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Le nouveau président du Brésil place «Dieu avant tout» et s’engage à lutter contre l’idéologie du genre

Par Matthew Cullinan Hoffman — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Edilson Rodrigues/Agência Senado

7 janvier 2019 (LifeSiteNews) — Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, a prêté serment le 1er janvier lors de son investiture et n’a pas tardé à exprimer son intention de diriger le pays selon les principes judéo-chrétiens et de défendre l’institution de la famille contre la « destructive » idéologie du genre et le « politiquement correct ».

Dans son discours au Congrès national brésilien, Bolsonaro a promis « nous allons unir le peuple, valoriser la famille, respecter les religions* et notre tradition judéo-chrétienne, combattre l’idéologie du genre, conserver nos valeurs ».

« Le Brésil redeviendra un pays libéré des chaînes idéologiques », a ajouté Bolsonaro. « Ma campagne électorale a écouté l’appel de la rue et a forgé un engagement visant à placer le Brésil en premier et Dieu au-dessus de tout. »

Promesses de redresser le Brésil de l’effondrement des valeurs morales

Le nouveau président du pays a souligné les effets catastrophiques de l’effondrement des valeurs morales qui s’est produit ces dernières décennies au Brésil sous le régime socialiste. Le Brésil a connu une augmentation massive de la criminalité ces dernières années, et l’homosexualité ainsi que l’idéologie du genre ont été mises à l’honneur dans les défilés financés par le gouvernement et dans l’endoctrinement des écoles publiques.

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« L’irresponsabilité nous a conduits à la plus grande crise éthique, morale et économique de notre histoire », a déploré Bolsonaro dans son discours au congrès. « Aujourd’hui, nous commençons une tâche ardue pour commencer un nouveau chapitre de l’histoire du Brésil, un chapitre dans lequel le Brésil sera considéré comme un pays fort, puissant, assuré et audacieux. »

« Je me place devant toute la nation, en ce jour, comme le jour où le peuple a commencé à se libérer du socialisme, de l’inversion des valeurs, du grand gouvernement et du politiquement correct », lança-t-il plus tard à une foule assemblée devant le palais présidentiel, où il accomplira sa tâche.

« Nous ne pouvons permettre que des idéologies destructrices divisent le peuple brésilien, des idéologies qui détruisent nos valeurs et nos traditions, détruisent nos familles, qui sont le fondement de notre société. Et je vous invite tous à commencer un mouvement en ce sens », lança Bolsonaro dans le même discours. « Nous pouvons — moi, vous et nos familles, tous ensemble — rétablir les principes éthiques et moraux qui vont transformer notre Brésil. »

Actions de grâce à Dieu pour l’avoir sauvé d’une tentative d’assassinat

Bolsonaro remercia Dieu de l’avoir sauvé d’une tentative d’assassinat qu’un gauchiste atteint de troubles mentaux a perpétrée sur sa personne, tentative qui lui a presque coûté la vie pendant la campagne électorale. Après avoir été poignardé, puis sauvé d’une hémorragie mortelle par une « opération miraculeuse » exécutée par les médecins d’un hôpital local, Bolsonaro, déjà en tête, a gagné en popularité, ce qui lui a valu la victoire aux élections.

« En premiers lieux, je veux remercier Dieu pour le fait que je sois toujours vivant, qu’une opération vraiment miraculeuse ait été faite (sur moi) par les mains des professionnels de la Holy House of Juiz de Fora [Maison Sainte de Juiz de Fora (hôpital)]. Merci, mon Dieu », s’exclama Bolsonaro dans son discours au Congrès national.

« Quand les ennemis du pays, de l’ordre et de la liberté, ont essayé de mettre fin à ma vie, des millions de Brésiliens sont descendus dans la rue, » fit remarquer Bolsonaro. « La campagne électorale s’est transformée en mouvement civique, s’est couverte de vert et de jaune, est devenue spontanée, forte et indestructible, et nous a conduits jusqu’ici. »

Le nouveau ministre des Droits de l’homme est fermement pro-vie, opposé à l’endoctrinement LGBT

Damares Alves, nouveau ministre de la Femme, de la Famille et des Droits de l’homme de Bolsonaro, a également indiqué clairement que ses valeurs chrétiennes orienteront sa gestion du ministère, plutôt que le politiquement correct. Sa position lui a déjà amené des menaces de mort à son encontre, raison, explique-t-elle, pour laquelle elle n’a pas permis à sa fille d’assister à son accession au ministère.

Mme Alves déclara qu’elle voulait faire du droit à la vie un principe fondamental de son administration du ministère. « Quand je parle de la vie, je parle de la vie dès la conception, » précisa-t-elle aux médias. « Je voulais que notre ministère s’appelât le “Ministère de la Vie et de la Joie”, mais ce n’était pas possible. »

« Si cela dépendait de ce ministère, le sang innocent ne sera plus versé, » ajouta-t-elle, faisant référence au meurtre de l’enfant à naître par avortement, qui est illégal dans la plupart des circonstances au Brésil.

Elle a également précisé que l’endoctrinement de l’idéologie du genre dans les écoles publiques du pays ne ferait plus partie de la politique gouvernementale. « Dans ce gouvernement, une fille sera une princesse et un garçon un prince. Personne ne nous empêchera d’appeler les filles princesses et les garçons princes. Nous allons mettre fin à l’abus de l’endoctrinement idéologique. »

Mme Alves s’est penchée sur la question connexe de l’exploitation sexuelle des enfants par des « touristes sexuels » pédophiles, un problème majeur auquel le Brésil était confronté sous son précédent gouvernement favorable aux homosexuels. « Attention pédophiles, c’est fini de s’amuser, Bolsonaro est président », avertit-elle dans la presse.

