'est-ce qu'une femme ?), qui met en évidence l'incapacité des idéologues du genre (et d'un public de plus en plus endoctriné) à répondre à cette question. Le chef travailliste britannique Sir Keir Starmer a refusé de définir ce qu'est une femme lorsqu'on lui a posé la question. Le juge de la Cour suprême des États-Unis Ketanji Brown Jackson, lors de son audition de nomination, a répondu à la question en déclarant : « Je ne suis pas biologiste ».

N'oubliez pas non plus qu'il y a quelques années à peine, au Royaume-Uni, une militante féministe a fait retirer un panneau d'affichage définissant la femme comme un « être humain adulte de sexe féminin » — ce qui correspond précisément à la formulation du premier ministre — parce qu'elle était accusée d'être coupable de discours haineux.

Depuis des années, toute personne qui soulève la question de la sécurité des femmes dans les vestiaires ou les salles de bains est traitée de fanatique. Mais aujourd'hui, le premier ministre britannique a confirmé la validité de ces craintes, en déclarant à M. Morgan : « Je pense que le projet de loi adopté en Écosse a de réelles implications sur la manière dont nous envisageons ces questions à l'échelle du Royaume-Uni et sur l'interaction entre ces éléments, notamment en ce qui concerne la sécurité des femmes… Les femmes qui se promènent le soir devraient se sentir en sécurité et le méritent. Elles devraient et méritent de se sentir en sécurité. Nous n'avons pas fait un assez bon travail à cet égard dans le passé, et nous travaillons très dur pour améliorer les choses, mais c'est quelque chose que j'espère pouvoir réaliser en tant que premier ministre, que les femmes se sentent en sécurité parce que c'est ce que nous leur devons tous. »

Sunak a déjà été la cible du mouvement transgenre pour son approche pleine de bon sens, avec des titres posant des questions absurdes telles que : « La croisade anti-trans de Rishi Sunak va-t-elle détruire le Royaume-Uni ? » Mais c'est précisément parce que Sunak n'est pas un conservateur idéologique que sa volonté de faire ces déclarations aussi clairement est si intéressante et peut-être — osons l'espérer ? — encourageante. Lorsque le fait de souligner le danger que représentent pour les femmes les mâles biologiques s'identifiant comme des femmes et d'affirmer clairement qu'une femme est un « être humain adulte de sexe féminin » passe de la catégorie « discours de haine » à celle de « position publiquement déclarée du premier ministre » en quelques années, il y a lieu d'espérer : le mouvement transgenre a-t-il atteint la marée haute au Royaume-Uni ? Les courants vont-ils commencer à changer ?

Car, en fin de compte, Sunak a manifestement raison : le sexe biologique compte.


*« Sexe biologique » est un terme redondant, car le sexe est biologique ! — A.H.



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