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Le père de James Younger craint que son ex-femme ne déménage en Californie afin de « transitionner » son fils


Jeffrey Younger et son fils James.

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook

27 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Jeff Younger, qui se bat depuis des années pour la garde de ses jumeaux, craint qu’une récente décision de justice ne permette à son ex-femme de déménager en Californie pour contourner une décision antérieure et castrer chimiquement l’un des jumeaux.

L’ex-femme de Younger, Anne Georgulas, traite leur fils James, âgé de 10 ans, comme une fille, depuis qu’il a trois ans, l’appelant « Luna », le vêtant de robes et le présentant à l’école comme fille. Au cours d’une bataille juridique qui lui a permis d’obtenir la garde complète des enfants en 2021, Mme Georgulas a admis à plusieurs reprises sous serment qu’elle avait l’intention de transformer James en fille.

Younger soutient que son ex-femme a amené James à se présenter socialement comme une fille avant qu’il ne soit assez mature pour en comprendre les implications. Il a précédemment expliqué à LifeSiteNews que James se présentait comme un garçon lorsqu’il était avec Younger, et un ancien journaliste de LifeSiteNews qui a rencontré James a observé qu’il « avait l’énergie et l’esprit d’un jeune garçon » et qu’il avait des comportements typiquement masculins, notamment le goût de la lutte.

Le juge du district de Dallas, Mary Brown, a décidé le 21 septembre que Mme Georgulas pouvait déplacer James et son frère jumeau Jude n’importe où aux États-Unis, et qu’elle ne devait pas révéler leur futur lieu de résidence à leur père. Elle se trouve actuellement dans la région de Dallas, tout comme Younger.

En outre, toute visite de Younger à ses enfants devra être « supervisée » dans le comté où les enfants résideront, selon le jugement, comme l’explique Jeff Morgan, militant de la réforme du droit de la famille, dans une vidéo YouTube.

Younger a déclaré à LifeSiteNews que Georgulas a témoigné sous serment lors de la dernière audience du tribunal qu’elle avait l’intention de déménager en Californie, ce qui lui permettra probablement de contourner une décision de justice antérieure qui exigeait le consentement de Younger pour effectuer une opération « transgenre » sur son fils ou lui administrer des bloqueurs de puberté.

La Californie a adopté un projet de loi qui empêche essentiellement l’application des lois en vigueur dans d’autres États qui « empêcheraient les personnes d’obtenir des soins d’affirmation du genre qui sont légaux en Californie », a partagé The Epoch Times.

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« La politique publique de l’État est qu’un mandat d’arrêt hors de l’État pour une personne ayant violé la loi d’un autre État contre la fourniture, la réception ou l’autorisation de son enfant à recevoir des soins de santé d’affirmation du genre ou des soins de santé mentale d’affirmation du genre est la priorité la plus faible d’application de la loi », indique le projet de loi californien, qui est parvenu sur le bureau du gouverneur Gavin Newsom le 9 septembre et qui, s’il ne fait pas l’objet d’un veto, aura force de loi.

« Dès qu’elle sera là-bas pendant un an, mes fils deviendront citoyens de Californie », a déclaré Younger. « Alors il deviendra légal pour eux de castrer James. Et ils le castreront chimiquement. »

Younger a déclaré à The Epoch Times qu’il avait l’intention de « déposer un sursis d’urgence en réponse à l’ordonnance du tribunal du 21 septembre », et qu’il « demandera qu’un précédent verdict du jury, autorisant une garde à parts égales et sans pension alimentaire, soit réaffirmé ».

En 2021, le juge Brown a donné la garde complète des jumeaux à Georgulas dans une ordonnance temporaire, après que Younger ait été en retard dans le paiement de la pension alimentaire pour les enfants, de la pension médicale et des intérêts. Il n’a payé la pension alimentaire en retard qu’« après que la motion d’exécution ait été déposée », selon la décision du juge, indique le Times.

Younger avait également ignoré une ordonnance du tribunal interdisant toute discussion avec les médias.

Dans son jugement du 21 septembre, Brown a déclaré que M. Younger n’avait pas respecté l’ordre qu’elle lui avait donné d’assister à des séances de thérapie et qu’il avait entièrement négligé les visites à ses enfants au cours des 13 derniers mois.

Younger a raconté au Times qu’on lui avait ordonné de ne pas faire changer James de vêtements — de lui faire enlever sa robe — lors de sa visite, ce qu’il a fermement refusé.

« J’ai dit au juge que je suis prêt à aller en prison pour ça », a déclaré Younger. « Je ne ferai pas de mal à mon fils ».

Il a ajouté que le juge lui avait ordonné de payer des centaines de dollars pour chaque visite supervisée, et qu’« il n’était pas autorisé à voir ses enfants individuellement et devait les voir ensemble ».

Younger estime en outre que les visites surveillées étaient « un coup monté », afin que l’observateur mandaté par le tribunal puisse se plaindre de son refus d’appeler le garçon Luna.

La transsexualisation des enfants est un « abus d’enfant »

Younger a déjà signalé à LifeSiteNews à quel point les méthodes de « transition » sont dangereuses pour la santé psychologique et physique. Il a expliqué que les « bloqueurs de puberté bloquent la croissance normale du squelette » et que les hormones transsexuelles peuvent entraîner une stérilisation permanente.

Dr Michelle Cretella, présidente de l’American College of Pediatricians, estime qu’encourager l’identité transgenre est une forme de maltraitance des enfants.

« En endoctrinant des enfants d’âge préscolaire avec le mensonge selon lequel on peut être piégé dans le mauvais corps, on perturbe leur test de réalité normal et leur développement cognitif. Ces choses sont abusives », a déclaré Dr Cretella lors d’un forum de la Heritage Foundation sur le transgenrisme.

Le Dr David Bell, psychiatre de renom et ancien président de la British Psychoanalytic Society, a également affirmé que la transition de genre pose des « dommages sérieux et irréversibles » aux enfants.

En 2015, la féministe lesbienne Camille Paglia a tourné une vidéo qualifiant de la même manière le changement de sexe des enfants de « maltraitance ».

Le « diagnostic » de James

Georgulas, une pédiatre, s’est vu accorder le « droit exclusif » de gérer le traitement psychiatrique et psychologique des jumeaux. Cette ordonnance a surpris Younger car elle n’a été ni mentionnée au tribunal ni recommandée par l’évaluateur de la garde, Benjamin Albritton.

Georgulas a emmené James chez une conseillère homosexuelle qui lui a diagnostiqué une dysphorie de genre. Younger a déclaré qu’avec la conseillère qui affirme que James est une « fille », James s’est identifié comme un garçon.

« Lorsque j’ai emmené James voir sa conseillère homosexuelle qui affirme qu’il est une fille, il s’est présenté comme un garçon. Elle a posé deux notes autocollantes sur son bureau. Sur l’une d’elles, il y avait James. Sur l’autre, il y avait son faux nom de fille. Elle lui a dit : “De quel nom veux-tu qu’on t’appelle, prends la note autocollante.” Il a choisi James », a déclaré Younger à LifeSiteNews.

Walt Heyer, ancien transgenre, aujourd’hui activiste pour ceux qui regrettent leur « transition », a écrit dans un article publié sur The Federalist : « La disparité flagrante entre l’identité préférée d’un enfant en présence d’un parent par rapport à l’autre devrait amener un thérapeute à réévaluer, peut-être à annuler le diagnostic de dysphorie de genre et à mettre fin à toute démarche de transition. Mais dans le cas de James, cela ne s’est pas produit. »



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