En ce qui concerne sa foi chrétienne, Mme Alves a reconnu que « le gouvernement est laïc, mais. [que] ce ministère est terriblement chrétien. Je crois aux voies de Dieu. »

Les médias brésiliens ont noté que les « droits » LGBT avaient été retirés des tâches confiées par Bolsonaro à Mme Alves. Toutefois, Mme Alves a déclaré aux médias que son administration continuerait de protéger ces droits tels qu’ils étaient auparavant reconnus dans la législation brésilienne.

Voici des extraits plus longs des deux discours inauguraux de Jair Bolsonaro

Citations d’une allocution prononcée devant le Congrès national :

« En premiers lieux, je veux remercier Dieu pour le fait que je sois toujours vivant, qu’une opération vraiment miraculeuse ait été faite (sur moi) par les mains des professionnels de la Holy House of Juiz de Fora [Maison Sainte de Juiz de Fora (hôpital)]. Merci, mon Dieu. Je reviens avec humilité dans cette Chambre où, pendant 28 ans, j’ai travaillé au service de la nation brésilienne, en livrant de grands combats, et où j’ai accumulé de l’expérience et une formation qui m’ont donné l’occasion de grandir et de mûrir ».

« Je profite de ce moment solennel pour appeler chacun des membres du Congrès à m’aider dans la mission de restauration et de reconstruction de notre pays, en le libérant définitivement du joug de la corruption, de la criminalité, de l’irresponsabilité économique et de la soumission idéologique. Nous avons devant nous une occasion unique de reconstruire notre pays et de sauver l’espoir de nos compatriotes. »

« C’est pourquoi, quand les ennemis du pays, de l’ordre et de la liberté ont essayé de mettre fin à ma vie, des millions de Brésiliens sont descendus dans la rue. La campagne électorale s’est transformée en mouvement civique, s’est couverte de vert et de jaune, est devenue spontanée, forte et indestructible, et nous a conduits jusqu’ici. Rien de tout cela ne serait arrivé sans les efforts et l’engagement de chaque Brésilien qui est descendu dans la rue pour préserver notre liberté et notre démocratie. Je réaffirme mon engagement à construire une société sans discrimination ni division. »

« Je suis certain que nous serons confrontés à d’énormes défis, mais si nous avons la sagesse d’écouter la voix du peuple, nous réussirons dans la réalisation de nos objectifs et, par notre exemple et notre travail, nous amènerons les générations futures à nous suivre dans notre tâche glorieuse. Nous nous allons unir le peuple, valoriser la famille, respecter les religions* et notre tradition judéo-chrétienne, combattre l’idéologie du genre, conserver nos valeurs. Le Brésil redeviendra un pays libéré des chaînes idéologiques... Ma campagne électorale a écouté l’appel de la rue et a forgé un engagement visant à placer le Brésil en premier et Dieu au-dessus de tout. »

« L’irresponsabilité nous a conduits à la plus grande crise éthique, morale et économique de notre histoire. Aujourd’hui, nous commençons une tâche ardue pour commencer un nouveau chapitre de l’histoire du Brésil, un chapitre dans lequel le Brésil sera considéré comme un pays fort, puissant, assuré et audacieux. La politique étrangère reprendra son rôle dans la défense de la souveraineté, dans la construction de la grandeur et dans la promotion du développement du Brésil. »

Citations de l’allocution prononcée au Palais présidentiel (Palacio do Planalto) :

« C’est avec humilité et honneur que je m’adresse à vous tous en tant que président du Brésil. Et je me place devant toute la nation, en ce jour, comme le jour où le peuple a commencé à se libérer du socialisme, de l’inversion des valeurs, du grand gouvernement et du politiquement correct. »

« Nous ne pouvons permettre que des idéologies destructrices divisent le peuple brésilien, des idéologies qui détruisent nos valeurs et nos traditions, détruisent nos familles, qui sont le fondement de notre société. Et je vous invite tous à commencer un mouvement en ce sens. Nous pouvons — moi, vous et nos familles, tous ensemble — rétablir les principes éthiques et moraux qui vont transformer notre Brésil. »

« Nous sommes confrontés au grand défi de faire face aux effets de la crise économique, du chômage record, de l’endoctrinement idéologique de nos enfants, de la corruption des droits de la personne, de la déconstruction de la famille. Nous proposerons et mettrons en œuvre les réformes nécessaires. Nous allons accroître l’infrastructure, réduire la bureaucratie, éliminer la méfiance et le poids du gouvernement qui pèsent sur ceux qui travaillent et produisent ».

« Il est également urgent de mettre fin à l’idéologie, qui défend les voyous et criminalise la police, qui a fait connaître au Brésil une augmentation de violence et du pouvoir du crime organisé, qui enlève la vie à des innocents, détruit des familles et apporte l’insécurité partout. Notre préoccupation sera la sécurité des personnes de bonne volonté et la garantie du droit de propriété et de défense légitime, et notre engagement est de valoriser et de soutenir le travail de toutes les forces de sécurité. »


*Tolérer serait un mot plus juste, car en-dehors de l'Église catholique... — CQV



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