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Le Pape François reconnu comme un défenseur de la Vie dans la Presse

Sur le site du journalLa Presse du 19 mars 2013:

 

(Le Pape François, alors qu'il n'était que simple évêque en Argentine)

 

(Buenos Aires) En 2005, Mgr Jorge Mario Bergoglio, alors cardinal, a eu son premier bras de fer avec le gouvernement argentin. L'avortement était au coeur de la controverse. Plusieurs autres affrontements autour de la morale sexuelle ont suivi. Il a notamment comparé l'avortement à la peine de mort et qualifié le mariage homosexuel de «démoniaque».
(...)
Deux ans plus tard, en 2007, alors qu'il dévoilait à Buenos Aires un document de la Conférence épiscopale latino-américaine, Mgr Bergoglio est revenu à la charge: «En Argentine, nous avons la peine de mort. Un enfant conçu par le viol d'une handicapée mentale peut être condamné à mort.»

 Le premier pape sud-américain renouvellera-t-il la charge contre la révolution sexuelle? Plusieurs pensent que oui, parce qu'il provient de sociétés beaucoup plus fidèles au dogme catholique.

 En 2006, un sondage de l'Institut de recherche américain Pew a révélé que l'Amérique latine est beaucoup plus hostile à l'avortement que le Canada ou l'Europe. Dans un sondage réalisé en 2011 en Argentine, même l'organisme américain Catholiques pour un libre choix n'a pas trouvé de majorité en faveur de l'avortement libre au cours du premier trimestre de grossesse. On envisageait alors une loi en ce sens (la présidente Cristina Kirchner a fini par mettre un terme au débat, une décision que plusieurs observateurs lient à une fausse couche de sa belle-fille).

 «La culture de la mort»

 «Bergoglio n'aura pas peur de parler de la culture de la mort», explique Jorge Rouillon, journaliste religieux au quotidien La Nación. «Il est d'abord intéressé par les questions sociales, mais il n'aura pas peur de répondre franchement si on lui pose la question. Il a popularisé ici la dévotion à saint Ramon Nonato, un Espagnol du XIIIe siècle qui est le patron de la fertilité.»

 Martino Rigacci, qui est, depuis Buenos Aires, responsable de la couverture latino-américaine pour l'agence de presse italienne Ansa, note que «même les sandinistes au Nicaragua n'ont pas réussi à légaliser l'avortement».

 Clelia Luro de Podestà, militante pour le mariage des prêtres qui a épousé un évêque défroqué dans les années 70, confirme que la morale sexuelle de l'Église ne scandalise pas vraiment les catholiques argentins. «Pour nous, l'important n'est pas l'encyclique Humanae Vitae, qui a interdit la contraception en 1968, mais Popularum Progressio, qui a centré le message de l'Église sur les pauvres», dit Mme de Podestà, dont le mari était un ami de Mgr Bergoglio.
(...)

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